Saint-Aubin-les-Forges est une commune française située dans le département de la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Aubin.
Saint-Aubin-les-Forges | |
![]() Mairie de Saint-Aubin-les-Forges. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Nièvre |
Arrondissement | Cosne-Cours-sur-Loire |
Intercommunalité | Communauté de communes Les Bertranges |
Maire Mandat |
Bruno Verrain 2020-2026 |
Code postal | 58130 |
Code commune | 58231 |
Démographie | |
Population municipale |
392 hab. (2019 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 08′ 29″ nord, 3° 12′ 08″ est |
Altitude | Min. 195 m Max. 333 m |
Superficie | 26,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nevers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Charité-sur-Loire |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | saintaubin.e-monsite.com |
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Saint-Aubin-les-Forges est une bourgade de la Nièvre, située à l'ouest du département.
La commune regroupe les hameaux, habitations isolées et lieux-dits suivants : les Brûlés, Chamilly, les Comtes, Crot Canard, la Douée, les Esserts, les Fontaines, la Forêt, Forgebas, Forge Neuve, Frasnay, la Gauthiérie, la Grande Mare, les Grandes Vallées, la Grange Neuve, le Gué de la Chaise, les Hapériaux, la Limantonnerie, la Mirandole, Montivert, les Murailles, Palissonnet, la Rioterie, les Petites Vallées, Pierre des Élus, la Pinauderie, la Roche, les Roses, Villemaigre et Vingeux[1].
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Raveau | Murlin | Beaumont-la-Ferrière | ![]() |
Chaulgnes | N | Poiseux | ||
O Saint-Aubin-les-Forges E | ||||
S | ||||
Parigny-les-Vaux | Guérigny |
Saint-Aubin-les-Forges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,1 %), prairies (33,2 %), terres arables (4,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Au fil du temps, la commune apparaît sous différents noms : Saint-Aulbin (1478), Saint-Aulbin-sous-Frasnay-les-Chanoines (1762), Val-Challier (pendant la Révolution) et Saint-Aubin-sur-Nièvre.
La première mention connue du nom de la commune remonte à 1355 : Sanctus-Albinus (censier du chapitre de Nevers)[9].
La fondation du village ne serait pas antérieure au XIIIe siècle et la commune devrait son nom à une chapelle construite à cette époque.
À la Révolution, l’église et le presbytère sont vendus comme biens nationaux. Il n’y a plus de service religieux dans la commune pendant de nombreuses années. En 1840, une modeste église, sans grand caractère, est construite au bourg[10].
La fondation de l’école des garçons remonte à 1843, celle des filles à 1873. Chacune compte à la fin du XIXe siècle une seule classe : celle des garçons a 95 élèves, celle des filles 70.
La première route traversant le bourg, conduisant de Guérigny à Entrains-sur-Nohain, aujourd’hui la D. 117, date de 1865. Il n’y avait auparavant que des chemins ruraux[11].
La commune a abrité une industrie métallurgique, à laquelle elle doit en partie son nom. Le site de Forgebas est mentionné pour la première fois en 1734 mais est certainement bien antérieur. La forge était capable de fabriquer des ancres de 1000 à 2000 kg. On y trouvait onze logements pour les ouvriers. Le site de Forgebas est abandonné dans les années 1870[12]. À la fin du XIXe siècle, la commune compte six moulins (cinq sur la Nièvre et un sur la Douée).
En 1872, alors que le nombre d'habitants s'élève à 1094, on trouve sur le territoire communal sept cabaretiers, trois épiciers, trois sabotiers, deux maréchaux, deux charrons, un armurier... mais la population laborieuse est composée pour l'essentiel de cultivateurs et, surtout, de manœuvres. Une vingtaine de familles ont en nourrice un petit Parisien, placé là par l’hospice de Nevers[13].
Tout au long du XXe siècle, la population ne cesse de décroître, atteignant son étiage en 1990 avec 368 habitants. Une légère remontée se fait depuis sentir : en 2014, la commune compte 418 habitants.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1925 | 1944 | Louis Viquenault | SFIO | Ouvrier bûcheron, syndicaliste CGT Conseiller d'arrondissement (1925-1940) |
avant 1981 | ? | Jean-Pierre Doumer | Droite | |
? | ? | Mme Charmant | PS | |
juin 1995 | mars 2001 | Marcel Charmant | PS | Cadre de Compagnie d'assurance député (1988-1992) - sénateur (1992-2001) conseiller régional (1993-1995) conseiller général du canton de Nevers-Est (1993-2011) président du conseil général (2001-2011) |
mars 2001 | mars 2008 | Philippe Legrand | ||
mars 2008 | mars 2020 | Annie Vaillant | Employée | |
mars 2020 | En cours | Bruno Verrain | Retraité | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 392 habitants[Note 3], en diminution de 8,2 % par rapport à 2013 (Nièvre : −5 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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611 | 650 | 881 | 938 | 1 082 | 1 138 | 1 146 | 1 126 | 1 124 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 099 | 1 110 | 1 160 | 1 094 | 1 104 | 1 102 | 1 096 | 983 | 913 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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836 | 831 | 812 | 737 | 683 | 607 | 567 | 544 | 558 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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523 | 511 | 510 | 406 | 368 | 403 | 447 | 439 | 439 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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409 | 392 | - | - | - | - | - | - | - |
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