Riscle (Riscla en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.
Riscle | |
La mairie de Riscle. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gers |
Arrondissement | Mirande |
Intercommunalité | Communauté de communes Armagnac Adour (siège) |
Maire Mandat |
Christophe Terrain 2020-2026 |
Code postal | 32400 |
Code commune | 32344 |
Démographie | |
Gentilé | Risclois |
Population municipale |
1 829 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 39′ 27″ nord, 0° 05′ 09″ ouest |
Altitude | Min. 96 m Max. 206 m |
Superficie | 36,55 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de l'Adour-Gersoise (bureau centralisateur) |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Riscle est une commune de Gascogne située sur l'Adour et sur l'ancienne route nationale 135 entre Barcelonne-du-Gers et Maubourguet (actuellement D 935), elle fait partie du vignoble des Côtes-de-Saint-Mont et comprend quatre hameaux : Constance, Hitaous, les Barthères et Balembitz.
Depuis 2019, la commune est limitrophe du département des Hautes-Pyrénées.
Tarsac | Maulichères | Sarragachies, Izotges |
Saint-Mont | ![]() |
Cahuzac-sur-Adour |
Viella | Maumusson-Laguian | Goux, Saint-Lanne (Hautes-Pyrénées) |
Riscle se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
La ville est traversée par le D 935 allant de Tarbes à Aire-sur-l'Adour[3]. Au Nord l'accès se fait par la D 3 qui continue vers Plaisance et Marciac.
La ligne 961 du réseau liO relie la commune à Tarbes et à Mont-de-Marsan.
La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par l'Adour, le Bergons, l'Arrioutor, le Boscassé, le Saget, Canal du Moulin de Tarsaguet, le ruisseau de la Palue, un bras de l'Adour, un bras de l'Adour un bras de l'Adour et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 50 km de longueur totale[5],[6].
L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, prend sa source dans la commune d'Aspin-Aure et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le golfe de Gascogne à Bayonne, après avoir traversé 118 communes[7].
Le Bergons, d'une longueur totale de 25,1 km, prend sa source dans la commune de Moncaup et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Mont, après avoir traversé 9 communes[8].
L'Arrioutor, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Saint-Lanne et s'écoule du sud vers le nord puis le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[9].
Le Boscassé, d'une longueur totale de 14,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Rivière-Basse et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arrioutor sur le territoire communal, après avoir traversé 5 communes[10].
Le Saget, d'une longueur totale de 18,7 km, prend sa source dans la commune de Crouseilles et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Saint-Mont, après avoir traversé 10 communes[11].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[12]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[13].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Maumusson », sur la commune de Maumusson-Laguian, mise en service en 1963[17] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[18],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 020,2 mm pour la période 1981-2010[19]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, dans le département des Pyrénées-Atlantiques, mise en service en 1921 et à 40 km[20], la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[21], à 13,4 °C pour 1981-2010[22], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[23].
Riscle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[24],[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].
Le territoire de la commune de Riscle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'une digue[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le Bergons, l'Arrioutor, le Boscassé et le Saget. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[31]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1992, 1999, 2000, 2009 et 2020[32],[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 933 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 929 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[34].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[35].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].
Des digues sont présentes sur le territoire communal[Note 5]. En cas de destruction partielle ou totale de l'une d'entre elles soit par surverse, soit par effet de renard, soit par affouillement de sa base, soit par rupture d'ensemble progressive ou brutale, des dégâts importants peuvent être occasionnés aux habitations et personnes situées sur le parcours de l'onde de submersion. Le risque est en principe pris en compte dans les documents d'urbanisme. Il n'existe par contre pas de système d'alerte en cas de rupture de digue[37].
Traversée par l'Adour, Riscle devrait son nom au risclo, une pratique de pêche ancienne qui consiste à capturer le poisson en barrant les cours d'eau avec des pierres.
En gascon, en dialecte du Gers, riscle désigne la « caisse de meule à farine[38] » d'un moulin.
De simple castelnau érigé au XIe siècle, Riscle devient une cité importante à la fin du Moyen Âge grâce à ses marchés et à ses foires et à l'importance de son agriculture, toujours prospère aujourd'hui.
L'histoire de Riscle remonte au IXe siècle, date de la construction de la première église édifiée à « La Roque ». Le bourg féodal se groupa autour de celle-ci avec le château. Plus tard, au XIe siècle, il y eut à Riscle un hôpital, un couvent et cinq églises. On pénétrait dans la ville par six portes. La cité échappa aux Anglais qui menaçaient de la détruire en 1569. Cependant le couvent de la Merci fut saccagé par Montmorency. En 1594, le comté de Riscle fut confié par Henri IV à la famille de Podenas. D'importantes inondations en 1737 causèrent de « grands désastres ». Au XVIIIe et XIXe siècle, on reconstruisit et on développa Riscle qui finit de se transformer et de se moderniser durant la période allant de 1871 à 1910 : hôtel de ville, halle aux grains, marché couvert, école, lavoirs mais aussi éclairage public électrique et amélioration notable du réseau vicinal. En 1930, un pont suspendu métallique fut construit sur l'Adour, mais en août 1944 les maquisards le firent sauter et il faudra plus de huit ans pour le rebâtir. Il a été rénové en 2001.
Le , Cannet est absorbée par Riscle à la suite d'un arrêté préfectoral du [39].
Le conseil municipal de Riscle comprend 19 conseillers municipaux dont le maire.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1801 | Joseph Dutilh | |||
1804 | Raymond Dufaur De Montfort | |||
1811 | Jean-baptiste Magenc | |||
1816 | Louis Mombet | |||
06-1821 | Jean Pouts | |||
06-1826 | 05-11-1853 | Louis Mombet | ||
11-1853 | Hypolite Labat | |||
28-02-1854 | Daudirac | |||
07-07-1855 | Jean Daudirac | |||
11-09-1865 | Pierre Frédéric Laterrade | |||
09-06-1867 | Antonin Gehe | |||
10-03-1881 | Fabien Soubiran | |||
30-04-1882 | Antonin Gehe | |||
11-02-1894 | Jean Ignace Loumaigne | |||
04-09-1910 | Félix Busquet | |||
13-03-1914 | Ferdinand Laurens | |||
17-05-1925 | 1959 | Sylvain Loumaigne | Radical | Conseiller général |
1959 | 1978 | Raoul Demandes | Radical-UDF | Conseiller général |
1978 | 1989 | Claude Dayre | ||
mars 1989 | 2008 | Jean-Claude Eugène[41]. | DVD | Conseiller général |
mars 2008 | 2014 | Guy Darrieux[42] | PS | Conseiller général |
mars 2014 | En cours | Christophe Terrain | UDI | Conseiller départemental |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2019, la commune comptait 1 829 habitants[Note 6], en augmentation de 6,96 % par rapport à 2013 (Gers : +0,58 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Le village possède :
Le village compte plusieurs professionnels de santé : médecin, pharmacies, dentistes.
Les hôpitaux les plus proches se situent à Tarbes et à Mont-de-Marsan. Une polyclinique existe à Aire-sur-l'Adour.
La Jeunesse sportive riscloise, créée en 1909[49],[50]. Riscle est la plus petite commune à avoir abrité un club de première division en 1989.
Le club est :
Le Football club Risclois qui a évolué dans le championnat de 1re division de district lors de la saison 2008-2009.
JSR Basket
La compétence touristique de la commune est gérée par l’Office de Tourisme Cœur Sud-Ouest dont le siège social est au Pays du Val d’Adour à Maubourguet. Riscle possède un bureaux d'information touristique (B.I.T.) ouvert de mars à fin novembre.
L’attractivité touristique de Riscle est basée essentiellement sur sa proximité avec les vignobles AOC de saint-mont, madiran et côtes-de-gascogne.
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Blasonnement :
D'or aux trois fleurs de lys d'azur[51]
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