Saint-Arcons-de-Barges est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Saint-Arcons-de-Barges | |
![]() Chemin du cimetière à l'église | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Le Puy-en-Velay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles |
Maire Mandat |
Lionel Bruchet 2020-2026 |
Code postal | 43420 |
Code commune | 43168 |
Démographie | |
Population municipale |
116 hab. (2019 ![]() |
Densité | 7,5 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 50′ 25″ nord, 3° 55′ 25″ est |
Altitude | Min. 825 m Max. 1 342 m |
Superficie | 15,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Velay volcanique |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune de Saint-Arcons-de-Barges se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. La commune est limitrophe du département de l'Ardèche.
Elle se situe à 37 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 30 km de Cussac-sur-Loire[2], bureau centralisateur du canton du Velay volcanique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Barges (2,3 km), Arlempdes (2,9 km), Vielprat (3,0 km), Saint-Paul-de-Tartas (4,2 km), Salettes (4,3 km), Lafarre (5,3 km), Coucouron (5,5 km), Goudet (5,5 km).
Le village est isolé : la seule route le desservant est la D532, qui rejoint la D53 traversant la partie sud de la commune, en chemin vers Barges (à l'ouest) et vers Coucouron (au sud-est) et Saint-Paul-de-Tartas (au sud)[4].
Arlempdes | Vielprat | |
Barges | ![]() |
Lafarre |
Saint-Paul-de-Tartas | Coucouron (Ardèche) |
Saint-Arcons-de-Barges est arrosé par la Méjeanne, petit cours d'eau d'environ 17,5 km qui prend source à Lavillatte et Issanlas (Ardèche), entre sur la commune au moulin de Montbel au sud-est, en ressort au nord à la confluence avec le ruisseau des Outilles et rejoint la Loire entre Vielprat et Arlempdes[4].
Le ruisseau des Orilles prend source au lieu-dit le Pommier sur Saint-Arcon, et remonte vers le nord-ouest pour servir de limite de commune avec Vielprat sur environ 710 m[4].
Le village domine, sur son côté nord, la confluence avec le ruisseau de Barges venant de l'ouest et qui, 350 m avant de rejoindre la Méjeanne, reçoit en rive droite les eaux réunies du ruisseau du Passadou et du ru du Mas[4].
Saint-Arcons-de-Barges est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[I 2],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,1 %), prairies (33 %), zones agricoles hétérogènes (28,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 165, alors qu'il était de 163 en 2013 et de 159 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 34,5 % étaient des résidences principales, 65,5 % des résidences secondaires et 0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,6 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Arcons-de-Barges en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (65,5 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 89,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (94,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Saint-Arcons-de-Barges[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 34,5 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 65,5 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 0 | 12,4 | 8,2 |
La commune de Saint-Arcons-de-Barges est membre de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Costaros. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Velay volcanique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Jean Aurand | ||
mars 2008 | En cours (au 28 août 2014) |
Lionel Bruchet[10] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 116 habitants[Note 4], en diminution de 3,33 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 387 | 510 | 613 | 664 | 657 | 701 | 700 | 680 | 700 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
692 | 713 | 727 | 737 | 783 | 751 | 770 | 722 | 770 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
781 | 783 | 738 | 638 | 627 | 552 | 541 | 508 | 432 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
394 | 328 | 265 | 192 | 167 | 118 | 126 | 124 | 113 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
121 | 116 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 17,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 50,1 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 62 hommes pour 56 femmes, soit un taux de 52,54 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,8 |
13,1 | 75-89 ans | 14,6 |
37,7 | 60-74 ans | 32,7 |
24,6 | 45-59 ans | 18,2 |
9,8 | 30-44 ans | 12,7 |
6,6 | 15-29 ans | 1,8 |
8,2 | 0-14 ans | 18,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 13] | 7,5 % | 9,2 % | 5,6 % |
Département[I 14] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 15] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 55 personnes, parmi lesquelles on compte 75,9 % d'actifs (70,3 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 24,1 % d'inactifs[Note 5],[I 13]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 16]. Elle compte 28 emplois en 2018, contre 25 en 2013 et 29 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 41, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 42,6 %[I 17].
Sur ces 41 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 27 travaillent dans la commune, soit 68 % des habitants[I 18]. Pour se rendre au travail, 50 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 15 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 34,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 19].
Église romane des 12e, XVe et XVIe siècles. Au chevet roman a été ajouté une nef gothique, complété au XVe siècle par une façade ouest à clocher-mur. Intérieur, décors et aménagement du XIXe siècle. Église sous le vocable de Notre-Dame de l'Assomption. Le : l'église en totalité, le cimetière avec son enfeu, et le mur de clôture, sont inscrits Monuments historiques.
Grotte de la Beaume avec source miraculeuse et sanctuaire marial.
Château du Villard du XVIe siècle remanié au XIXe siècle (privé).
Le Marconnès : dans une bâtisse (Capitainerie) remontant au XVIe siècle, hôtel, restaurant, bar, terrasse, camping, et piscine.
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