Séreilhac (Cerelhac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Situation de la commune de Séreilhac en Haute-Vienne.
Dans le Massif central, dans le quart sud-ouest du département de la Haute-Vienne, sur le plateau du Limousin, la commune de Séreilhac s'étend sur 38,63 km2. Située en limite extérieure du parc naturel régional Périgord-Limousin, elle fait partie de l'aire urbaine de Limoges. Elle est arrosée par un affluent de la Vienne, le Grand Rieux, qui y prend sa source.
L'altitude minimale avec 218 mètres se trouve localisée à l'extrême nord-est, là où le Petit Rieux, un affluent du Grand Rieux, quitte la commune et entre sur celle d'Aixe-sur-Vienne. L'altitude maximale avec 420 mètres est située au nord-ouest, au lieu-dit la Roche Barrat[1].
À l'intersection de la route nationale 21 et des routes départementales (RD) 17, 34 et 110, le bourg de Séreilhac est situé, en distances orthodromiques, six kilomètres au sud-ouest de celui d'Aixe-sur-Vienne et dix-neuf kilomètres au sud-est de Saint-Junien.
Le territoire communal est également desservi par les RD 59, 59a et 699.
Communes limitrophes
Séreilhac est limitrophe de huit autres communes.
Au nord-ouest, la commune de Saint-Cyr est distante de moins de 500 mètres.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Nexon», sur la commune de Nexon, mise en service en 1970[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6°C et la hauteur de précipitations de 1 026 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Limoges-Bellegarde», sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 16 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2°C pour la période 1971-2000[13] à 11,4°C pour 1981-2010[14], puis à 11,8°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Séreilhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (67,4%), prairies (15,6%), forêts (11,7%), terres arables (3%), zones urbanisées (2,3%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Séreilhac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Séreilhac.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 31,2% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Séreilhac est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[26].
1745: la première carte, au 1/8 628, de Séreilhac est établie afin de figurer dans l'atlas de Trudaine pour la généralité de Limoges, avec la portion de route passant par Séreilhac («Sereillac»), près du château de Rochefort, jusqu'à l'étang de Busserolles (Busserol«»)[27].
Comme en témoignent la principale voie du bourg avenue de l'Occitanie, et le bar tabac L'Occitan, la commune fait partie, historiquement, de la région culturelle de l'Occitanie. Traditionnellement, on y parlait l'occitan; deux panneaux bilingues en langue occitane reprenant le nom de la commune Cerelhac se trouvent d'ailleurs aux deux entrées du bourg, le long de la route nationale 21.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Haute-Vienne.
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 1 989 habitants[Note 10], en augmentation de 5,24% par rapport à 2013 (Haute-Vienne: −0,93%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 406
1 772
1 804
2 045
2 093
2 063
2 002
2 132
2 132
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 194
2 146
2 142
2 053
2 142
2 226
2 284
2 250
2 281
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 201
2 200
2 116
1 895
1 768
1 685
1 684
1 639
1 475
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 439
1 362
1 352
1 462
1 614
1 595
1 605
1 644
1 811
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 919
1 989
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Château de Puycheny, ou Puy Cheny, datant de 1840[34].
Château de Rochefort, manoir du XIVesiècle détruit à la Révolution française et rebâti au début du XIXesiècle[35].
L'école.
Le monument aux morts.
Patrimoine religieux
Église Sainte-Eulalie-Sainte-Marie-Madeleine[36], ou Sainte-Marie-Madeleine[37], dont la construction remonte aux XIIIeetXVesiècles. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[38].
Oratoire Saint-Jean-Baptiste érigé au XIXesiècle[39], également appelé chapelle Saint-Jean[40].
Une croix du XVIIIesiècle en pierre a été implantée contre la face nord du transept nord de l'église[41]
Croix de mission de 1862, métallique[42]. Initialement installée en bordure de la route départementale 17, elle a été déplacée contre la face ouest du transept nord de l'église.
L'église Sainte-Eulalie-Sainte-Marie-Madeleine.
Son portail.
La croix de mission de 1862.
La plaque de son piédestal.
Personnalités liées à la commune
Pierre Desvalois (1911-2003), secrétaire général du syndicat national des instituteurs de 1962 à 1966.
Comte Antonin Chebrou de Lespinats (1806-1887), chevalier de la Légion d'honneur (1845), Reçu en 1837 à la cour du roi Louis-Philippe 1er, directeur du haras de Pompadour (1834-1837) puis de celui du Pin (1843-1847), inspecteur général des Haras (1847), maire de Séreilhac de 1865 à 1870. Il participa à l'Exposition universelle de 1878 à Paris pour y présenter plusieurs de ses bêtes de races (durham et limousine).
Comte Victor Chebrou de Lespinats (1838-1906), chevalier de la Légion d'honneur (1897), maître de forges à Neuves-Maisons (arrondissement de Nancy), inventeur des hauts fourneaux.
Eugène Pinte, dit «commandant Athos». Dès fin 1940, ce patriote prend contact avec d'autres officiers et constitue les premiers embryons de réseaux de l'Organisation de résistance armée (ORA), dans les secteurs de Cussac et Séreilhac.
François Mitterrand, Sa grand-mère paternelle était limousine, d'une famille de petits fonctionnaires originaires de Séreilhac[43],[44]
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Haute-Vienne.
Blason
Taillé: au 1er de gueules à une croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au 2d de sinople à un vase à parfum d'or; à la barre d’argent chargée de trois mouchetures d'hermine de sable posées à plomb, brochant sur la partition[45].
Détails
La croix occitane rappelle l'appartenance de Séreilhac à l'Occitanie. Les mouchetures d'hermine rappellent l'appartenance de la commune au Limousin. Le vase à parfum est l'un des attributs de sainte Madeleine, patronne de la commune. La barre évoque la route nationale 21 qui traverse la commune de Séreilhac du nord-est au sud-ouest. La couleur verte évoque la nature limousine. Création Xavier Lansade, adoptée le .
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Décédé en fonctions.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«420» sur Géoportail(consulté le 31 octobre 2019)..
Carte IGN sur Géoportail
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Maison de maître dite Château», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 31 octobre 2019.
«Château de Rochefort», sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 31 octobre 2019.
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