Saint-Barthélemy est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Barthélemy | |
![]() La nouvelle mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Dax |
Intercommunalité | Communauté de communes du Seignanx |
Maire Mandat |
Pierre Latour 2020-2026 |
Code postal | 40390 |
Code commune | 40251 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Barthéléminois |
Population municipale |
419 hab. (2019 ![]() |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 30′ 56″ nord, 1° 19′ 49″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 71 m |
Superficie | 5,66 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bayonne (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Seignanx |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintbarthelemy40.com |
modifier ![]() |
Le gentilé est Saint-Barthéléminois[1].
Saint-Barthélemy se trouve sur la rive droite de l'Adour, à 15,6 km à l'est de Bayonne par la D74, au sud-ouest du département des Landes. Elle est limitrophe du département des Pyrénées-Atlantiques.
Saint-André-de-Seignanx | ||
Saint-Martin-de-Seignanx | ![]() |
Biaudos |
Urcuit (Pyrénées-Atlantiques) (sur 50 m) |
Urt (Pyrénées-Atlantiques) |
Saint-Laurent-de-Gosse |
La superficie de la commune est de 566 hectares ; son altitude varie entre 0 et 71 mètres[3] à la borne des Hautes terres. Du haut d'un piton rocheux l'église de Saint-Barthélemy domine un paysage de barthes, l'Adour endiguée depuis Dax, et fait face aux terrasses alluvionnaires du Séqué.
Les sables fauves du pliocène du haut de Saint-Barthélémy constituent l'extrême limite du Bassin aquitain et couvrent partiellement un plateau de l'Éocène moyen composé de marnes à microfaune, calcaires à nummulites. Les périodes du Würm final et post-glaciaire ont laissé des alluvions fluviatiles et fluvio-marines récentes : sables micacés, argiles tourbeuses et silteuses grises (Holocène) qui composent les Barthes de l'Adour. Le piton sur lequel les églises successives ont été construites est un reliquat du plateau (Calcaires supérieurs, composé de calcaires et marnes (Lutétien), couches à grandes nummulites[4].
Située au bord de l'Adour, Saint-Barthélemy est arrosé par de nombreux ruisseaux venant du bassin versant au nord dont principalement le Lesteyras qui traverse aussi Saint-André-de-Seignanx et Biaudos, l'Estey de Saint-Jean[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Martin Hinx », sur la commune de Saint-Martin-de-Hinx, mise en service en 1959[12] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 1 427 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 31 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,3 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].
La commune est traversée du Nord au Sud par la D154 N au Sud, à l'Est la D362 et au Sud la D74 qui longe l'Adour.
Un projet de Véloroute Voie Verte de 10 km le long de la RD74 est commun à Saint-Barthélemy, Tarnos, Saint-Martin-de-Seignanx et Saint-Laurent-de-Gosse. Il constitue un maillon de l'itinéraire européen Eurovélo n°3.
L'accès à l'autoroute A64 s'effectue à quelques kilomètres au Sud sur la commune de Briscous.
Deux quartiers composent la commune de Saint-Barthélemy[19] :
Saint-Barthélemy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,9 %), terres arables (19,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), eaux continentales[Note 7] (1,1 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Barthélemy est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999, 2009, 2014, 2018, 2019 et 2021[28],[26].
Saint-Barthélemy est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[29],[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 54,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 166 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 131 sont en en aléa moyen ou fort, soit 79 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[26].
La paroisse est citée dans le relevé des archives du château de Poyanne effectué le par Me Camy, notaire royal: page 8 pièce 19, acte capitulaire concernant la translation de l'église Saint Jean de Salles à la chapelle Saint Barthélemy dont Mgr Philippe Marquis de Poyanne fit concession à la comté de Poyanne pour lui servir d'église paroissiale du [33].
Commune du canton de Saint-Esprit, district de Dax de 1790 à 1795, Saint-Barthélemy resta étrangère aux troubles, plus soucieuse de maintenir sa vie économique[34].
Son nom occitan gascon est Sent Bertomiu[36].
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Blason | D'azur à deux collines de sinople, celle de dextre sommée d'un pin de sinople fûté de sable et chargée d'un fronton de pelote basque et son terrain au naturel, celle de senestre sommée de l'église du lieu d'argent et chargée d'un épi de maïs feuillé d'or; le tout surmonté de l'inscription « ST BARTHELEMY » de gueules posée en arc de cercle; à la champagne d'azur chargée d'ondes de sable et d'un poisson d'argent brochant sur les ondes. |
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Détails | Blason adopté par le Conseil municipal en 2009 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1792 | Martin Lapègue | … | … |
1792 | 1803 | Jean Laforcade | … | … |
1803 | 1822 | Jean Lapègue | … | … |
1822 | 1827 | Joseph Destrac | … | … |
1827 | 1830 | Jean Laforcade | … | … |
1830 | 1835 | Jean Lapègue | … | … |
1835 | 1847 | Martin Laforcade | … | … |
1847 | 1865 | Adolphe de Langalerie | … | … |
1865 | 1891 | Eugène Trubert | … | … |
1891 | 1908 | Léon Nounez | … | … |
1908 | 1912 | François Janots | … | … |
1912 | 1925 | Pierre Nounez | … | … |
1925 | 1926 | Léon-Louis Nounez | … | … |
1926 | 1935 | Justin Graciet | … | … |
1926 | 1950 | Jean Graciet | … | … |
1950 | 1968 | Gompel Jeanne née Graciet | … | … |
1968 | 1995 | Raymond Janots | … | … |
1995 | En cours (au 25 janvier 2015) |
Pierre Latour | PS | Gérant de société |
Les données manquantes sont à compléter. |
Saint-Barthélemy relève du conseil de prud'hommes de Dax, du tribunal de commerce de Dax, du tribunal administratif de Pau, de la cour administrative d'appel de Bordeaux, de la cour d'appel de Pau, de la cour d'assises des Landes, du tribunal d'instance de Dax, du tribunal de grande instance de Dax, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale des Pyrénées-Atlantiques, du tribunal paritaire des baux ruraux de Bayonne, du tribunal de Dax.
Idéalement située à proximité immédiate de l'agglomération bayonnaise, Saint-Barthélemy enregistre une progression démographique d'environ 10 % par an.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].
En 2019, la commune comptait 419 habitants[Note 8], en augmentation de 6,08 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Le , le conseil municipal décide la construction d'une nouvelle église avec des matériaux neufs, les anciens devant servir à la construction de la maison d'école car pendant les travaux il ne pouvait être conservé l'école située au-dessus du porche de l'église. M. Janots céda le terrain nécessaire pour la salle de classe provisoire en attendant la construction du bâtiment qui servirait de mairie et d'école. La maison du Port appartenant à M. Laforcade fut louée pour le logement de l'instituteur.
Depuis la fermeture de la classe unique en 1990, Saint-Barthélemy est rattaché à Saint-Martin-de-Seignanx qui dispose de deux écoles maternelles, deux écoles primaires, un collège. (Transport scolaire gratuit)[41].
La participation active et depuis toujours de la population, renforce la vie sociale de la commune, participe à la préservation du patrimoine communal, sa mise en valeur. L'accueil, l'information, ainsi que la promotion touristique de l'ensemble du territoire sont assurés par l'Office de Tourisme Communautaire du Seignanx.
Les cartes et coordonnées GPS sont disponibles sur le site du Pays de Seignanx, Guide des randonnées. Le stationnement et le départ s'effectuent de la mairie, au pied de l'église.
Il existe un fronton récent au bord de l'Adour, il replace celui qui était peint sur le mur nord-ouest de la mairie et dont on peut encore voir le tracé. La pelote est une tradition inscrite sur le blason de la commune.
Il y a trois « ://www.tourisme-landes.com/Centres%20Equestres.html centres équestres »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) à proximité immédiate de Saint-Barthélemy.
Saint-Barthélemy est une paroisse rattachée actuellement à la paroisse Saint Paul du Seignanx du diocèse d'Aire-sur-l'Adour et Dax.
Ancien port de pêche jusqu'au XIXe siècle av. J.-C. siècle, Saint-Barthélemy sur la rive droite est aussi un des ports très actifs où transitent céréales, vins et matières premières acheminés vers Bayonne. Les produits d'importation essentiellement manufacturés remontent l'Adour sur sa zone navigable jusqu'à Saint-Sever[42].
Citée en 1299, cette église en cours d'effondrement a été détruite en 1872. Au cours de la destruction de l'autel, 7 cachets de cire aux armes de cardinaux ont été retrouvés, partiellement ou totalement brisés, mêlés à des ossements. À la demande de M. le baron de Rivières, en 1898, le capitaine de Hoym de Marien de Mont-de-Marsan eut pour mission de retrouver ces cachets et de les décrire. Il est possible d'en retrouver la description dans un ouvrage publié en 1899, Mélanges de littérature et d'histoire religieuses.
Les cachets représentaient les sceaux des cardinaux Jean de la Balue, cardinal d'Angers, ancien favori de Louis XI, emprisonné puis cardinal d'Albano, Jean Jacques Sclafénati évêque de Parme, cardinal du titre de saint Étienne in Coclio Mente, Jérôme de la Rovère archevêque de Turin, cardinal de Toulon, Giuliano della Rovere futur pape Jules II, Oliviero Carafa de Naples, Marcel Riario, Giovanni Colonna.
Joseph Lacouture, Saint-Barthélemy au moyen âge et sous l'ancien régime, Paris, Bulletin de la Société de Borda, , 257 p. (lire en ligne), p. 147 :
Pierre-Eugène Trubert, né le à Paris, décédé le à Biarritz, auditeur au Conseil d'État fut un grand bâtisseur pour Saint-Barthélemy. Après avoir vécu à Paris, il s'installe à Saint-Barthélemy, maison Lapègue, et devient maire le . Malgré les ressources très modestes de la commune, il fit adopter au conseil municipal d'importants travaux dont il assurera la direction et le financement en faisant appel surtout aux notables locaux et riches propriétaires (Monseigneur de Langalerie, Félix Noumès, de Marignan...), à un léger relèvement de l'impôt et en participant largement avec ses propres deniers, tout en mettant à profit ses compétences juridiques et administratives pour vaincre les réticences des représentants de l'État et même obtenir d'eux des aides financières.
C'est ainsi que de 1868 à 1877 il réalisa les constructions suivantes : Une église néo-gothique, un presbytère, une maison commune mairie, école, logement de l'instituteur, un cimetière plus grand. Le coût des travaux dépassait les 100 000 francs-or. Des travaux de voirie importants s'ajoutèrent à ceux déjà effectués dans les années précédentes par les efforts de la population[43]. Construite à l'emplacement de l'ancienne elle est orientée différemment pour lui donner une meilleure assise et domine les Barthes de l'Adour. La première pierre fut bénite le et l'église consacrée le par Monseigneur Pierre-Henri Gérault de Langalerie évêque d'Auch et Monseigneur Louis-Marie Épivent évêque d'Aire-sur-l'Adour.
Des reliques importantes y sont conservées. Selon un relevé effectué en 2006 elles seraient de Saint Barthélemy, émanant de Rome et donnée à Aire-sur-l'Adour le , Saint Clément, Sainte Germaine, Saint François d'Assise, Saint Laurent, Saint Léon, Sainte Marguerite M., Sainte Madeleine, Sainte Marie de l'Incarnation, Sainte Thérèse d'Avila, Saint Vincent de Paul émanant du Supérieur de la Congrégation de la mission A.FIAT, signé aussi par le Père Jean-Gabriel Perboyre et donnée à Paris le par l'intermédiaire de l'évêque d'Aire-sur-l'Adour et Dax, Saint François de Sales émanant de l'évêque d'Annecy, donnée à Aire-sur-l'Adour le , Sainte Jeanne de Chantal, ainsi que trois autres saints[44].
L'existence de ces sceaux ou reliques remarquables dans l'église d'une très petite paroisse met en évidence la présence de familles très influentes et attachées à Saint-Barthélemy, depuis des siècles pour certaines, et très certainement en relation avec le monastère Le Paludar.
L'inventaire général du patrimoine culturel pour la Base Mérimée effectué en 2006 à Saint-Barthélemy, recense, outre l'église, la mairie, le presbytère, neuf maisons remarquables : Deux maisons au bourg dont une avec des latrines extérieures en ciment en forme de tronc d'arbre, les Clèdes, et les maisons des lieux-dits Maisonnave, Palis, Lartigue, l'Oublié, Chalue, Lapègue.
Marcelle Richard, auteure de Les Barthes de l'Adour précise qu'après la consolidation de la digue de l'Adour de nombreuses maisons remarquables ont été construites le long du fleuve. Elles avaient un rez-de-chaussée réservé au stockage de matériel et de bois, un étage habitable qui comprenait généralement la cuisine, un grenier qui pouvait servir à monter les animaux qui n'étaient pas évacués sur les hauteurs.
Au pied de l'église sur le chemin de la maison Lapègue, une table d'orientation précise les différents niveaux des barthes, permet de situer château, île et les premiers sommets des Pyrénées. Elle aide aussi à identifier les oiseaux, insectes et plantes les plus communs.
Un monastère, Le Paludard, est cité lors de la donation faite par Anton d'Albret à son fils. Il était alors rattaché au monastère de La Reule dépendant des bénédictins. Selon les Chanoines V. Dubarat et J. B. Daranatz, un arrêt de la Cour du avait maintenu le prieuré Le Paludar en faveur des religieux de l'ordre de Saint Benoît. En 1910 Le recueil des Abbayes et prieurés de l'ancienne France précisait encore l'existence à Saint-Barthélemy de la Commanderie-hopîtal de l'Ordre de Malte, Le Paludard, donnée à l'évêque de Bayonne[45].
Saint-Barthélemy est inclus dans le site Natura 2000:
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