Géolocalisation sur la carte: Provence-Alpes-Côte d'Azur
Rians
Géolocalisation sur la carte: Var
Rians
Géolocalisation sur la carte: France
Rians
Géolocalisation sur la carte: France
Rians
modifier
Géographie
Localisation
La commune située dans le nord-ouest du Var comprend un vaste territoire boisé et trois larges vallées.
Chef-lieu d'un canton limitrophe de plusieurs départements:
les Alpes-de-Haute-Provence, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône, Rians se trouve à proximité du massif de la Sainte-Baume, de la montagne Sainte-Victoire, du pays d'Aix et des lacs du Verdon.
Géologie et relief
Le village est construit en colimaçon au pied de la tour de l'horloge, à 385 m d'altitude.
Massifs environnants:
Massif du Concors. Par décret du , une majorité du massif est protégée au titre des sites naturels classés. Le classement a été étendu à la commune de Rians[1].
Montagne de Vautubière,
Mont Major,
Mont Gaugnon,
Colline de Saint-Pierre.
Sismicité
Il existe trois zones de sismicité dans le Var:
Zone 0: Risque négligeable. C'est le cas de bon nombre de communes du littoral varois, ainsi que d'une partie des communes du centre Var. Malgré tout, ces communes ne sont pas à l'abri d'un effet tsunami, lié à un séisme en mer.
Zone Ib: Risque faible. Ce risque le plus élevé du département, qui n'est pas le plus haut de l'évaluation nationale, concerne 21 communes du nord du département.
La commune de Rians est en zone sismique de faible risque Ib[2].
Route départementale 561 depuis Artigues (6,2 km) et Esparron.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune desservie par le réseau régional de transports en commun Zou!. Les collectivités territoriales ont en effet mis en œuvre un «service de transports à la demande» (TAD), réseau régional Zou![6].
Intercommunalité
Commune membre de la communauté de communes Provence Verdon et du Pays de la Provence Verte.
Urbanisme
Typologie
Rians est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Rians, une unité urbaine monocommunale[10] de 4 232 habitants en 2017, constituant une ville isolée[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Rians dispose d'un plan local d'urbanisme[15] dont la dernière procédure a été approuvée le [16].
L'aire de la commune est intégrée dans le Schéma de cohérence territoriale (SCoT) Provence Verte Verdon approuvé le [17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (63,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,6%), terres arables (9,4%), zones agricoles hétérogènes (5,8%), zones urbanisées (4%), cultures permanentes (2,4%), prairies (0,6%)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Toponymie
Son nom en provençal est également Rians[20]. La prononciation locale est /rjaŋs/.
Histoire
Dès la Préhistoire, le site fut occupé. Les foyers allumés il y a plus de 40 000 ans dans la grotte de Rigabe (Artigues) en témoignent.
Plus tard les Celto-Ligures élèvent au sommet des collines, les murailles de pierres de nombreux oppidums. Le plus vaste couronne le Montmajor (-200 av. J.-C. à +200).
Au début de notre ère, les Romains font la conquête de la Provence et installent leurs «villas» dans les vallées qu'ils assainissent et cultivent. Au domaine des Toulons, les archéologues ont mis au jour les installations agricoles d'une «villa romaine». Cette cave viticole romaine serait l'une des plus importantes du monde méditerranéen.
Au Moyen Âge, le «castrum» d'Amirat[21] s'installe sur un promontoire, au confluent de trois vallées fertiles séparées par de vastes collines boisées. Château et village fortifiés sont protégés par un rempart circulaire. Du château, demeurent le donjon, tour de l'horloge qui domine le village, et les restes d'une tour formant la base du clocher. On peut suivre les anciens remparts et pénétrer dans l'espace médiéval par la porte du Portail, flanquée d'une belle tour carrée.
Rians est alors très fréquenté par les personnes et les marchandises qui d'Aix doivent se rendre dans les Alpes. La traversée de la Durance par le bac de Mirabeau étant trop hasardeuse, on préférait emprunter les bacs de Vinon ou de Quinson sur le Verdon.
Seigneurie des vicomtes de Marseille, puis des Fabri au XVIIesiècle, des Valbelle et des Castellane[22]. Rians fut érigé en marquisat par lettres patentes de pour Claude de Fabri, Conseiller au Parlement d'Aix[23].
Grâce à sa situation géographique, à la proximité de la ville d'Aix, aux nombreuses libertés que lui accordent ses seigneurs (foires, marchés, fours, etc.), Rians trop à l'étroit dans sa ceinture circulaire, va se développer.
Jusqu'à la Révolution, un pèlerinage était organisé aux îles de Lérins. Un cantique spécifique en provençal expliquait le chemin du pèlerinage. On peut le consulter dans le livre Les îles de Lérins, Cannes, et les rivages environnants, de l'abbé Alliez[24].
Peu avant la Révolution française, l'agitation monte. Outre les problèmes fiscaux présents depuis plusieurs années, la récolte de 1788 avait été mauvaise et l’hiver 1788-89 très froid. L'élection des États généraux de 1789 avait été préparée par celles des États de Provence de 1788 et de , ce qui avait contribué à faire ressortir les oppositions politiques de classe et à provoquer une certaine agitation[25]. C’est au moment de la rédaction des cahiers de doléances, fin mars, qu’une vague insurrectionnelle secoue la Provence. Une émeute se produit à Rians le [26].
Les armoiries de Rians sont celles des Fabri, barons, puis marquis de Rians. Cette branche de la famille Fabri n'étant pas l'ainée, ses armoiries sont brisées par le lambel «rouge»[27].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Var.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[43].
En 2019, la commune comptait 4 278 habitants[Note 3], en diminution de 0,81% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
3 300
2 828
3 278
3 075
2 973
3 034
3 014
3 011
2 738
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 663
2 603
2 660
2 579
2 511
2 387
2 319
2 232
1 916
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 811
1 646
1 542
1 345
1 267
1 271
1 144
957
892
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 086
1 492
1 458
1 723
2 720
3 628
4 127
4 194
4 197
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
4 254
4 278
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
et ses cloches des XVIesiècle[54] et XVIIesiècle[55],[56].
Chapelles:
Chapelle Saint-Roch: Saint-Enfant[57], propriété des Pénitents-Blancs[58] attribuée à une Congrégation du Saint Enfant Jésus qui devient les Pénitents Bleus[59].
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Lou tresor dóu Felibrige / Le trésor du Félibrige, F. Mistral, vol.2, p.787, édition CPM 1979
Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF35450017).
Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques, Draguignan, 1897, pp.365-366
Élue maire après des élections municipales partielles.
«Suzanne Janetti, ancienne maire de Rians, nous a quittés», Var-Matin, (lire en ligne).
«Rians: le printemps aura encore une consonance électorale», Var-Matin, (lire en ligne).
Le tribunal administratif ayant invalidé le scrutin de 2008, des élections municipales partielles sont organisées: Magali Massot est réélue avec 57% des suffrages.
«Yves Mancer, nouveau maire de Rians», Var-Matin, (lire en ligne).
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2024 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии