Sainpuits est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,5% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (88,3%), forêts (9%), zones urbanisées (1,5%), zones agricoles hétérogènes (1,2%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Sainpuits est citée sous le toponyme latin: Sanus Puteus[8] en 1172, signifiant en français: eau saine.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 312 habitants[Note 2], en diminution de 1,89% par rapport à 2013 (Yonne: −1,69%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
699
634
706
742
809
847
885
927
981
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
945
899
930
916
879
883
843
752
701
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
690
686
711
608
568
587
573
557
633
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
513
574
421
352
321
299
326
330
320
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
315
312
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Vue du château des Barres.
Article détaillé: Liste des monuments historiques de l'Yonne.
Le village est dominé par l'église Sainte-Marie-Madeleine. Elle remplace un édifice du XIIesiècle. Sa nef date du XVesiècle et du début du XVIesiècle. Sa tour-clocher présente un portail de style flamboyant du XVIesiècle.
La Chapelle Notre-Dame de Lorette et son enclos fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [19].
De plus, le château des Barres fait l'objet, lui aussi, d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le [20].
Chapelle du cimetière.
L'église du village.
Le calvaire.
Le château de Flacy.
Personnalités liées à la commune
La place Charles-de-Gaulle à Sainpuits.
Claude-Étienne, baron Chaillou des Barres (1784-1857), préfet napoléonien, conseiller général de l'Yonne.
Pierre, Henri, Ernest de Kergorlay (né le à Paris, mort le à Sainpuits), député de la Haute-Loire (1881-1885 et 1889-1893), auditeur au conseil d’État.
Gérard Vée (1912 -1986), homme politique français est né à Sainpuits. Il fut résistant, dirigeant agricole au sein du Parti socialiste, fondateur de plusieurs organes de presse, puis député SFIO du département de l'Yonne de 1946 à 1951,avant de devenir conseiller général du canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye.
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de l'Yonne.
Blason
Tiercé en pairle renversé: au 1er d'azur à trois casques romains d'or, au 2e d'or au vase à parfum de gueules, au 3e de sinople au puits d'argent[21].
Détails
Les casques romains évoquent l'ancienne voie romaine traversant la commune, le vase à parfum est un attribut de sainte Marie-Madeleine, patronne de la commune et enfin le puits, renvoie au nom de la commune. Armoiries composées par Jean-François Binon, adoptées par la municipalité le .
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne), p.1098, entrée no20659.
Nobiliaire de Nivernais, Villenaut, 1900
3 E 8 / 142 - Archives du notaire Louis Voullereau - Archives départementales de la Nièvre
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