Rochonvillers est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
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Rochonvillers | |
![]() Église Saint-Luc et monument aux mineurs. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Portes de France-Thionville |
Maire Mandat |
Angèle Kaspar-Cotrupi 2020-2026 |
Code postal | 57840 |
Code commune | 57586 |
Démographie | |
Gentilé | Rochonvillois |
Population municipale |
186 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 24′ 53″ nord, 6° 01′ 44″ est |
Altitude | Min. 321 m Max. 412 m |
Superficie | 5,64 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Luxembourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Algrange |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ottange | Volmerange-les-Mines | Escherange |
Tressange | ![]() |
|
Havange | Angevillers |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].
Rochonvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (79,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,4 %), forêts (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), zones urbanisées (4,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
La Mine de Rochonvillers exploitait deux concessions :
C'est la Rheinischstahlwerk qui a commencé l'exploitation « Mine Pensbrünn » à flanc de coteau dans les concessions Pensbrünn (Pensbrunnen, concession obtenue le par Meurer à Cologne) et Œutrange (Oetringen, obtenue à la même date par Dillinger-Hüttenwerke). L'entrée de la mine, d'un gabarit fort respectable (6 mètres de large et 2 mètres 80 de haut) est située sur le territoire de la commune d'Algrange. À l'époque le minerai était amené au jour à l'aide d'un câble sur une distance de plus de quatre kilomètres. Après épuisement de ces deux concessions, une galerie, traversant une couche stérile due à une faille frontale, permettra de poursuivre l'extraction dans la concession Rochonvillers qui s'étendait sous les communes de Rochonvillers, Escherange, la mine d'Angevillers effleurant le ban de Thionville.
C'est à Rochonvillers que le minerai était amené au jour et un téléphérique le transportait à Ottange, où, par wagons S.N.C.F., il était acheminé par voie privée à Rumelange (Luxembourg) puis vers la Société Métallurgique et Minière de Rodange-Athus (Belgique). À la fin des années 1970, l'effectif était de 166 personnes pour une production de 4 000 à 5 000 t/jour.
Les services administratifs, vestiaires, douches... se trouvaient également sur le territoire de la commune d'Algrange, dans un bâtiment construit en totalité en béton armé : piliers de soutien, ferme, toiture C'est l'œuvre d'Albert Caquot, ingénieur ardennais du début du XXe siècle, qui s'intéressa à l'aérostation et à la résistance du béton armé. C'est lui qui en vulgarisa l'emploi dans les travaux publics et une de ses premières réalisations fut les bâtiments de la mine de Rochonvillers, véritable gageure pour l'époque.
Hélas, la catastrophe du à la Mine de Pensbrünn vint jeter une ombre au tableau. Provoquée par l'effondrement, au quartier 7, de 250 000 mètres cubes de minerai, elle causa la mort de vingt-cinq personnes. Tous les quartiers avaient ressenti la secousse comme un véritable tremblement de terre. La déflagration provoquée par cet éboulement avait projeté plusieurs mineurs à 75 mètres de leur poste de travail. L'équipe de secours, organisée aussitôt, aidée par les équipes des mines voisines : Röchling (Mine d'Angevillers) et Moltke (Mine de la Paix), réussit à sauver six mineurs et sortit deux blessés graves et six blessés légers ainsi que cinq corps. Le , un survivant Franz Riva, fut retrouvé sous un wagonnet qui s'était renversé sur lui, le sauvant d'une mort certaine. Le malheureux y était resté quatre jours avant l'arrivée de l'équipe de secours du porion Wagner. Le encore, un sauveteur sera tué par une "chandelle".
Après l'abandon des travaux par le service des mines, les responsables de Pensbrünn prendront à leur charge les frais de sauvetage et de déblaiement ; le , onze corps seront remontés au jour et deux autres le seront le 31.
Quelles furent les causes de cette catastrophe ? On accuse une exploitation excessive pendant la guerre, période durant laquelle on ne s'occupait que du rendement sans se soucier des règles de sécurité et ceci avec un personnel inexpérimenté.
À la fin des années 1970, la direction de la mine de Rochonvillers, consciente de l'approche de la fermeture (fin de concession) a entrepris des travaux préparatoires en vue d'exploiter la Mine Ottange II. Devant la situation critique de la Société Métallurgique et Minière de Rodange-Athus (usine mère), ces travaux furent arrêtés.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1945
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01.10.1945 | 15.03.1965 | Félicien Haux | SE | Maire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
15.03.1965 | 19.12.1987 | Gérard Kreicher | SE | Maire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
19.12.1987 | 24.03.2001 | Jean Ledrans | SE | Maire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
24.03.2001 | 14.03.2008 | Jean-Denis Frantz | SE | Maire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
14.03.2008 | 23.07.2015 | Patrick Want | UDI | Maire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
24.07.2015 | 24.09.2015 | Gilles Dolenc | SE | 3e adjoint | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
25.09.2015 | 22.05.2020 | Laurent Brouillet | SE | Maire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
24.05.2020 | En cours | Angèle Kaspar | DVD | Maire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 186 habitants[Note 3], en diminution de 9,27 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1836 | 1841 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 |
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258 | 254 | 259 | 309 | 288 | 308 | 330 | 315 | 313 |
1880 | 1885 | 1890 | 1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 |
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315 | 302 | 291 | 269 | 283 | 276 | 284 | 246 | 222 |
1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 |
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308 | 244 | 178 | 195 | 197 | 189 | 179 | 196 | 165 |
1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - | - | - |
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207 | 217 | 218 | 208 | 188 | 186 | - | - | - |
La commune compte plusieurs fortifications françaises construites pendant l'entre-deux-guerres et faisant partie de la ligne Maginot, notamment :
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Blason | Coupé de gueules à deux tourterelles affrontées d'or, et d'or fretté de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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