Rieulay est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle absorbe en 1946 la commune de Marchiennes-Campagne.
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Rieulay | |
La mairie en juillet 2018. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Douai |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur d'Ostrevent |
Maire Mandat |
Marc Delecluse 2020-2026 |
Code postal | 59870 |
Code commune | 59501 |
Démographie | |
Population municipale |
1 261 hab. (2019 ![]() |
Densité | 173 hab./km2 |
Population agglomération |
334 571 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 22′ 50″ nord, 3° 15′ 28″ est |
Altitude | Min. 16 m Max. 27 m |
Superficie | 7,29 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Valenciennes (partie française) (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sin-le-Noble |
Législatives | Seizième circonscription |
Localisation | |
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La commune de Rieulay est entourée par Marchiennes, Wandignies-Hamage, Fenain, Somain, Bruille-lez-Marchiennes, Pecquencourt et Vred.
,
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pecquencourt », sur la commune de Pecquencourt, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 743,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 26 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Rieulay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Valenciennes (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 56 communes[17] et 334 571 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,9 %), zones humides intérieures (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %), mines, décharges et chantiers (11,6 %), zones urbanisées (9,8 %), prairies (3,5 %), forêts (2,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
La rue Suzanne-Lanoy porte le nom d'une résistante, elle se nommait avant rue de Bruille[24].
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Les armes de Rieulay se blasonnent ainsi : "D'hermines à la croix de gueules, chargée de cinq roses d'or."
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Lors du premier tour des élections municipales le , quinze sièges sont à pourvoir ; on dénombre 1 023 inscrits, dont 494 votants (48,29 %), 8 votes blancs (1,62 %) et 480 suffrages exprimés (97,17 %). La liste Ensemble pour Rieulay, notre village menée par le maire sortant Marc Delécluse[25] recueille 320 voix (66,67 %) et remporte ainsi treize sièges au conseil municipal contre deux pour la liste Union démocratique pour l'avenir de Rieulay menée par Luc Dupuich avec 160 voix (33,33 %)[26],[27].
Daniel Mio, conseiller municipal dès 1971, a été, entre autres mandats, conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais de 1982 à 1992 et de 1997 à 2004, président du parc naturel régional Scarpe-Escaut de 1989 à 2012 et président du centre historique minier de Lewarde jusque 2008[28]. Laurent Houllier a été conseiller général du canton de Douai-Sud de 2004 à 2011.
Ève Bruniau, historienne de Rieulay, dresse ainsi la liste des maires de la commune jusque 1900[29]. Elle indique également que Ghislain Villain et Henri Descloquemant semblent avoir été maires des deux communes de Rieulay et Marchiennes-Campagne en même temps[30].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Michel Lemaire (d) | ||||
Joachim Groulez (d)[31] ( - ) | (mort en cours de mandat (en)) | 2 ans | ||
Bonaventure Dussart (d) | 27 ans | |||
Honoré Lemaire (d) | 1 an | |||
Michel Lemaire (d) (mort le ) | 3 ans | |||
Pierre-François Lesens (d) | 14 ans | |||
Michel Lemaire (d) (mort le ) | 3 ans, 4 mois et 2 jours | |||
François Wilbaut (d) | 10 ans, 11 mois et 9 jours | |||
Louis Villain (d) | 3 ans, 4 mois et 9 jours | |||
Pierre Gambiez (d) | 4 ans, 1 mois et 6 jours | |||
Alexis Houseaux (d) ( - ) | 10 ans | |||
Ghislain Villain (d) | 8 ans | |||
Henri Descloquemant (d) ( - ) | 24 ans | |||
Louis Dellesmes (d)[32] ( - ) | années 1960 | années 1970 | ||
Daniel Mio[33],[34],[35] ( - ) | (démission) | 29 ans | Parti socialiste | |
Laurent Houllier (d)[36] (né le ) | (démission) | 11 ans | Parti socialiste | |
Marc Delécluse (d)[37],[38],[39],[40],[41],[42] (né le ) | En cours | 4 ans, 7 mois et 24 jours | Parti socialiste indépendant |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2019, la commune comptait 1 261 habitants[Note 8], en diminution de 7,89 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
223 | 303 | 283 | 364 | 387 | 400 | 400 | 405 | 416 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
440 | 459 | 467 | 484 | 503 | 514 | 492 | 510 | 513 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
521 | 664 | 675 | 549 | 546 | 513 | 496 | 999 | 971 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 071 | 1 034 | 1 088 | 1 271 | 1 278 | 1 423 | 1 450 | 1 433 | 1 397 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 379 | 1 261 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 621 hommes pour 673 femmes, soit un taux de 52,01 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
2,0 | 90 ou + | 4,0 |
7,2 | 75-89 ans | 13,9 |
20,7 | 60-74 ans | 22,6 |
20,3 | 45-59 ans | 19,4 |
17,7 | 30-44 ans | 14,7 |
15,7 | 15-29 ans | 12,2 |
16,4 | 0-14 ans | 13,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Il s'agit d'une ancienne tourbière et de quelques prairies transformées dans les années 1900 en vaste domaine industriel ; les Houillères du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais y ont - du début des années 1900 à 1975 - accumulé une très grande quantité de stériles miniers (essentiellement constitués de grès et de schistes noirs), qui en profondeur deviennent peu à peu rouges sous l'action de la chaleur auto-entretenue dans le terril par un phénomène de combustion lente[49],[50],[51]
En 1975, alors que le terril s'étendait sur 140 ha (sur la commune de Rieulay, mais aussi en partie sur la commune de Pecquencourt[49], les houillères ont décidé d'exploiter les restes de charbons qui se trouvaient encore dans le terril, activité qui a cessé en 1988, laissant un site déstructuré par l'exploitation et un vaste bac à schlamms (bassin de décantation des schlamms, boues noires issues du lavage des restes de charbons).
Le site a ensuite fait l'objet d'un programme de paysagement, d'un classement en Espaces Naturels Sensibles (par le Conseil général du Nord et de réhabilitation écologique qui a permis d'en faire un cœur de nature et de le réintégrer dans le paysage et le cadre de vie de la commune. Comme c'est le cas de la plupart des ENS, le site est en partie ouvert à certains loisirs et à la découverte de la nature : une partie des zones humides est ouverte à la pratique de la pêche et de la voile. Une autre partie est ouverte aux loisirs équestres et au VTT (sur les pistes réservées à cet effet), un parking et la Maison du terril de Rieulay accueillant les visiteurs qui peuvent trouver des informations et des visites guidées[49].
Le reste du site est consacré à la nature et au paysage culturel que constitue ce site. Le remodelage (mise en sécurité) et la réhabilitation du terril et de ses dépressions humides ont permis de l'intégrer (comme élément renaturé) dans les éléments paysagers, naturels et culturels (Patrimoine mondial de l'Unesco) du Parc naturel régional Scarpe-Escaut puis de la Trame verte et bleue régionale et nationale. Des techniques de génie écologique adapté au substrat particulier y ont été mises en œuvre à grande échelle sous l'égide de l'Etablissement Public Foncier du Nord-Pas-de-Calais, durant plusieurs décennies et se prolongeront dans les « plans de gestion » successif qui visent à y favoriser ou préserver la biodiversité, tout en conservant au site une vocation de loisirs et de découverte. L’EPF puis le gestionnaire encouragent la renaturation du site, avec le retour d’un boisement (bouleaux, l’espèce pionnière typique de ces milieux), tout en le contrôlant pour conserver des espaces ouverts de schistes noir très propices aux espèces pionnières et aux espèces thermophiles (qui apprécie la chaleur du substrat noir qui accumule bien la chaleur du soleil)[49].
Si l’origine du site est artificielle, les processus de recolonisation qui s’y déroulent sont bien l’expression de la naturalité et ils contribuent à la biodiversité. 25 ha sont traités en réserve ornithologique, le site étant devenu un lieu majeur pour l’hivernage des oiseaux d’eau dans la région[49]. Une gestion différentiée et restauratoire est assurée par les gardes du Conseil général, basée sur des opérations de fauchage, le pâturage extensif ou le scrappage, de manière à conserver une mosaïque de milieux adaptée à une grande partie de la biodiversité potentielle du site.
Cette réhabilitation n’est pas une mesure compensatoire financée par les houillères (qui ne payaient pas non plus de taxes professionnelle), mais une opération résultant de la volonté et des financements de la commune du parc naturel et du département et de la région. Le dernier exploitant a contribué au remodelage et aux premiers aménagements.
Ce n'est pas le terril le plus haut d'Europe (qui est situé non loin de là à Loos-en-Gohelle, mais c'est celui dont la base a la plus grande étendue (si l'on prend en compte que le terril double de Germinies (près de Lallaing) qui cumule 200 ha de surface est en réalité séparés par la Scarpe et constitue donc deux terrils (qui portent d'ailleurs deux numéros différents ; n° 143 « Germinies Sud » et 143A « Germinies Nord »)[49].
Rieulay a pour géante Aureily[52], son nom étant l'anagramme de celui de la commune. Créée en 2000, elle mesure 4,20 mètres, pèse quatre-vingt-dix kilogrammes et est mariée depuis septembre 2002 avec La Guerliche d'Erchin.
« Rieulay, Groulé. »
« L’ancien maire de Rieulay, Daniel Mio, est décédé jeudi à l’âge de 80 ans. »
« Rieulay. Marc Delécluse, 70 ans, qui a été élu en janvier 2018 après des élections partielles, avait déjà annoncé sa candidature à ses vœux. »
« Rieulay : sans étiquette »
« 10e vice-président : Marc Delécluse, maire de Rieulay, délégué au développement et à la promotion du tourisme »
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