Goudet est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Ne doit pas être confondu avec Goude.
Goudet | |
La Loire et le château de Beaufort. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Le Puy-en-Velay |
Intercommunalité | Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal |
Maire Mandat |
Didier Bourdelin 2020-2026 |
Code postal | 43150 |
Code commune | 43101 |
Démographie | |
Population municipale |
57 hab. (2019 ![]() |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 53′ 24″ nord, 3° 55′ 35″ est |
Altitude | Min. 733 m Max. 1 018 m |
Superficie | 4,5 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Le Puy-en-Velay (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Mézenc |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://village-goudet.com/ |
modifier ![]() |
Dans le village, on distingue le clocher avec ses tuiles polychromes, jaunes, vertes et rouges disposées en écailles. Le village est traversé par deux ruisseaux, l’Holme et la Fouragette, qui se jettent dans la Loire qui, elle aussi, traverse une partie du village. Elle prend sa source à 35 kilomètres en amont, au mont Gerbier de Jonc.
De part et d’autre des plages de sable de la Loire, on trouve des orgues basaltiques.
La commune de Goudet se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 30 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 51 km du Chambon-sur-Lignon[2], bureau centralisateur du canton du Mézenc dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Saint-Martin-de-Fugères (2,0 km), Arlempdes (2,7 km), Salettes (4,3 km), Vielprat (4,5 km), Alleyrac (4,8 km), Saint-Arcons-de-Barges (5,5 km), Costaros (6,0 km), Le Brignon (6,3 km).
Le Brignon | Saint-Martin-de-Fugères | |
![]() |
||
Arlempdes | Salettes |
Goudet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[I 2],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,3 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), prairies (5,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 128, alors qu'il était de 128 en 2013 et de 125 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 23,4 % étaient des résidences principales, 70,4 % des résidences secondaires et 6,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,1 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Goudet en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (70,4 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,5 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Goudet[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 23,4 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 70,4 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,2 | 12,4 | 8,2 |
Le berceau du village actuel avec sa petite place, le Marchadial, le Balcon, la Grande Rue, la route de Salettes est appelé la « Bourgeade ».
Aux alentours, le Rénier au-dessus des Orgues, le Chambonnet, les Cousserts, la Valette, les Ribeyroux, Bonnefont, les Pradeaux, Chantegrail, le Roule, les Iversins, etc.
On présume que l’établissement du village remonte à l’époque romaine. En effet, le pont de la Loire était dans l’Antiquité un important point de passage du fleuve.
Ainsi les légions romaines stationnées sur le plateau (camp celtique d’Antoune) surveillaient l’ouvrage privilégié à partir d’un poste de garde fixe situé sur le rocher du Pipet (la tour du Pipet).
Vers l’an 850 fut fondé un ermitage par un personnage nommé Didier, après avoir été en partie démoli il a donné place à un quartier de Goudet appelé le Clos (on retrouve dans ce quartier des traces de cet ermitage).
En 869, le roi de France Charles le Chauve ratifie le don, fait à l'abbé Geilon et aux moines de Saint-Philibert, du lieu nommé Godit, dans le diocèse du Puy, pour y fonder un monastère[7].
Au XIIIe siècle, Goudet deviendra une place forte grâce au château de Beaufort, il sera détruit durant la guerre de Cent Ans. Reconstruit au XVe siècle, il défendra Goudet pendant les guerres de religions.
Au XIXe siècle Goudet vivait de trois activités : l'agriculture (élevage), la dentelle à carreau dite du Puy et la fabrique de chapeaux (feutres) en poil de chèvres.
Le , Goudet est dévasté par la montée des eaux des ruisseaux qui s’échappent de leur lit et traversent le village, envahissant les maisons.
La commune de Goudet est membre de la communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Julien-Chapteuil. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Mézenc pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1958 | 1965 | M. Giraud | Restaurateur | |
1965 | 1977 | Sylvain Robert | Menuisier | |
1977 | 1983 | Émile Senac | Restaurateur | |
1983 | 2001 | Raymond Massebeuf | Agriculteur | |
2001 | 2008 | Georges Aubard | DVD | |
2008 | 2014 | Marc Piguet | Professeur de lettres en retraite | |
2014 | 2020 | Joël Lacour[10] | ||
2020 | En cours | Didier Bourdelin[11] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 57 habitants[Note 5], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
443 | 539 | 582 | 540 | 563 | 552 | 513 | 602 | 542 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
562 | 548 | 541 | 549 | 518 | 510 | 510 | 506 | 503 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
485 | 398 | 357 | 285 | 275 | 258 | 223 | 155 | 145 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
103 | 92 | 82 | 80 | 65 | 63 | 62 | 62 | 56 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
60 | 57 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 20 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,7 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 33 hommes pour 25 femmes, soit un taux de 56,9 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (49,13 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 3,8 |
5,9 | 75-89 ans | 15,4 |
29,4 | 60-74 ans | 30,8 |
26,5 | 45-59 ans | 15,4 |
14,7 | 30-44 ans | 19,2 |
8,8 | 15-29 ans | 7,7 |
14,7 | 0-14 ans | 7,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 13] | 11,8 % | 11,1 % | 8,3 % |
Département[I 14] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 15] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 35 personnes, parmi lesquelles on compte 66,7 % d'actifs (58,3 % ayant un emploi et 8,3 % de chômeurs) et 33,3 % d'inactifs[Note 6],[I 13]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était supérieur à celui de la France en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 16]. Elle compte 17 emplois en 2018, contre 16 en 2013 et 19 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 24, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,8 %[I 17].
Sur ces 24 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 40 % des habitants[I 18]. Pour se rendre au travail, 64 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4 % les transports en commun, 20 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 19].
La Loire qui traverse une partie du village offre de nombreuses plages, qui permettent de profiter du soleil, de la baignade et du canotage, certaines situées en aval et en amont permettant l'isolement et la tranquillité.
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