Saint-Amans-du-Pech est une commune française située dans le nord-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Quercy Blanc, correspondant à la partie méridionale du Quercy, devant son nom à ses calcaires lacustres du Tertiaire.
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Saint-Amans-du-Pech | |
![]() Mairie de Saint-Amans-du-Pech. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn-et-Garonne |
Arrondissement | Castelsarrasin |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Serres en Quercy |
Maire Mandat |
Bernard Regnard 2020-2026 |
Code postal | 82150 |
Code commune | 82153 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Amantois |
Population municipale |
226 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 19′ 02″ nord, 0° 53′ 24″ est |
Altitude | 300 m Min. 99 m Max. 228 m |
Superficie | 6,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Agen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays de Serres Sud-Quercy |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Petite Séoune, la Tancanne et par deux autres cours d'eau.
Saint-Amans-du-Pech est une commune rurale qui compte 226 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 512 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Agen. Ses habitants sont appelés les Saint-Amantois ou Saint-Amantoises.
Commune située dans le Quercy sur la route départementale 656 reliant Agen à Cahors. Elle est limitrophe du département de Lot-et-Garonne.
Massoulès (Lot-et-Garonne) |
Saint-Beauzeil | |
Massels (Lot-et-Garonne) |
![]() |
Roquecor |
Blaymont (Lot-et-Garonne) |
Beauville (Lot-et-Garonne) |
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Petite Séoune, la Tancanne, le ruisseau de Vinzelle et par un petit cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Petite Séoune, d'une longueur totale de 28,4 km, prend sa source dans la commune de Montaigu-de-Quercy et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la Séoune à Puymirol, après avoir traversé 12 communes[4].
La Tancanne, d'une longueur totale de 19 km, prend sa source dans la commune de Saint-Beauzeil et s'écoule d'est en ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le Boudouyssou à Penne-d'Agenais, après avoir traversé 8 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montaigu », sur la commune de Montaigu-de-Quercy, mise en service en 1992[12] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[13],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 840,5 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, mise en service en 1885 et à 50 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[16] à 14 °C pour 1991-2020[17].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].
Saint-Amans-du-Pech est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (77,4 %), terres arables (11,8 %), prairies (5,6 %), forêts (5,2 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Saint-Amans-du-Pech est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Petite Séoune et la Tancanne. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[26]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2007[27],[24].
Saint-Amans-du-Pech est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 140 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 140 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Raymond Mazet | MRG | |
mars 2001 | 2014 | Jean Mazet | PRG | |
mars 2014 | mai 2020 | Christian Durand | TGS | |
2020 | En cours | Bernard Regnard | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2019, la commune comptait 226 habitants[Note 8], en augmentation de 11,88 % par rapport à 2013 (Tarn-et-Garonne : +4,13 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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353 | 495 | 486 | 450 | 496 | 512 | 493 | 496 | 480 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
456 | 456 | 411 | 400 | 369 | 358 | 360 | 370 | 329 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 305 | 249 | 263 | 247 | 260 | 229 | 231 | 233 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
207 | 211 | 195 | 200 | 165 | 184 | 189 | 202 | 222 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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226 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Jean-Luc Delpech, coureur cycliste professionnel : équipe cycliste Bretagne-Jean Floc'h, équipe cycliste Bretagne Armor Lux, équipe cycliste Bretagne-Schuller.
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Blason | Écartelé: au 1er d'azur à la fleur de lis d'or, au 2e et au 3e d'or plain, au 4e d'azur à la fontaine du lieu d'or, maçonnée de sable et jaillissante d'argent; à la barre d’argent chargée de deux empreintes de pas de sable [dits de Roland] et brochant sur le tout.
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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