Rouffach (prononcer [ʁufak]Écouter en français; Rufach en alsacien) est une commune française située dans le département du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
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Rouffach est l'ancienne capitale des possessions haut-rhinoises des princes-évêques de Strasbourg: le «Haut-Mundat», constitué par les bailliages de Rouffach, Soultz et Eguisheim. Elle fut également pendant 53 ans le siège du Bailliage teutonique de Souabe, Alsace et Bourgogne.
La commune de Rouffach appartient à l’arrondissement de Guebwiller et au canton de Wintzenheim. Ses habitants sont appelés les Rouffachois.
Rouffach est nichée au pied des collines sous-vosgiennes: la superficie du territoire est de 4 005 hectares dont 460 hectares de vignobles et 1 240 hectares de forêt.
Rouffach est la ville de la pierre. Le matériau roi est le fameux grès jaune exploité dans les carrières du Strangenberg dès l'époque romaine et qui fut utilisé pour la construction de tous les monuments de la région (Colmar, Thann, Ensisheim, etc.)
Géographie
Rouffach est située au confluent de l'Ohmbach et de la Lauch, à 15 km au sud de Colmar et 28 km au nord de Mulhouse. Le massif des Vosges abrite ses derniers contreforts qui portent un vignoble réputé notamment pour le grand cru Vorbourg.
Hydrographie et les eaux souterraines
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Climat
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Sismicité
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Communes limitrophes
Communes limitrophes de Rouffach
Osenbach
Pfaffenheim
Niederhergheim
Westhalten
Niederentzen
Orschwihr
Gundolsheim
Munwiller
Voies de communication et transports
Ferroviaire
Article détaillé: Gare de Rouffach.
Rouffach possède une petite gare à l'est de la ville, située sur la ligne Strasbourg-Bâle.
Routier
La ville est contournée par la RD 83, voie rapide reliant Colmar et Mulhouse.
Une liaison entre l'autoroute A35 et la RD 83 à la hauteur de Rouffach est fonctionnelle depuis fin 2016.
La commune de Rouffach possède une enclave située au nord-ouest de Soultzmatt.
Urbanisme
Typologie
Rouffach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rouffach, une unité urbaine monocommunale[5] de 4 518 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouffach, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (37,8%), forêts (36,7%), cultures permanentes (14%), zones urbanisées (3,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5%), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4%), zones agricoles hétérogènes (2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1%), prairies (0,2%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Toponymie
Les érudits du passé, se basant sur des formes latinisées isolées, voyaient dans Rubeacum et Rubeaquum, un toponyme latin signifiant «eau rouge» (latin rubea aqua «eau rougeâtre» est féminin, «rouge» en latin se disant rubra au féminin), explication reprise parfois telle quelle[12].
En fait, le nom de la ville est attesté régulièrement sous les formes Rubiaco en 662, Rubac 912, RubiacumXIIesiècle et enfin Rufiacum 1215[13].
Ces formes anciennes sont comparables à celles de Royat (Rubiacum 1147), Rougé (in condita Rubiacinse 845), Robiac (de Robiaco 1119)[14],[15], etc.
D'après les toponymistes[16],[17], toutes remontent à Rubiacum, à savoir le type toponymique gallo-roman *RUBIACU, composé du nom de personne Rubius ou Rubbius et du suffixe gallo-roman -ACU. Dans le cas de Rouffach, Rubius a été traité comme Rubus[18].
Ce suffixe a régulièrement abouti à -ach ou -ich en Alsace et dans les régions germanisées (cf. Altenach, correspondant des Authenay, Autigny, Autignac, etc. ou encore Merzenich (Allemagne, jadis Martiniacum), Martinach (nom suisse allemand de Martigny, Suisse), équivalents des Martigny, Martigné, Martignac, etc.
Histoire
Plan de Rouffach datant de 1548. Les proportions du château y ont été exagérées.
La ville est au Vesiècle, une résidence des rois mérovingiens d’Austrasie qui construisent le château d’Isenbourg.
Au VIIesiècle, la ville connaît un miracle: le futur évêque de Strasbourg, Arbogast, aurait ressuscité le fils du roi Dagobert II, qui offre, reconnaissant, la ville au prince-évêque de Strasbourg. La cité devient alors la capitale des possessions de l’évêché, sous la forme du Haut-Mundat, dont font aussi partie Eguisheim et Soultz. La ville connaît un fort développement qui permet la construction d’une enceinte.
De 1235 à 1288, la ville est le siège du bailliage teutonique de Souabe, Alsace et Bourgogne, circonscription territoriale de l'ordre teutonique.
Pendant la guerre de Trente Ans, la ville est ravagée par les Suédois. À l’issue de la guerre et du rattachement de l’Alsace à la France, le Haut-Mundat est supprimé.
La ville retrouve ensuite la prospérité, notamment grâce à son vignoble, et reste épargnée par les guerres suivantes.
Durant la période de l'occupation nazie, à partir d', un «Nationalpolitische Erziehungsanstalt» (Institut National Politique d'Éducation, NEPA, populairement connu comme «Napola») est abrité dans l'hôpital psychiatrique de la ville.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes du Haut-Rhin.
Les armes de Rouffach se blasonnent ainsi: «D'azur à la Vierge de carnation assise sur un trône d'or, vêtue de gueules et d'azur, tenant de sa main droite une haute fleur de lys d'or, la tête couronnée et entourée d'une gloire de même, sur ses genoux l'Enfant bénissant de carnation, au nimbe crucifère d'or, un écusson de gueules à la bande d'argent brochant en pointe.»[19]
À l'origine, les armes et les sceaux de Rouffach différaient légèrement. Dès le XVesiècle, la ville utilisait comme armoirie celle de la seigneurie des évêques de Strasbourg: de gueules à la bande d'argent (celui au pied de la vierge). Le sceau de la Vierge à l'Enfant Jésus, patronne de la ville, existait déjà en 1241. En 1634, les deux furent réunis pour former le blason actuel[20].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Circonscriptions de rattachement
Rouffach appartient à l'arrondissement de Thann-Guebwiller et au canton de Wintzenheim depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, la commune était le chef-lieu du canton de Rouffach.
Pour l'élection des députés, Rouffach fait partie de la deuxième circonscription du Haut-Rhin, représentée depuis par Hubert Ott (Ensemble).
Intercommunalité
Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux (initialement nommée Communauté de communes du pays de Rouffach) et en est la principale ville ainsi que le siège.
Rouffach fait aussi partie du Grand Pays de Colmar.
Institutions judiciaires
Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud’hommes, du tribunal de commerce et de la cour d’appel de Colmar, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy[21].
Élections
Circonscription électorale
Élu de la circonscription
Niveau
Type
Titre
Nom
Début de mandat
Fin de mandat
Commune / Intercommunalité
Municipales et communautaires
Rouffach
Maire
Jean-Pierre Toucas
2020
2026
Communauté de communes Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux
Professeur d'EPS et principal de collège retraité Président de la CC Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux Réélu pour le mandat 2020-2026[26]
Budget et fiscalité 2015
En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[27]:
total des produits de fonctionnement: 5 246 000 €, soit 1 080 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 3 974 000 €, soit 818 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 4 972 000 €, soit 1 024 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 2 472 000 €, soit 509 € par habitant;
endettement: 5 084 000 €, soit 706 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 15,60%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 10,67%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 48,02%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 50,60%;
cotisation foncière des entreprises: 18,5%.
Environnement
La ville a obtenu en 2007 une troisième fleur au concours des villes et villages fleuris[28]. En 2015, Rouffach a aussi été labellisé «commune nature trois libellules»: elle n’utilise plus aucun produit phytosanitaire pour l’entretien de ses espaces verts.
Jumelages
Bönnigheim(Allemagne). Rouffach est jumelée depuis 1964 à la ville allemande de Bönnigheim, située dans le Bade-Wurtemberg.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2019, la commune comptait 4 302 habitants[Note 4], en diminution de 4,99% par rapport à 2013 (Haut-Rhin: +1,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
4 080
3 292
4 181
4 099
3 979
3 874
3 349
3 879
3 630
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1871
1875
1880
1885
1890
1895
4 017
3 917
3 547
3 614
3 467
3 691
3 487
3 225
3 057
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1900
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 890
2 916
3 785
3 748
4 182
4 261
4 452
4 436
4 582
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
4 781
5 053
4 768
4 615
4 303
4 187
4 491
4 620
4 574
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 505
4 302
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Deux écoles maternelles sont présentes sur la Ville de Rouffach (André Malraux et Aux remparts), une école primaire (Xavier Gerber), un collège public d'enseignement secondaire, le collège Jean-Moulin et un collège privé d'enseignement primaire et secondaire, l'Institut Saint-Joseph. Un EPLEFPA (Établissement Public Local d'Enseignement et de Formation Professionnelle Agricole) est aussi présent, Les Sillons de Haute-Alsace, qui dispose de trois établissements à Rouffach: le Lycée d'Enseignement Général, Technologique et Professionnel Agricole de Rouffach, le CFAA du Haut-Rhin et CFPPA du Haut-Rhin.
Activité sportive et activité d'été
Activité sportive
La Ville de Rouffach dispose de plusieurs infrastructures et clubs sportifs dont:
Un club de tennis (2 courts couverts et de 4 courts en plein air dont deux en «terre battue»);
Un club de Handball (COSEC);
Un centre équestre;
Un club de Judo (COSEC);
Un club de quille (Maison des associations L'ESCAPADE);
Un club de Golf (parcours de 18 trous);
Un club de football (2 terrains, dont un synthétique);
Un club d'athlétisme (piste 100 m et salle polyvalente).
Activité d'été
La communauté de communes propose plusieurs activités d'été pour les jeunes comme un centre aéré, une journée à Europa-Park, une journée «Lasergame» ou «paintball», une journée au Parc des Eaux Vives, etc.
Économie et services à la population
Centre hospitalier (psychiatrie)
Première zone d'activité ayant reçu le label «zone d'activités numérique» (ZAN)
Médiathèque de secteur
Rouffach fait partie de la communauté de communes «Pays de Rouffach, Vignobles et Châteaux» (CC PAROVIC). La CC PAROVIC regroupe 11 communes: Rouffach, Eguisheim, Gueberschwihr, Gundolsheim, Hattstatt, Obermorschwihr, Osenbach, Pfaffenheim, Vœgtlinshoffen, Westhalten et Husseren les Châteaux.
Rouffach dépend de la Sous-Préfecture de Thann.
Zone économique
La zone d'activité à l'est de la ville est dominée par l'entreprise Mahle Behr France, fabricant de climatiseur automobile; mais également par la recherche pharmaceutique: Clean Data Managment.
Les deux autres grands employeurs de la commune sont le Centre hospitalier de Rouffach ouvert en 1909 ainsi que le supermarché Intermarché.
Église Notre Dame de l'Assomption (ou Église Saint-Arbogast) , église en grès jaune mêlant styles roman et gothique. Une des deux tours est inachevée. La façade comporte une magnifique rosace à vingt lancettes. La nef est en style roman tardif alsacien du XIIIesiècle.
Ancienne halle aux blés (XVIesiècle)[33], aujourd'hui «Musée du bailliage», musée d'histoire locale géré par la Société d'histoire et d'archéologie du canton de Rouffach[34].
Tour des Sorcières , La tour des sorcières est la dernière tour subsistant des fortifications de la ville. La base ronde est la partie la plus ancienne et date du XIIIesiècle. Le reste de la tour a été construit dans le XIVesiècle. Elle a servi de prison pendant des siècles.[35].
Église Notre-Dame de l'Assomption.
Intérieur de l'église Notre-Dame de l'Assomption.
Ancienne halle aux blés (1524), Musée du bailliage.
Ancienne halle aux blés (1524), Musée du bailliage.
Ancien hôtel de ville de 1581.
Couvent des Récollets, aujourd'hui à l'abandon et église Sainte-Catherine.
Vestiges de l'ancienne synagogue classés par arrêté du [36] - Synagogue, maison[37].
Ancien hôtel de ville (1581).
Ancien hôtel de ville (1581) et Tour des Sorcières.
Ancien Couvent de franciscains, des Récollets (XVIIe-XVIIIe).
Vestiges de l'ancienne synagogue (XIIIe-XVIIIe).
Édifices inscrits au titre des monuments historiques
Maison de l'Œuvre Notre-Dame (1490), actuellement restaurant, 7 place de la République.
Maison des Trois-Dames (XVe), 15 rue du Maréchal-Lefebvre[38].
Ancienne commanderie de chevaliers teutoniques (XVIe-XVIIe), 2 rue Claude-Ignace-Callinet.
Maison de vigneron (XVIe-XVIIIe), 8-10 rue Rettig.
Maison (XVIe), ancien siège de corporation «À l'Éléphant», 4 rue de la Poterne.
Maison (XVIe-XVIIe), 2 rue de la Poterne.
Maison dite «maison Callinet» (XVIe), 17 rue Raymond-Poincaré; atelier de facture d'orgues entre 1787 et 1872.
Maison de notable, anciennement commanderie de l'Ordre Teutonique, actuellement institution Saint-Joseph. La logette porte les armoiries bûchées du «Hochmeister» Franz Ludwig von der Pfalz-Neuburg, évêque de Mayence.
Maison (1620), 23 rue Poincaré.
Maison (XVIIe), 5 rue du Marché.
Maison de l'Œuvre Notre-Dame (1490).
Maison des Trois-Dames (XVe), 15 rue du Maréchal-Lefebvre.
Ancienne commanderie de chevaliers teutoniques (XVIe-XVIIe), 2 rue Claude-Ignace-Callinet.
Maison de vigneron (XVIe-XVIIIe), 8-10 rue Rettig.
Maison (XVIe), ancien siège de corporation «À l'Éléphant», 4 rue de la Poterne.
Maison (XVIe-XVIIe), 2 rue de la Poterne.
Maison dite «maison Callinet» (XVIe), 17 rue Raymond-Poincaré.
Maison de notable, anciennement commanderie de l'Ordre Teutonique, actuellement institution Saint-Joseph.
On racontait qu'à Rouffach la potence était impressionnante. Un jour, un bourg voisin dont le gibet se trouvait en mauvais état pria Rouffach de lui prêter le sien. Les gens de Rouffach refusèrent: leur gibet était fait pour eux et leurs enfants, et non pour des étrangers[51].
Festivités
Trail du Petit-Ballon (courses de 54, 28, 16 et 7 km): début mars
Foire La passion d'un terroir Sa-Cré: week-end de l'Ascension
La nuit du Tourisme: mi-juillet
Le Festival de musique international Musicalta: de mi-juillet à mi-août
Fête de la sorcière, le samedi suivant le 14 juillet: fête médiévale et familiale, réalisée par des bénévoles rassemblés en confrérie. Cette dernière conduit le cortège et intronise les nouvelles sorcières. Après une série d'animations dans la journée, les participants sont invités le soir à emprunter le Sentier de l'étrange[52]. Créée en 1994, elle accueille 10 000 personnes en une seule journée; en 1996, elle reçut le 3eprix de la meilleure fête en France; elle est célèbre pour son sentier de l'étrange.
Rouffach en fête: début août
Marche populaire: dernier weekend d'octobre, organisée par l'accordéon-club de Rouffach: 5, 11, 20 et 30 km
Le marché de Noël artisanal: début décembre
Personnalités liées à la commune
Woelflin de Rouffach († 1355), sculpteur, maître d'œuvre, actif sur le chantier de l'église Notre-Dame.
Conrad Pellican (1478- 1556), humaniste, philologue hébraïsant et théologien protestant qui est l'un des précurseurs des études judaïques en allemand.
Valentin Boltz(de) (1515-1560), théologien et écrivain.
Conrad Lycosthenes (1518-1561), humaniste et encyclopédiste.
Johannes Remus Quietanus (1588-1654), alias Johann Ruderauf, médecin et astronome.
Georg Franz Müller(de) (1646-1723), globe-trotter, auteur d'un remarquable carnet de voyage.
François-Joseph Lefebvre (1755-1820), maréchal de Napoléon Bonaparte, commandant la Vieille Garde de 1812 à 1814, duc de Dantzig et mari de la célèbre Madame Sans-Gêne.
Claude-Ignace Callinet (1803-1874) et son fils Louis-François Callinet (1834-1890): facteurs d'orgues, de la maison Daublaine-Callinet.
Hubert Ott (1964-aujourd'hui): député du Haut-Rhin.
Pour approfondir
Bibliographie
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663p. (ISBN2-7165-0250-1)
Rouffach, pp. 362 à 371
Jacques Ehrart et Pierre-Paul Faust, Rouffach: découverte d’un patrimoine, Rouffach: Ville de Rouffach,
Pierre-Paul Faust, Rouffach in Le Haut-Rhin, Colmar,
Dictionnaire des Communes
Thiébaud Walter, Abrégé de l'histoire de la ville de Rouffach,
Thiébaud Walter, Rouffach, son passé, ses curiosités et ses ressources, Éditions des Dernières nouvelles,
Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, Fédération des sociétés d’histoire et d’archéologie d’Alsace
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[22].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Ehrhart & P.P. Faust, Le site de Rouffach, topographie & histoire, Annuaire de la Société d'Histoire des Régions de Thann-Guebwiller, 1993-1999, t. XIX, 7-13.
Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.
P.B., «Rouffach: Jean-Pierre Toucas élu maire: L'installation du conseil municipal de Rouffach a eu lieu ce samedi 23 mai, à l'ancien hôtel de ville de Rouffach. Sans surprise, Jean-Pierre Toucas a été reconduit dans ses fonctions pour la 6e fois consécutive.», L'Alsace, (lire en ligne)
La Croix du 9 janvier 1880. Dans Légendes et Contes d'Alsace, Fernand Nathan, 1913, p. 100, Émile Hinzelin rapporte aussi l’anecdote. Mais il doit s'agir d'une légende germanique ancienne puisqu’on la retrouve dans l’Oeconomische Encyclopädie oder Allgemeines System der Land-, Haus- und Staats-Wirthschaft de Johann Georg Krünitz et al. publiée chez Joachim Pauli à Berlin en 1778, sans qu’on l’y attribue à une ville précise.
Josiane Aoun, Guide des fêtes et folklores de France, Solar, (ISBN2-263-02773-4 et 978-2-263-02773-4, OCLC468148888, lire en ligne), p.80
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