Rollancourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Rollancourt | |
![]() Église de Rollancourt. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Montreuil |
Intercommunalité | Communauté de communes des 7 Vallées |
Maire Mandat |
Alain Carlier 2020-2026 |
Code postal | 62770 |
Code commune | 62719 |
Démographie | |
Population municipale |
281 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 24′ 31″ nord, 2° 07′ 24″ est |
Altitude | Min. 30 m Max. 116 m |
Superficie | 11,59 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Auchy-lès-Hesdin (banlieue) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auxi-le-Château |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 653 habitants en 2018.
Béalencourt | Blangy-sur-Ternoise | |
Auchy-lès-Hesdin | ![]() |
Blingel |
Vieil-Hesdin | Fresnoy | Incourt |
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 1] : le site de la vallée de la Ternoise et ses versants de Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin et le vallon de Bergueneuse. La Ternoise, avec ses 25 km de vallée étroite, a des versants occupés par des bois, des pelouses, des prairies et des lisières arbustives, et son plateau limoneux est utilisé pour la culture. Le versant droit de la Ternoise est entaillé par de nombreuses vallées sèches drainant les collines crayeuses de l’Artois[1].
Rollancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Auchy-lès-Hesdin, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 2 654 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61 %), prairies (28,7 %), zones urbanisées (3,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), forêts (3,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Ces noms de localités se terminant par -court sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages. L'appellatif toponymique -court (français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie « domaine ». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIe siècle[Note 3],[12]. Le premier élément Rollan- s'explique par un nom de personne germanique[13].
Citée dès 1071, la famille de Rollancourt possédait la seigneurie jusqu'au mariage de Marie de Rollancourt vers 1335 qui l'apporta par ses noces à Jean de Châtillon, fils de Gaucher VI de Châtillon et Marguerite de Dampierre. À la fin du XVe siècle, elle entra par alliance dans la famille de Lannoy (Maison de Lannoy), puis passa au milieu du XVIe à Maximilien d'Egmont et à Guillaume de Nassau, prince d'Orange (1533-1584). Elle constituait alors une baronnie qui fut vendue au début XVIIe aux d'Ongnies (Oignies). En 1642, Isabelle d'Ongnies l'apporta en mariage à Nicolas François de Marnix dont la famille demeura à Rollancourt jusqu'à la Révolution.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes des 7 Vallées.
La commune est rattachée au canton d'Auxi-le-Château.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1959 | 2008 | Alexandre Podvin[14] | Gérant de L'Étoile du Nord | |
mars 2008 | En cours (au 4 avril 2022) |
Alain Carlier | Agriculteur Réélu pour le mandat 2014-2020[15],[16],[17] Réélu pour le mandat 2020-2026[18],[19] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2019, la commune comptait 281 habitants[Note 4], en diminution de 11,64 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
440 | 451 | 375 | 438 | 411 | 425 | 413 | 417 | 415 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
418 | 422 | 411 | 432 | 388 | 381 | 400 | 394 | 384 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
411 | 401 | 407 | 375 | 370 | 366 | 322 | 300 | 327 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
331 | 304 | 311 | 321 | 276 | 301 | 408 | 406 | 353 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
315 | 281 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 152 hommes pour 142 femmes, soit un taux de 51,70 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 2,2 |
7,5 | 75-89 ans | 6,6 |
19,2 | 60-74 ans | 21,3 |
17,1 | 45-59 ans | 24,9 |
8,2 | 30-44 ans | 9,5 |
38,3 | 15-29 ans | 25,3 |
8,9 | 0-14 ans | 10,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Manoir de Courcelles
Un premier édifice d'époque médiévale, de plan carré et aux murs très épais, ouvert seulement d'une porte, fut agrandi dans sa longueur et à l'Ouest au XVIe siècle. La tour couronnée d'un pignon à pas-de-moineaux et qui renfermait l'escalier d'accès aux étages, flanquant la façade sud, date de cette dernière période. Seules trois fenêtres à meneaux au premier étage éclairaient alors l'intérieur du manoir. Ce dernier avait la fonction d'une maison-forte. Au XVIIIe siècle des fenêtres à cadre de bois furent ouvertes dans les murs. L'ensemble des élévations est monté en pierre calcaire sur un soubassement en damier de grès et de silex. Le pignon Est présente des rampants à wimbergue de pierre tandis que le pignon Ouest a du être restauré au XVIIIe siècle avec des rampants à épis de briques. Hugues et Pierre de Courcelles sont mentionnés au début du XIIe siècle. En 1442 Rasel Galbart acquiert la seigneurie de Courcelles. Né du mariage d'Anselin Galbart, l'un de ses successeurs, avec Marie Doutremepuich, François Galbart, épouse Marie de la Personne dont il a Artus qui bénéficie en 1599 d'une sentence de noblesse et qui pourrait être le constructeur du manoir dans sa configuration actuelle; Anne-Jeanne Galbart, la fille d'Artus, épouse Jacques-Liévin Vainet, seigneur de Calemberg, capitaine d'infanterie de Sa Majesté Catholique, et sa fille Anne-Liévine, Christophe de Gargan qui a passé une vingtaine d'années de captivité en Angleterre. Admis aux États d'Artois au titre de sa terre de Courcelles, Christophe de Gargan y meurt en 1716. Né à Courcelles, son fils François-Joseph, grand bailli des villages de Fauquembergues, épouse Madeleine-Henriette de Rune, mais sa fille unique meurt célibataire à 26 ans. Revenue à Marguerite Vainet, épouse de Louis Descorniquet, bailli de Blangy, la terre de Courcelles fit par la suite l'objet de longues procédures. En 1790, Yolande Dutailly, épouse de Jean-Baptiste Huré, meurt en la maison seigneuriale de Courcelles. Cette dernière est acquise en 1873 par Albert Ledein-Courquin, apparenté aux Gargan, qui lui ajoute une chapelle contre la façade nord et aujourd'hui disparue. Le manoir changea plusieurs fois de propriétaires avant d'être repris en 2017 par Mr Minet et Mr Lefèvre qui y ont entrepris d'importants travaux de restauration (maçonnerie, pose d'une couverture en tuiles plates, menuiseries)
Le château médiéval entouré de fossés fut détruit au cours des combats livrés entre Français et Espagnols pour la possession d’Hesdin au milieu du XVIe siècle. Quelques vestiges subsistent du château primitif dont une tourelle en encorbellement reconvertie en pigeonnier ou les caves situées sous l’aile gauche.
L'édifice actuel fut élevé au milieu du XVIIIe siècle par Claude François Dominique de Marnix, marquis d'Ogimont.
C’est une vaste construction comprenant un grand corps de logis encadré de deux ailes plus basses en retour sur la cour. Bâti en craie sur soubassement de grès, le château s'élève sur deux niveaux surmontés d’un toit en mansarde couvert d’ardoise. La façade aligne onze travées et est rythmée sur toute sa longueur par des pilastres colossaux surmontés de chapiteaux ioniques. Les trois travées centrales, qui constituent un avant-corps légèrement saillant, possèdent, contrairement aux autres travées, des ouvertures en plein cintre. Cet avant-corps est surmonté d’un fronton où sont sculptés des motifs décoratifs et des armoiries. La façade arrière, qui surplombe une vaste pelouse, est une copie plus sobre de la façade avant.
À l'intérieur, les pièces de réception se disposent en enfilade dans le corps principal. Seul le grand salon central a conservé son décor d'origine de boiseries et de stucs. L'escalier à rampe hesdinoise se trouve localisé à une extrémité du corps central. La propriété compte en outre plusieurs dépendances.
Vers 1850, le comte Hubert de Bertoult (1804-1877) originaire d'Hulluch, achète le domaine qui appartient encore à la même famille. Entre 1856 et 1867, il fait restaurer la façade, y ajoutant sur le fronton triangulaire ses armoiries et celles de son épouse Pauline Clara d’Hespel de Guermanez. En 1889, son fils Maurice de Bertoult, fait poser les grilles et les persiennes. Occupé par l’armée allemande entre 1940 et 1944, le château est déserté en 1948.
Depuis 1976, le château abrite l'Institut rural d'éducation et d'orientation du Pas-de-Calais. Son vaste parc comprenant bois, pâtures et étangs est confié à une société de chasse privée, inscrite au guide des meilleures chasses de France.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d'azur à la bande d'or accompagnée de deux cygnes d'argent. |
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