Jouques (en occitan Jocas) est une commune française située au nord-est du département des Bouches-du-Rhône et dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Jouquards.
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Jouques | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Bouches-du-Rhône |
Arrondissement | Aix-en-Provence |
Intercommunalité | Métropole d'Aix-Marseille-Provence |
Maire Mandat |
Eric Garcin 2020-2026 |
Code postal | 13490 |
Code commune | 13048 |
Démographie | |
Gentilé | Jouquards |
Population municipale |
4 406 hab. (2019 ) |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 38′ 16″ nord, 5° 38′ 15″ est |
Altitude | 363 m Min. 209 m Max. 782 m |
Superficie | 80,35 km2 |
Unité urbaine | Peyrolles-en-Provence (banlieue) |
Aire d'attraction | Marseille - Aix-en-Provence (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Trets |
Législatives | Quatorzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.jouques.fr/ |
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Commune de l'aire urbaine de Marseille-Aix-en-Provence située en Provence, à 20 km au nord-est d'Aix-en-Provence. Elle fait aussi partie de l'unité urbaine de Peyrolles-en-Provence.
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | année |
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Températures maximales (°C) | 11,2 | 12,6 | 15,3 | 17,7 | 22,2 | 26,1 | 29,5 | 29,2 | 25,3 | 20,3 | 14,7 | 12,0 | 19,7 |
Températures moyennes (°C) | 7,1 | 8,3 | 10,7 | 13,1 | 17,4 | 21,1 | 24,1 | 24,0 | 20,4 | 16,0 | 10,8 | 8,1 | 15.1 |
Températures minimales (°C) | 3,0 | 3,9 | 6,0 | 8,5 | 12,6 | 16,0 | 18,7 | 18,7 | 15,5 | 11,6 | 6,8 | 4,1 | 10,5 |
Précipitations (hauteur en mm) | 54 | 44 | 40 | 58 | 41 | 25 | 13 | 31 | 61 | 85 | 51 | 52 | 554,5 |
Source: Météo France[1] / Station de Marignane |
Jouques est une commune urbaine[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,5 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,2 %), terres arables (5,8 %), zones urbanisées (4 %), cultures permanentes (2,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Les plus anciennes traces de présence humaine à Jouques remontent à 11 000 ans avant Jésus-Christ (époque Moustérienne). Véritable trésor archéologique, la grotte de l'Adaouste est située aux confins du lieu-dit de Bèdes. Nichée sur une falaise, elle domine la vallée de la Durance.
De 300 à 100 avant Jésus-Christ, le site accueille un oppidum gallo-romain encore dressé. Non loin des principaux vestiges se trouve la chapelle Notre-Dame-de-Consolation datant du XIIe siècle.
Au premier siècle, l'occupant romain met en chantier un aqueduc qui conduit l'eau de la source de Traconnade, située sur le territoire de la commune, jusqu'à Aix-en-Provence.
Au Moyen Âge, le bourg se construit sur la colline, blotti dans des remparts, protégé par le château d'If (ouvrage défensif aujourd'hui en ruines) et sous la protection de Notre-Dame-de-la-Roque.
Hors les murs, l'église Saint-Pierre (XIe – XIXe siècles), chapelle funéraire du XIe, agrandie au XVIe siècle, devient église paroissiale et cela jusqu'à nos jours.
Du XIIIe au XVIe siècle, la population migra vers le plateau du Piémont situé juste en dessous (le château des seigneurs de Jouques, construit et détruit durant cette période dans cette zone, n'existe plus).
À partir du XVIe siècle, le nouveau village prend forme, les seigneurs cédant bail (vente de terrains), les habitants construisent sur les flancs de la colline (partie dite médiévale) jusqu'au niveau du ruisseau le Riaou (ou Réal).
Le boulevard principal, appelé maintenant boulevard de la République, a sur son parcours orné de platanes cinq fontaines : du début du village (fontaine du Moulin) jusqu'à la fin (fontaine du Saint-Esprit).
Au milieu du XIXe siècle le village va s'agrandir et s'étendre vers l'est : quartier des Maisons Neuves.
Dans le contexte de la fin de la guerre d'Algérie, un hameau de forestage fut installé en 1963, au lieu-dit le Logis d'Anne, à 8 km de Jouques, faisant partie intégrante de la commune, à destination d'anciens harkis et de leurs familles. Ce camp a existé jusqu'en 1995, avant d'être laissé à l'abandon.
La fête du village est célébrée à la Saint-Baqui, le 2 octobre, un martyr d'origine syrienne dont le village a longtemps possédé les reliques. Peut-être faut-il l'identifier avec saint Bacchus de Resafa ? Mais nous n'en avons pas de preuves.
En 2015, la commune est fermée pour causes de travaux.
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : De gueules, à un coq d'or à dextre et une poule d'argent à senestre, affrontés sur une terrasse de sinople, et un chef d'or, chargé du mot JOUQUES en caractères de sable.
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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 était de 4 413[9], le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt sept[10],[11]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1920 | mai 1925 | Jean-Marie Lacombe[12] | SFIO | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1928 | 1935 | Michel Latil[13] | SFIO | Agriculteur Conseiller général du canton de Peyrolles-en-Provence (1928 → 1940) |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | mars 2001 | Georges Honnorat | ||
mars 2001 | 2020 | Guy Albert | PS | Retraité de la fonction publique Vice-président du conseil de territoire du Pays d'Aix (2016 → ) |
juin 2020 | En cours | Éric Garcin | SE | Producteur d'huile d'olive |
Les données manquantes sont à compléter. |
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 10,69 % | 0,00 % | 9,19 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 13,20 % | 0,00 % | 10,85 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 30,83 % | 0,00 % | 9,80 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 % | 19,00 % | 7,08 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[15]).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 4 406 habitants[Note 4], en augmentation de 3,26 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 700 | 1 586 | 1 542 | 1 789 | 1 832 | 1 834 | 1 775 | 1 804 | 1 827 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 716 | 1 684 | 1 605 | 1 493 | 1 502 | 1 504 | 1 508 | 1 506 | 1 301 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 344 | 1 218 | 1 130 | 1 081 | 1 022 | 1 027 | 934 | 1 003 | 1 004 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 831 | 2 047 | 2 096 | 2 238 | 3 062 | 3 262 | 3 925 | 4 089 | 4 267 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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4 423 | 4 406 | - | - | - | - | - | - | - |
Raid de Jouques, fin mai tous les ans.
La fête de la Musique le tous les ans.
Repas républicain le tous les ans.
La fête de la Saint-Baqui le 1er dimanche d'octobre.
Une centrale hydroélectrique utilisant les eaux de la Durance (via le barrage de Cadarache) est implantée sur la commune depuis 1959[24].
Les cabanes en pierre sèche de la commune ont fait l'objet d'un recensement et d'une étude de 2000 à 2003. Éparpillées sur une bonne partie du territoire, elles renvoient au passé agricole de la commune. Situées en bordure d'anciens champs ou de terrasses, elles servaient de remise à outils, d'entrepôt des récoltes et d’abri pour l’homme, lors des semailles et des moissons. Certaines d’entre elles sont assez grandes pour abriter un mulet, comme l’atteste la présence, à l’intérieur, d’une pierre trouée ou d'un anneau en fer encastré dans la paroi pour attacher l'animal, voire d’une auge en pierre pour le faire boire. Sur la centaine de cabanes recensées, 43 sont de plan circulaire, 50 de plan plus ou moins carré et 7 autres de plans divers. Les voûtes sont construites soit en encorbellement, soit par clavage. De nombreuses toitures sont pourvues d’un tapis végétal souvent planté d’iris qui fleurissent aux mois d’avril et mai, parfois de simples graminées sauvages. Les nombreuses dates gravées semblent toutes corroborer le fait que les cabanes ont été construites au XIXe siècle[25].