Roquefort-les-Pins est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Roquefortois.
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Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Roquefort-les-Pins
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Géographie
Localisation
Roquefort-les-Pins est une ville des Alpes-Maritimes se situant à 18 km de Cannes, 17 km de l'aéroport de Nice et 13 km de Grasse.
Géologie et relief
Roquefort-les-Pins est globalement située dans le moyen pays, sur un plateau calcaire entre 200 et 300 mètres en pente ascendante du sud au nord et ponctuée de collines. Ce contexte géographique explique un relatif micro-climat à l'origine de sa notoriété historique. La forêt de pins est prédominante et fait le charme de la commune. La roche est l'autre élément du paysage.
Sismicité
Commune située dans une zone de sismicité modérée[1].
Hydrographie et les eaux souterraines
On y trouve quelques rivières dont la Miagne, un affluent du Loup.
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[2].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
Le village est coupé au sud, d'est en ouest, par un axe important reliant Grasse à Nice qu'est la départementale M2085.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Transports à la demande:
Deux lignes de bus passent par Roquefort-les-Pins pour rejoindre les villes voisines:
la ligne 26 (Envibus), réseau des transports publics de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis[3]., en direction de Valbonne Sophia-Antipolis qui passe dans 11 arrêts de bus;
la ligne 500 (Lignes d'azur) en direction de Nice et de Grasse qui passe dans 11 arrêts de bus et 2 arrêts uniquement en sens unique.
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis.
Urbanisme
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[4].
Roquefort-les-Pins peut être découpée en 4 zones d'importance inégale au fur et à mesure que l'on s'approche du centre, soit le quartier du Plan où se situe la mairie: une zone forestière, une zone faiblement habitée, une zone moyennement habitée et une zone dense. La zone dense regroupe les activités administratives, scolaires et commerciales. L'habitat majoritaire est la maison individuelle de style provençal.
Roquefort-les-Pins est une commune urbaine[Note 1],[5]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[8] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Au XIe siècle, le fief est possédé par les seigneurs d'Antibes qui le vendent à l'Abbaye de Lérins[13], mais en 1241, l'abbé de Lérins, du fait de l'endettement important que connait alors l'abbaye, est contraint de vendre la seigneurie de Roquefort-les-Pins aux habitants de Saint-Paul-de-Vence pour le prix de 16 000 sols raimondi[14], l'abbaye restant propriétaire de la chapelle de San Peyre.
En 1547, à la suite des guerres et des épidémies, la communauté de Saint-Paul, pour repeupler le lieu divise le fief de Roquefort en 400 lots qu'elle distribue par tirage au sort à 400 particuliers tenus de payer pendant 9 ans un bail annuel de 9 florins et demi. Ce lotissement durera jusqu'en 1640 date à laquelle la seigneurie de Roquefort est rachetée par les Alziari et les Mougins[13].
Le , Roquefort qui compte alors 590 habitant est séparé de Saint-Paul-de-Vence et forme une commune indépendante[13].
Une école de garçons est créée en 1800 et une école de filles en 1865. En 1899, les eaux du Foulon arrivent à Roquefort et en 1928 commence l'électrification de la commune.
En 1932, Roquefort prend le nom de Roquefort-les-Pins pour éviter la confusion avec des communes homonymes[13].
Depuis plus d'une dizaine d'années, la commune poursuit une politique de rénovation et d'amélioration de ses infrastructures. Mais également de développement urbain, d'une par pour répondre à la croissance démographique et, d'autre part, satisfaire un certain quota de logements sociaux. Ainsi, de nouveaux quartiers sont apparus, notamment un «centre de village» avec logements et commerces, jusqu'ici inexistant. En revanche, cette politique est depuis quelques années impactée par une baisse des dotations de l'État.
Une ancienne carrière, dite La Roque, propriété de la SPADA et localisée aux limites communales de Valbonne et de Villeneuve-Loubet, déchaîne les passions après l'intention du Conseil général en 2009 d'y implanter un centre d'enfouissement de déchets inertes. Si les entreprises du bâtiment soutiennent largement le projet, une bonne partie des habitants de Roquefort-les-Pins demeurent, eux, hostiles. Après le scandale environnemental de la décharge de la Glacière sur Villeneuve, un courant de scepticisme sur les bonnes intentions des autorités s'est installé. Pour lutter contre la future décharge de la Roque, une association apolitique s'est formée: l'ADEV06. Malgré ses nombreux recours au Tribunal administratif de Nice, qui ont permis de retarder sa création, la décharge fonctionne désormais depuis 2013 avec l'autorisation préfectorale au titre de «station de transit provisoire».
Politique et administration
La mairie.
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2020 dans les Alpes-Maritimes.
La commune vote majoritairement à droite autant lors des élections nationales que municipales, comme une bonne partie des Alpes-Maritimes. Michel Rossi, maire depuis 31 ans et sous étiquette UMP depuis 2002, prouve cette tendance au niveau local. Malgré une érosion de son électorat, au profit d'une opposition sans étiquette, Energie pour l'Avenir, il reste populaire. À la suite d'une violente guerre juridique entre majorité et opposition, l'opposant Jean-Hugues Fischer jette l'éponge et ne se représente pas aux élections municipales de 2014, laissant de fait le maire sortant seul candidat en lice.
Liste des maires
Liste des maires successifs de 1790 à 1908
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790
Honoré Civatte
1792
1795
Antoine Giraud
1795
1798
Etienne Layet
1798
1803
Pierre Giraud
1803
1831
Félix Michel
1831
1846
Pierre Bertrand
1846
1849
Claude Merle
1849
1855
Clément Raybaud
1855
1865
Jean-Baptiste Giraud
1865
1881
Antoine Layet
1881
1908
Honoré-Joseph Civatte
Liste des maires successifs à partir de 1908
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1908
1912
Joseph Gazagnaire
1912
1915
Gustave Civatte
1915
1919
Clément Martin
1919
1925
Honoré Boutonier
1925
1933
Gustave Civatte
1933
1944
Henri Gentilhomme
1944
1965
Jean Camp
1965
1973
Jacques Liechty
1973
1981
Georges Charvet
1981
1983
Jacques Liechty
6 mars 1983
En cours
Michel Rossi
UMP-LR
Conseiller général et vice-président du Conseil général jusqu’en 2011 Suppléant de Jean Leonetti, il a été député entre 2011 et 2012
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 7 183 habitants[Note 3], en augmentation de 12,16% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
611
611
710
751
803
771
770
756
812
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
787
760
719
676
655
628
580
587
558
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
550
600
529
454
548
569
477
494
687
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 123
1 575
2 507
3 432
4 714
5 239
6 058
6 175
6 222
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
6 762
7 183
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,4%, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,4% la même année, alors qu'il est de 30,6% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 366 hommes pour 3 576 femmes, soit un taux de 51,51% de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,72%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[19]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,5
7,6
75-89 ans
0,0
17,5
60-74 ans
18,1
24,8
45-59 ans
24,5
14,6
30-44 ans
16,4
14,0
15-29 ans
12,2
20,5
0-14 ans
18,2
Pyramide des âges du département des Alpes-Maritimes en 2018 en pourcentage[20]
Commerces et services[26]: magasins, épiceries, salons de coiffure, bureautique, pharmacies, tabac-presses, droguerie, pépinière.
Industrie: miroiterie,
Services à la personne.
Stations essences.
Agences immobilières, expert-géomètre.
Cabinet d'avocats.
Agence postale (La Poste).
Pompiers et gendarmerie.
Équipements culturels et sportifs:
Cinéma.
Médiathèque.
Salle polyvalente.
Centre hippique.
Centre sportif.
Associations et clubs.
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[27]:
total des produits de fonctionnement: 9 056 000 €, soit 1 317 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 8 105 000 €, soit 1 179 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 974 000 €, soit 142 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 2 406 000 €, soit 350 € par habitant;
endettement: 4 224 000 €, soit 614 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 15,17%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 13,07%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 36,02%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 31 440 €[28].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 50 667 €, ce qui plaçait Roquefort-les-Pins au 260e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole et au premier rang du département des Alpes-Maritimes[29]. Elle était la ville la plus riche du département des Alpes-Maritimes au niveau du revenu par habitants et du nombre de ménages soumis à l'IFI.
Patrimoine et culture locale
Lieux et monuments
Vestiges romains et gallo-romains au quartier du Castellas[30].
Ruines du château de Roquefort, témoin d'une résistance acharnée contre les tenants de Saint-Paul.
Sites archéologiques:
Site La Charlotte - La Réserve - La Péguière - Les sept Fonts[31].
Site Vallées du Loup, de la Cagne et du Malvan[32].
Dépôts d'armes du VIesiècle av. J.C. (Le dépôt de la Source du Noyer)[33].
Ancien viaduc des Sept-fonts (1913) (circuit de tramway qui reliait Cagnes à Grasse)[13].
Grotte de la chèvre d'or: sur le chemin de La Colle se trouve la grotte de la Chèvre d’or[38]. Selon une légende, lors d’une guerre entre le seigneur de Roquefort et celui de Gap, une chèvre en or avec des yeux de diamant aurait été cachée dans cette grotte[13]. La légende de la chèvre d'or est très répandue en Provence et dans le Dauphiné[39].
Patrimoine religieux:
Église Notre-Dame de Canlache[40]: la chapelle Notre-Dame-de-Canlache est mentionnée en 1351. L'église actuelle qui date de 1690, a été agrandie en 1865[41].
Église du Sacré Cœur de Roquefort-les-Pins.
Église Saint-Arige de Roquestéron.
Église Saint-Étienne de Roubion.
Chapelle de la "congrégation du Rosaire" au cimetière.
Domaine de Maria-Mater, foyer de charité[43], le petit Montmartre, sanctuaire du Sacré-Cœur de Jésus, avec sa crypte[44].
Monument aux morts[45]: Conflits commémorés: 1870-1871- 1914-1918 - 1939-1945[46].
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
D’azur au roc d’argent mouvant de la pointe, surmonté d’une épée renversée du même accostée de deux pommes de pin d’or[47].
Manifestations
La commune accueille comme manifestation principale, le Roquefort Auto Moto Rétro, le rendez-vous incontournable de l'auto et de la moto de collection de la Côte d'Azur. Cette manifestation se tient deux fois dans l'année, au printemps et à l'automne.
Le sculpteur César Baldaccini a séjourné un temps à Roquefort-les-Pins. La ville lui a d'ailleurs rendu hommage en baptisant son collège Collège César le .
Le chanteur du groupe INXS, Michael Hutchence, y possédait une propriété.
Wim Sonneveld, le plus grand artiste de cabaret néerlandais (né le à Utrecht et mort le à Amsterdam) qui acheta la «Bergerie de Notre-Dame» à Roquefort-les-Pins et y résida.
Juliette Favez-Boutonier, psychologue et universitaire, y est née en 1903.
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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