Saint-Allouestre [sɛ̃talwɛstʁ] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Saint-Allouestre | |
L'église Saint-Arnould. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Pontivy |
Intercommunalité | Communauté de communes Centre Morbihan Communauté |
Maire Mandat |
Gérard Le Roy 2020-2026 |
Code postal | 56500 |
Code commune | 56204 |
Démographie | |
Population municipale |
632 hab. (2019 ![]() |
Densité | 38 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 38″ nord, 2° 43′ 19″ ouest |
Altitude | Min. 72 m Max. 162 m |
Superficie | 16,48 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Moréac |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://stallouestre.fr/ |
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Le chef-lieu de la commune de Saint-Allouestre se trouve à vol d'oiseau à 14 km au sud-ouest de la ville de Josselin, à 25 km au sud-est de Pontivy et à 27 km au nord de Vannes. La commune est située en Basse-Bretagne, mais à la limite avec le pays Gallo.
La commune a une superficie de 1 648 hectares. Le principal cours d'eau de la commune est la Claie, qui prend sa source sur la commune, à proximité du village de Kersimon. La commune est légèrement vallonnée, l'altitude variant de 72 m à 162 m. La commune est traversée selon un axe ouest-est par la route Nationale 164, qui contourne le bourg par le nord. L'habitat est dispersé et la plupart des hameaux possèdent un nom à consonance bretonne.
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Granite, schiste micacé au nord-est.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bignan », sur la commune de Bignan, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 010,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 32 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[11] à 12,4 °C pour 1991-2020[12].
Saint-Allouestre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), prairies (12,9 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
La commune est appelée Saint-Allouestre [sɛ̃talwɛstʁ] (nom officiel, utilisé en français) ou Sant-Aleustr [sãdəlˈøʃtʁ] (nom breton)[20],[21],[22].
Le nom est attestée sous les formes Saint Argoestle en 1280, Saint Arnoulf en 1387, Saint Alouestre en 1406, Saint Anouestre en 1422, et Saint Allouestre en 1554[21]. Ce hagiotoponyme fait référence à Saint Alor de Quimper.
Saint Allouestre était à l'origine le saint protecteur des alevins et des alevineurs (an alaer signifie « l'alevineur » en breton) en raison de la proximité de son nom avec celui-ci.
En 1280, Pierre de Tronchâteau, chevalier, seigneur de Tronchâteau, vendit cette terre à Geoffroy de Rohan[23].
En 1400, le manoir de Kerjualan appartenait à Jean Loret, Bernac appartenait à Léon Chesney et La Ferrière, à Pierre de Lantivi, sieur de La Ferrière[23].
La paroisse de Saint-Allouestre, y compris sa trève de Buléon, comptait 1500 communiants à la fin du XVIIIe siècle, à la veille de la Révolution française[23].
La superficie totale de la commune selon le cadastre était de 1648 ha, 17 ares dont terres labourables 657 ha, prés et pâturages 124 ha, bois 25 ha, landes et incultes 798 ha. On y parlait le breton[23]. On pouvait encore voir au début du XIXe siècle les restes des 4 colonnes rondes en pierre de taille des fourches patibulaires de la juridiction de Kermeno. Elles étaient établies sur une colline assez élevée nommée La Montagne de Justice. Tous les fiefs de Saint-Allouestre relevaient sous l'Ancien Régime, de la juridiction de Kermeno, qui appartenait elle-même au duché-pairie de Rohan[23].
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Les armoiries de Saint-Allouestre se blasonnent ainsi :
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | 1943 | M. La Labourier | Conseiller d'arrondissement (1934-1940) | |
1943 | 1959 | Joseph Marot | ||
1960 | 1983 | Basile Picaud | ||
1971 | 2014 | Joseph-André Picaud | - | Retraité |
2014 Réélu en 2020[24] |
En cours | Gérard Le Roy | Cadre retraité | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Saint-Allouestre compte depuis le dernier recensement 640 habitants contre 507 en 1990. Cet accroissement trouve sa source dans sa situation géographique exceptionnelle en bordure de la nationale 24, à proximité immédiate des entreprises du secteur agroalimentaire, et dans la volonté de ses élus de développer son parc de logements locatifs notamment publics.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].
En 2019, la commune comptait 632 habitants[Note 6], en augmentation de 1,94 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
802 | 774 | 874 | 797 | 843 | 890 | 860 | 930 | 868 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
904 | 863 | 928 | 862 | 938 | 960 | 995 | 979 | 1 003 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
984 | 961 | 977 | 917 | 908 | 923 | 854 | 820 | 725 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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668 | 609 | 552 | 517 | 507 | 532 | 611 | 633 | 620 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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634 | 632 | - | - | - | - | - | - | - |
Deux édifices ont précédé l'église actuelle. Celle-ci a été agrandie en 1569, puis, menaçant d'effondrement a été reconstruite en 1857 sous le rectorat de M. Bellec. Elle s'étend en croix latine. L'entrée en façade plein cintre est surmontée d'un fronton triangulaire et encadrée de deux pilastres toscans. Au sommet du chœur s'élève un clocheton de pierre à pile carrée. Une sacristie à cinq pans complète l'édifice. Elle a été rénovée en 1971 et les vitraux ont été restaurés il y a une dizaine d'années.
Saint Michel (XVIe siècle). Cette statue en bois polychrome dorée provient de la chapelle Saint-Michel de Trégouët, démolie en 1938. Elle est du même style que la statue de la chapelle Saint-Michel de Guéhenno. Saint Michel en guerrier porte un coup fatal au dragon étendu à ses pieds. Le saint pesant également les âmes lors du jugement dernier porte une balance.
Le Retable(XVIe siècle). En bois doré et peint, ce retable provient de l'ancienne église et couvre tout le mur de chevet. Il est orné d'un tableau figurant l'annonciation à Marie, de colonnes de faux marbre surmontées de chapiteaux corinthiens (cf. feuilles d'acanthe) et de guirlandes végétales. La statue de saint Jean Baptiste (1641), celle de sainte Anne, ainsi que les représentations en médaillon de saint Pierre et de saint Paul complètent l'ensemble.
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