Ruppes est une commune française située dans le département des Vosges en région Grand Est.
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Ruppes | |
![]() L'église Saint-Gengoult. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Neufchâteau |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Ouest Vosgien |
Maire Mandat |
Maurice Aubry 2020-2026 |
Code postal | 88630 |
Code commune | 88407 |
Démographie | |
Gentilé | Ruppins, Ruppines |
Population municipale |
141 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 28′ 19″ nord, 5° 46′ 14″ est |
Altitude | 298 m Min. 273 m Max. 313 m |
Superficie | 7,44 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Neufchâteau (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Neufchâteau |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Ruppins.
Le village tient probablement son nom du ruisseau qui le traverse : la Ruppe. Son territoire, peu boisé, se trouve dans une riche plaine à 290 m d’altitude.
Clérey-la-Côte | Mont-l'Étroit Meurthe-et-Moselle |
Punerot |
Jubainville | ![]() |
|
Soulosse-sous-Saint-Élophe | Martigny-les-Gerbonvaux |
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la ruisseau la Rupe, le ruisseau de L Orge et le ruisseau des Chaudrons[1],[Carte 1].
La ruisseau la Rupe, d'une longueur totale de 12 km, prend sa source dans la commune d'Autreville et se jette dans la Meuse à Sauvigny, après avoir traversé cinq communes[2].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Ruppes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchateau dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,2 %), terres arables (31,6 %), forêts (10,4 %), zones urbanisées (3,8 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Chef-lieu d’une baronnie, Ruppes devint prévôté et passa à la maison de Beaufremont puis à celle de Stainville. Elle devint lorraine par le mariage de Catherine de Salm avec François de Vaudémont.
La paroisse de Ruppes possédait, paraît-il, une église romaine qui fut détruite pendant la guerre de Trente Ans[10].
En 1790, Ruppes devient chef-lieu d'un canton qui regroupe les communes de Ruppes, Jubainville, Clérey, Martigny-les-Gerbonvaux, Harmonville, Autreville, Punerot, Graux, Maxey-sur-Meuse et Moncel-et-Happoncourt. Inclus dans le district de Mouzon-Meuse, le canton est absorbé en 1801 par celui de Coussey.
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[11] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | juillet 2006 | Marie-Madeleine Gaudron | Démissionnaire | |
septembre 2006 | avril 2014 | Daniel Fuchs | Enseignant | |
avril 2014 | En cours | Maurice Aubry |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13].
En 2019, la commune comptait 141 habitants[Note 3], en augmentation de 14,63 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
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381 | 375 | 403 | 404 | 381 | 405 | 390 | 386 | 361 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
351 | 341 | 314 | 332 | 471 | 312 | 338 | 294 | 277 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
247 | 232 | 224 | 227 | 232 | 227 | 177 | 191 | 172 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 |
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140 | 121 | 111 | 131 | 127 | 127 | 121 | 136 | 141 |
![]() |
Blason | Parti: au 1er de gueules semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'argent, à deux saumons adossés du même, au 2e d'or à la croix ancrée alésée de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Au Moyen Âge, les anciens seigneurs de Ruppes portaient « d’argent à trois écussons de gueules ». La commune a préféré prendre le blason figurant sur le sceau de la prévôté de Ruppes de 1569. Il est parti de Salm et de Stainville, pour rappeler que cette seigneurie passa successivement dans ces deux maisons[18].