Ribaute-les-Tavernes est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie.
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Ribaute-les-Tavernes | |
![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Gard |
Arrondissement | Alès |
Intercommunalité | Alès Agglomération |
Maire Mandat |
Frédéric Itier 2020-2026 |
Code postal | 30720 |
Code commune | 30214 |
Démographie | |
Population municipale |
2 113 hab. (2019 ![]() |
Densité | 148 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 02′ 19″ nord, 4° 04′ 54″ est |
Altitude | Min. 90 m Max. 199 m |
Superficie | 14,27 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Alès (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Alès-1 |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ribautelestavernes.fr |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Gard, le Gardon d'Alès, le ruisseau de Carriol, l'Allarenque, le ruisseau de Grimoux et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Ribaute-les-Tavernes est une commune rurale qui compte 2 113 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Alès. Ses habitants sont appelés les Ribautains ou Ribautaines.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Ribaute, inscrit en 2007.
Le village de Ribaute est situé à 10 kilomètres au sud d'Alès, au bord du Gardon.
Bagard | Saint-Christol-lez-Alès | |
Boisset-et-Gaujac | ![]() |
Vézénobres |
Lézan | Cardet | Massanes, Cassagnoles |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cardet », sur la commune de Cardet, mise en service en 1969[6] et qui se trouve à 1 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,3 °C et la hauteur de précipitations de 951,3 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Nîmes-Courbessac », sur la commune de Nîmes, mise en service en 1922 et à 32 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,6 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[13] : le « Gardon d'Anduze et Gardon » (461 ha), couvrant 11 communes du département[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[13] : la « vallée moyenne des Gardons » (1 848 ha), couvrant 24 communes du département[15].
Ribaute-les-Tavernes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[I 1],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,9 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), forêts (16,5 %), zones urbanisées (9,9 %), terres arables (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Ribaute-les-Tavernes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Gard, le Gardon d'Alès et le ruisseau de Carriol. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1993, 1995, 1997, 2001, 2002, 2005, 2010 et 2020[21],[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 813 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 813 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
La commune est en outre située en aval du barrage de Sainte-Cécile-d'Andorge, un ouvrage de classe A[Note 8] doté d'un PPI. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].
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Blason | De gueules aux trois fasces d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 836 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 2 055 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 260 €[I 4] (20 020 € dans le département[I 5]). 40 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (43,9 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 10,9 % | 13,4 % | 11,7 % |
Département[I 7] | 10,6 % | 12 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 299 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (60,6 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Alès, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 310 emplois en 2018, contre 356 en 2013 et 340 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 798, soit un indicateur de concentration d'emploi de 38,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 54,2 %[I 10].
Sur ces 798 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 136 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,2 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
156 établissements[Note 12] sont implantés à Ribaute-les-Tavernes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 156 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 26 | 16,7 % | (7,9 %) |
Construction | 35 | 22,4 % | (15,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 46 | 29,5 % | (30 %) |
Information et communication | 1 | 0,6 % | (2,2 %) |
Activités financières et d'assurance | 4 | 2,6 % | (3 %) |
Activités immobilières | 4 | 2,6 % | (4,1 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 12 | 7,7 % | (14,9 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 11 | 7,1 % | (13,5 %) |
Autres activités de services | 17 | 10,9 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,5 % du nombre total d'établissements de la commune (46 sur les 156 entreprises implantées à Ribaute-les-Tavernes), contre 30 % au niveau départemental[I 14].
Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[27] :
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 52 | 36 | 32 | 28 |
SAU[Note 15] (ha) | 842 | 783 | 650 | 556 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 52 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 36 en 2000 puis à 32 en 2010[30] et enfin à 28 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 46 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[31],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 842 ha en 1988 à 556 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 16 à 20 ha[30].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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? | mars 1983 | Pierre Esperandieu[32] | PS | |
mars 1983 | mars 2008 | Jean-Claude Paravisol[33] | PS | Maire honoraire |
mars 2008 | mars 2014 | Patrick Gaujoux | SE | Retraité |
mars 2014[34] | En cours (au 25 mai 2020) |
Frédéric Itier | SE | Professeur des écoles Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].
En 2019, la commune comptait 2 113 habitants[Note 17], en augmentation de 8,08 % par rapport à 2013 (Gard : +2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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608 | 591 | 726 | 653 | 689 | 712 | 738 | 884 | 845 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
894 | 912 | 918 | 903 | 855 | 809 | 804 | 846 | 860 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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868 | 791 | 787 | 855 | 867 | 852 | 818 | 849 | 933 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 008 | 963 | 1 011 | 1 076 | 1 136 | 1 258 | 1 488 | 1 558 | 1 797 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 098 | 2 113 | - | - | - | - | - | - | - |
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