Saillat-sur-Vienne (Salhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saillat-sur-Vienne | |
L'installation ENGIE dans l'usine Smurfit Kappa. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Rochechouart |
Intercommunalité | Communauté de communes Porte Océane du Limousin |
Maire Mandat |
Pascal Cluzeau 2020-2026 |
Code postal | 87720 |
Code commune | 87131 |
Démographie | |
Population municipale |
812 hab. (2019 ![]() |
Densité | 129 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 52′ 19″ nord, 0° 48′ 57″ est |
Altitude | Min. 153 m Max. 254 m |
Superficie | 6,29 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Junien |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Étagnac (Charente) |
Saint-Junien | |
Chassenon (Charente) |
![]() |
Chaillac-sur-Vienne |
Rochechouart |
La commune se situe en bordure d'un cratère météoritique, formé il y a environ 200 millions d'années, l'astroblème de Rochechouart-Chassenon.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressortit du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rochechouart », sur la commune de Rochechouart, mise en service en 1967[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 953,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 34 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,4 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[14].
Saillat-sur-Vienne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (60,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,8 %), forêts (22,9 %), prairies (14,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,7 %), zones urbanisées (10,9 %), terres arables (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), eaux continentales[Note 7] (1,6 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saillat-sur-Vienne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vienne et la Gorre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[23],[21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vienne d'Aixe à Saillat », approuvé le [24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 37,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
La commune est en outre située en aval des barrages de Lavaud-Gelade, dans la Creuse, de Saint-Marc et de Vassivière, des ouvrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saillat-sur-Vienne est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Saillat n'était autrefois qu'un petit village dépendant de Chaillac-sur-Vienne[30]. En 1875 a lieu la création de la ligne de chemin de fer entre Limoges et Angoulême. Saillat est dotée d'une gare qui porte son nom. Dès lors l'importance du village grandit, avec sa population, et la création près de lui d'une papeterie qui aura un grand avenir. La population de Chaillac-sur-Vienne se divise vite en deux groupes distincts d'habitants, les agriculteurs de l'Est et les ouvriers de l'Ouest.
Dans les années 1920, les ouvriers de l'usine, en grève, la détériorent. Les entrepreneurs de l'usine présentent la facture des réparations à la mairie de Chaillac-sur-Vienne. Les agriculteurs de l'est ne veulent pas la payer pour les ouvriers de l'ouest. La scission entre les deux populations se conclut par la création de la commune de Saillat par démembrement de Chaillac-sur-Vienne, le . La nouvelle commune n'avait pas d'église. Elle est construite en 1933 et bénie le . Saillat devient Saillat-sur-Vienne par le décret du .
En 1955, la papeterie décuple sa capacité de production et, en 1963, elle prend son envol. Les rames de papiers fabriquées à Saillat se vendent dans le monde entier. Depuis 1989, la papeterie est devenue la principale unité européenne du groupe nord-américain International Paper. Elle transforme chaque année près de 1,4 million de tonnes de bois en environ 320 000 tonnes de pâte à papier, 95 millions de ramettes de format A4 et A3, 240 000 tonnes en papier blanc, 22 000 tonnes en papiers de couleur.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Maurice Maurellet | PCF | |
mars 2014 | René Charles[31] | ADS | ||
mai 2020 | Jacques Bertrand | ADS | ||
mars 2020 | En cours | Pascal Cluzeau | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Élection | Inscrits | Abstentions | Votants | Blancs et nuls | Exprimés | Résultat |
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Référendum 1992 (Maastricht) | 840 | 193 (22,98 %) | 647 (77,02 %) | 41 (6,34 %) | 606 (93,66 %) | OUI : 250 (41,25 %) ; NON : 356 (58,75 %) |
Européennes 2004 | 726 | 339 (46,69 %) | 387 (53,31 %) | 16 (4,13 %) | 371 (95,87 %) | |
Référendum 2005 | 717 | 192 (26,78 %) | 525 (73,22 %) | 15 (2,86 %) | 510 (97,14 %) | OUI : 143 (28,04 %) ; NON : 367 (71,96 %) |
Présidentielle 2007 | 729 | 90 (12,35 %) | 639 (87,65 %) | 20 (3,13 %) | 619 (96,87 %) | Nicolas Sarkozy : 230 (37,16 %) ; Ségolène Royal : 389 (62,84 %) |
Municipales 2008 (15 sièges à pourvoir) | 523 | 190 (25,50 %) | 555 (74,50 %) | 19 (2,55 %) | 536 (871,95 %) | Nouveau maire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 812 habitants[Note 10], en diminution de 4,36 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
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884 | 780 | 894 | 913 | 1 005 | 1 232 | 1 268 | 1 112 | 962 |
1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - | - | - |
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905 | 822 | 812 | 832 | 832 | 812 | - | - | - |
Série de témoignages recueillis sur la commune auprès de Mathieu Vignaud[36].
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Blason | De gueules au pont droit de trois arches alésé d'argent, maçonné de sable; au chef d'or chargé de trois roues crantées de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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