Rumesnil est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 94 habitants[Note 1].
Ne doit pas être confondu avec Rumaisnil, ancienne commune de la Somme intégrée à Namps-Maisnil.
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Rumesnil
L'église Saint-Pierre.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Calvados
Arrondissement
Lisieux
Intercommunalité
Communauté de communes Normandie-Cabourg-Pays d'Auge
Maire Mandat
François Helie 2020-2026
Code postal
14340
Code commune
14550
Démographie
Population municipale
94 hab. (2019 )
Densité
18 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 11′ 05″ nord, 0° 01′ 46″ est
Altitude
Min. 15 m Max. 121 m
Superficie
5,35 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Caen (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Mézidon-Canon
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Rumesnil
Géolocalisation sur la carte: Calvados
Rumesnil
Géolocalisation sur la carte: France
Rumesnil
Géolocalisation sur la carte: France
Rumesnil
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Géographie
La commune est à l'ouest du pays d'Auge. Son bourg est à 4 km au nord de Cambremer, à 8 km au sud-est de Dozulé, à 18 km à l'ouest de Lisieux et à 19 km au sud-ouest de Pont-l'Évêque[1].
Le territoire communal est traversé par la Dorette, affluent de la Dives.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 10,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,6 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Beaumont-en-A.», sur la commune de Beaumont-en-Auge, mise en service en 1997[10] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[11],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 962 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Deauville», sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 20 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[14] à 10,7°C pour 1981-2010[15], puis à 11°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Rumesnil est une commune rurale[Note 7],[17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (80,5%), zones agricoles hétérogènes (17%), terres arables (1,7%), forêts (0,8%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Roesmenillum au XIVesiècle[24], RoumesnillumXVIesiècle (pouillé de Lisieux, p. 48). Le toponyme serait issu d'un anthroponyme tel que Ruodo[25] et de l'ancien françaismesnil, «domaine rural», à l'origine de nombreux toponymes, notamment en Normandie.
Les Groiselliers, hameau et ancienne commune[26], est attesté sous la forme Groiseilliers en 1198[27]. Le toponyme est issu de l'ancien français groiselier ou groisillier, «groseillier»[27].
Saint-Gilles-de-Livet, ancienne commune réunie à Rumesnil en 1840[28], est attesté sous la forme ecclesia Sancti Egidii vers 1350[29]. La paroisse était dédiée à Gilles l'Ermite. Livet est une mauvaise graphie de l'ivet désignant un endroit occupé par des ifs[30].
Le conseil municipal est composé de sept membres dont le maire et un adjoint[35].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 94 habitants[Note 9], en diminution de 2,08% par rapport à 2013 (Calvados: +0,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Rumesnil a compté jusqu'à 234 habitants en 1841, mais les trois communes de Rumesnil, Les Groiselliers et Saint-Gilles-de-Livet totalisaient 261 habitants en 1806.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
149
142
139
136
139
152
234
226
197
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
188
170
188
185
175
180
196
207
171
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
182
171
167
137
154
141
159
158
148
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
117
122
86
78
67
80
89
91
93
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
100
94
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique des Groiselliers avant 1840
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Lieux et monuments
L'église Saint-Pierre.
Église Saint-Pierre de Rumesnil (XIXesiècle).
Manoir de Saint-Gilles-de-Livet. C'est une petite construction de la fin du XVesiècle, édifiée en pans de bois, dont l'étage forme encorbellement sur la façade principale. L'allège de l'étage dessine une suite de croix de saint André. Chacune de ces croix était jadis surmontée par une étroite ouverture. Le manoir est inscrit au titre des Monuments historiques[39].
Chapelle Saint-Gilles de Saint-Gilles-de-Livet (XIIIesiècle).
Manoir des Groisilliers (XVIIIesiècle), inscrit au titre des Monuments historiques[40].
Il n'y a plus de trace de l'église Notre-Dame de l'ancienne paroisse des Groiselliers.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
David Hockney (né en 1937 à Bradford), peintre portraitiste et paysagiste, dessinateur, graveur, décorateur, photographe et théoricien de l'art britannique séjournant depuis 2019 en Normandie[41], réside dans la commune, dans une demeure du XVIIe siècle[42], dite «La Grande Cour»[43].
Voir aussi
Liste des communes du Calvados
Liste des anciennes communes du Calvados
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[7].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.970
Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados: comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p.135.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.1323
Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados: comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p.255.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.3: Formations dialectales (suite) et françaises, Genève, (lire en ligne), p.1547.
René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN2-905461-80-2), p.160
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