Saint-Benin est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.
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Saint-Benin | |
![]() Vue générale du village. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Cambrai |
Intercommunalité | Communauté de communes du Caudrésis - Catésis |
Maire Mandat |
Véronique Godeliez Epouse Nicaise 2020-2026 |
Code postal | 59360 |
Code commune | 59531 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Beninois, Saint-Beninoises |
Population municipale |
340 hab. (2019 ![]() |
Densité | 73 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 04′ 39″ nord, 3° 31′ 45″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 153 m |
Superficie | 4,66 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Cateau-Cambrésis (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Cateau-Cambrésis |
Législatives | Dix-huitième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants se nomment les Béninois(es). Le nom jeté des habitants de Saint-Benin est les Bafious (qui bavent, qui parlent à tort et à travers)[1].
Le village se trouve dans la vallée de la Selle, en amont du Cateau-Cambrésis.
Le Cateau-Cambrésis | ||
Honnechy | ![]() |
|
Saint-Souplet |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Étreux », sur la commune d'Étreux, mise en service en 1956[8] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 839,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 37 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,3 °C pour 1981-2010[13], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Benin est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Cateau-Cambrésis, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,6 %), prairies (31,2 %), zones urbanisées (7,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Sous l'ancien régime, la majeure partie des terres appartient à l'Église. En raison de sa proximité avec le Cateau, Saint Benin pâtit des attaques dirigées contre la ville. Le village fut pillé pendant la prise du Cateau en 1637 par les français.
À partir de la seconde moitié du XIXe siècle la population de Saint Benin habituée à un dur labeur trouve à s'embaucher dans les usines du Cateau. Soit dans l'usine de céramique, fondée en 1868 par Felix Simons, natif de Saint Benin, soit dans l'émaillerie Dupont qui fabrique des baignoires en fonte émaillée.
Pendant la seconde guerre mondiale, le village révèle toute l'importance stratégique de son viaduc ferroviaire, constamment gardé par un poste de surveillance allemand.
![]() |
Les armes de Saint-Benin se blasonnent ainsi : « De gueules à une rose tigée et feuillée d'argent[22]. » |
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Maire de 1802 à 1807 : J. P. Lefebvre[23],[24].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1988 | ? | Daniel Degroote | ||
En cours | Véronique Nicaise | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 340 habitants[Note 8], en diminution de 0,58 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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305 | 367 | 311 | 374 | 484 | 550 | 600 | 655 | 656 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
650 | 722 | 708 | 673 | 740 | 730 | 743 | 786 | 821 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
828 | 792 | 771 | 569 | 575 | 573 | 474 | 466 | 447 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
470 | 448 | 369 | 374 | 366 | 389 | 361 | 356 | 342 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
341 | 340 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 173 hommes pour 168 femmes, soit un taux de 50,73 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 0,6 |
4,6 | 75-89 ans | 6,0 |
19,1 | 60-74 ans | 19,0 |
23,7 | 45-59 ans | 26,2 |
17,9 | 30-44 ans | 18,5 |
15,0 | 15-29 ans | 15,5 |
19,1 | 0-14 ans | 14,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Le viaduc permet à la ligne ferroviaire qui relie Busigny à Aulnoye de franchir la vallée de la Selle. Il a été construit en 1855 et détruit trois fois[31].
Le moulin Chamberlin (ancien moulin Vatin) a eu une importance considérable dans l'économie locale. Vendu comme bien national, il est reconstruit en 1842 et comporte à cette époque quatre paires de meules plates. En 1890, les bâtiments sont rehaussés et l'outillage remis à neuf. Durant les deux Guerres mondiales, il est réquisitionné par les Allemands puis reconstruit en 1921. La production est alors de 80 quintaux de farine par jour. Il produit de la farine Moulin de Saint-Bénin, mais aussi la Fleur du Cambrésis. La production s'élève à 400 quintaux par jour en 1970. Sa fermeture intervient en 1987.
Le Moulin Milon-Duval est le plus ancien moulin de Saint-Benin. Il est placé dans une situation favorable, sur le cours supérieur de la Selle, à la jonction des deux vallées. Lors de la Révolution, vendu comme bien du clergé, il connaît plusieurs propriétaires successifs. La famille Milon en fait l'acquisition en 1870. Lors de la première Guerre Mondiale, il est entièrement détruit, tout comme la maison d'habitation. Il est reconstruit en 1921. La minoterie Duval, à la suite du mariage d'Édouard Duval avec une fille Milon, poursuit ses activités jusqu'en 1955. En 1967, une tornade détruit l'étage supérieur. L'ensemble des machines (cylindres, élévateurs et vis d'Archimède, trémie, nettoyeurs, ensacheurs, plansichter (sorte de tamis), etc.) a été préservé dans ce qui reste du bâtiment qui fait partie d'une propriété agricole.
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