Tarnos [taʁnɔs] Écouter est une commune française située dans le sud du département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine, dans le canton de Seignanx, aux portes du Pays basque.
Le gentilé est Tarnosien[1].
Commune de l'aire urbaine de Bayonne située dans son unité urbaine sur la Côte d'Argent dans les Landes de Gascogne, elle est limitrophe des Pyrénées-Atlantiques.
Quatrième ville des Landes, située à l'extrême sud-ouest du département[2], Tarnos est une ville de tradition industrielle qui a su préserver un cadre de vie de qualité.
D'une superficie de 2 700 hectares, le territoire communal est composé à 75 % de zones naturelles et agricoles le reste constituant la zone urbaine.
La commune de Tarnos est desservie par des infrastructures majeures : RD 810, RD 817, le port de Bayonne et l'Aéroport de Biarritz-Pays basque à 15 km.
Ce port industriel est également le point de départ des 106 km de plage landaise.
Océan Atlantique | Ondres | |
Boucau (Pyrénées-Atlantiques) |
![]() |
Saint-Martin-de-Seignanx |
Anglet (Pyrénées-Atlantiques) |
Bayonne (Pyrénées-Atlantiques) |
Lahonce (Pyrénées-Atlantiques) |
Quatre quartiers composent la commune de Tarnos[4] :
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Soorts-Hossegor », sur la commune de Soorts-Hossegor, mise en service en 1954[11] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 14,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 125,1 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 37 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[15], à 14,3 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[17].
Tarnos est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 30 communes[21] et 251 520 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[24],[25].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[26]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[27],[28].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (42,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,4 %), zones urbanisées (21,2 %), terres arables (10,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,7 %), zones humides côtières (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %), prairies (1 %), eaux continentales[Note 7] (0,7 %), eaux maritimes (0,6 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Tarnos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) Côtier basque, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[32]. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[33]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1992, 1995, 1999, 2009, 2014 et 2018 et au titre des inondations par remontée de nappe en 2013, 2014 et 2020[34],[30].
Tarnos est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[35],[36].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont un recul du trait de côte et de falaises et des tassements différentiels[37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 911 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 063 sont en en aléa moyen ou fort, soit 53 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999, 2014, 2018 et 2020[30].
La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO, classée seuil haut[39] : Alkion Terminals [Ex LBC Bayonne] (notamment pour le stockage de produits liquides inflammables, de divers acides et de soude caustique et de produits de toxicité aiguë)[40].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
Son nom occitan gascon est Tarnòs[42]. Son nom basque est quant à lui Tarnose[43].
Son nom proviendrait de l’association de Tarinus et du suffixe -os. Tarinus serait le nom d'un homme de l'époque gallo-romaine, propriétaire terrien et se retrouve dans Tarnac. Le suffixe -os signifie domaine, surface, territoire en ibère. Tarnos signifierait ainsi « domaine de Tarinus ».
Les origines de Tarnos sont méconnues. Ses premières mentions remontent au XIIe et au XIIIe siècle. De plus, le Livre d'Or de la cathédrale de Bayonne datant du XIIIe siècle témoigne à plusieurs reprises de l'existence de la paroisse Saint Vincent de Tarnos.
Jusqu'au XVIIIe siècle, Tarnos est une paroisse à l'habitat dispersé sur plusieurs hameaux et grands domaines : Ordozon, Garros, Romatet, Estiey, Boucau,... Son économie est principalement tournée vers l'agriculture et repose sur la culture et l'élevage traditionnels.
Au XIXe siècle, Tarnos amorce son entrée dans l'ère industrielle et devient au début du XXe siècle le premier pôle du monde ouvrier landais.
L'église fortifiée du centre-ville est une ancienne commanderie-hôpital des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Édifiée au XIIe siècle, elle servait principalement à l'accueil des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle qui suivaient le chemin du littoral.
Jusqu'au XVIe siècle, l’Adour traversait Tarnos du sud au nord pour se jeter à Vieux Boucau. Louis de Foix décide de détourner le fleuve et de couper son orientation au nord en construisant une digue et ainsi l’obliger à se jeter dans l’Océan tout proche. La nouvelle embouchure est ouverte le .
En 1855, le tracé de la voie qui traverse tout le territoire de Tarnos entraîne la création d’une gare au quartier du Boucau. L’accès maritime et la voie ferrée vont donner un nouvel élan économique. C’est Napoléon III qui décide en 1857 de détacher de la commune de Tarnos, deux sections cadastrales de Boucau et de Romatet pour créer la ville de Boucau, avant port de Bayonne.
L’amélioration des accès maritimes, la desserte ferroviaire, la proximité de l’Espagne avec ses gisements de minerai de fer de Biscaye vont conduire à l’implantation de l’usine des Forges de l'Adour en 1881, spécialisée dans la production de rails et accessoires des voies ferrées.
Cette industrialisation subite mais remarquable va entraîner une expansion économique et une poussée démographique sans précédent sur la commune.
Après la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre d'un accord avec la Commission centrale de l’enfance auprès de l'Union des juifs pour la résistance et l'entraide (UJRE), Tarnos accueille chaque année jusqu'en 1973 une colonie de vacances d'enfants juifs orphelins de parents morts en déportation ou fusillés[44],[45].
Période | Identité | Parti | Qualité |
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avant le | Joseph Destremaut | ||
du au | Charles Lalanne | ||
du au | Pierre Castillon | ||
du au | Bernard Duboscq | ||
du au | Joseph Mege | ||
du au | Salvat Lalanne | ||
du au | Paul Adoue | ||
du au | Pierre Lacouture | ||
du au | Jean Séverin-Rouy | ||
du au | Joseph Bernettes | ||
du au | Charles de Lalande | ||
du au | Jean-Baptiste Devert | ||
du au | Maurice Labrouche | ||
du au | François Graciet | PCF | Militant socialiste |
du au | Pierre Dufourcet | PCF | |
du au | Adolphe Pomade | ||
du au | Pierre Dufourcet | PCF | Destitué[46] |
du au | Jean-Baptiste Sanglan | PCF | Adjoint faisant fonction de Maire |
du au | Alexandre Pereyre | PS | |
du au | Jean Bébé | PCF | Ouvrier puis petit exploitant agricole[47] |
du au | Joseph Biarrotte | PCF | Ouvrier aux Forges de l'Adour |
du au | Charles Durroty | PCF | Déporté à Sachsenhausen en 1943, mort en déportation |
du au | Joseph Biarrotte | PCF | Ancien ouvrier |
du au | Maurice Daugareil | Président de la Délégation spéciale nommé par le préfet et maintenu par le régime de Vichy | |
du au | Albert Castets | PCF | Ouvrier aux Forges de l'Adour puis représentant de commerce[48] |
du au | Joseph Biarrotte | PCF | Ancien ouvrier, ancien déporté à Buchenwald[49] |
du au | Jean André Maye | PCF | Conseiller général du canton de Saint-Martin-de-Seignanx (1964-1988) |
du au | Pierrette Fontenas | PCF | Conseillère générale du canton de Saint-Martin-de-Seignanx (1988-2008) Présidente de la communauté de communes du Seignanx (-2008) |
depuis le | Jean-Marc Lespade | PCF | Conseiller départemental du canton du Seignanx (2015-) Vice-Président de la communauté de communes du Seignanx (-2014) et depuis 2020 |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[50].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51],[Note 8]
En 2019, la commune comptait 12 634 habitants[Note 9], en augmentation de 2,97 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 315 | 1 327 | 1 555 | 2 002 | 2 324 | 2 514 | 2 651 | 2 760 | 2 937 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 112 | 1 657 | 1 738 | 1 788 | 1 739 | 1 796 | 2 530 | 2 645 | 3 071 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 617 | 3 630 | 3 774 | 3 902 | 4 087 | 4 250 | 4 012 | 3 911 | 4 255 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 813 | 5 054 | 6 959 | 8 219 | 9 099 | 10 076 | 11 413 | 12 007 | 12 363 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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12 634 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La densité de population de Tarnos est passée de 192,5 à 449,3 habitants par kilomètre carré de 1968 à 2009.
Année | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2009 |
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Densité de population | 192,5 | 265,0 | 313,0 | 346,5 | 383,6 | 449,3 |
Jusqu’à la moitié du XIXe siècle avant l’arrivée du chemin de fer, l’activité économique de Tarnos se concentre autour des produits de la pêche (la baleine…) de la polyculture issues des métairies (céréales, vignes, et vergers, maraîchage…). Quelques moulins à eau fonctionnaient sur les ruisseaux rejoignant l’Adour. L’exploitation des pins fournit résine et térébenthine et goudrons à la Marine Royale. Plusieurs tuileries fabriquaient des brises et des tuiles.
La commune possède 6 km de littoral atlantique, dont les plages dites du Métro et la Digue (surveillées en été). Les baigneurs préfèrent la première car la plage du Métro propose de nombreux services (une antenne de l' Office de tourisme du Seignanx, restaurant de plage, écoles des surf, location vélos, parking, desserte bus...). Les promeneurs préfèrent la seconde puisque la digue -un mur de béton d'1 kilomètre qui plonge droit dans l'océan- offre un panorama exceptionnel sur les côtes Basque et Landaise. Hôtel, village vacances, campings, chambres d'hôtes permettent d'y séjourner toute l'année.
Les lignes 2, 30, 40, 42 et 48 du réseau de bus Chronoplus, géré par Transdev agglomération de Bayonne, desservent Tarnos en la reliant aux autres communes de l'agglomération : Anglet, Bayonne, Biarritz, Bidart, Boucau et Saint-Pierre-d'Irube[54]. Des lignes complémentaires ouvrent en été, pour rejoindre la plage du Métro. Un trambus inauguré en 2020 permet d'optimiser les déplacements du centre ville vers Bayonne.
297 odonymes recensés à Tarnos au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Impasse | Montée | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Square | Venelle | Autres | Total |
67 | 10 [N 1] | 1 [N 2] | 30 | 0 | 57 | 0 | 0 | 10 | 0 | 9 | 107 [N 3] | 2 [N 4] | 1 [N 5] | 3 [N 6] | 297 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap | |||||||||||||||
La Voie verte du littoral atlantique aboutit à Tarnos-Plages[55].
Le Chemin de Compostelle passe par Tarnos-Plages où les pèlerins peuvent faire étape en village de vacances.
Étape précédente Ondres |
Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle Voie de Soulac |
Étape suivante Bayonne |