Reuil-en-Brie est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Seine-et-Marne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Reuil-en-Brie | |
![]() La mairie-école. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie |
Maire Mandat |
Patrick romanow 2020-2026 |
Code postal | 77260 |
Code commune | 77388 |
Démographie | |
Gentilé | Reuillois |
Population municipale |
826 hab. (2019 ![]() |
Densité | 140 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 57′ 41″ nord, 3° 08′ 51″ est |
Altitude | Min. 51 m Max. 185 m |
Superficie | 5,92 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | La Ferté-sous-Jouarre (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Ferté-sous-Jouarre |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | reuil-en-brie.fr |
modifier ![]() |
La commune est située à 3 km au nord-est de La Ferté-sous-Jouarre et à 4 km au sud-ouest de Luzancy.
Chamigny | Luzancy | |
![]() |
Saâcy-sur-Marne | |
La Ferté-sous-Jouarre | Jouarre |
L'altitude de la commune varie de 51 mètres à 185 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 56 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
La commune est située le long de la rive gauche de la rivière la Marne, longue de 514,26 km[3], principal affluent de la Seine. Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Dhuis.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 1,6 km[4].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[5].
La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[7].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,8 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 52 km à vol d'oiseau[11], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] à 11,6 °C pour 1991-2020[13].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].
Reuil-en-Brie est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Ferté-sous-Jouarre, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[20] et 11 809 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].
La commune compte 72 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[25] (source : le fichier Fantoir) dont le Tillet, le Bréau (château), Tartrel (château).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61% ), terres arables (20,5% ), zones urbanisées (10,1% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %)[26].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[29]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 368 dont 95,2 % de maisons et 4,5 % d'appartements[Note 6].
Parmi ces logements, 85 % étaient des résidences principales, 5 % des résidences secondaires et 10 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,5 % contre 8,2 % de locataires et 2,3 % logés gratuitement[30].
La commune est desservie par les lignes d'autocars du réseau Transdev :
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Radolium au IXe siècle[34] ; Monasterium Sancti Petri de Rodolio[35] et Tota villa Rodoliensis en 1184[36] ; Reuel vers 1222 (Livre des vassaux)[37] ; Prior de Radolyo en 1291[38] ; Ruolium en 1296[39] ; Rueil ou dyocese de Meaulx en 1364[40] ; Ruel en 1415[39] ; Ruel en Brye en 1600[41] ; Rueil en Brye en 1633[42].
Nom d'origine gauloise ou gallo-romane issu du latin regalis qui signifie « royal », avec le suffixe elum, contraction de oialos, sous la forme euil, indiquant l'abondance[43], avec le sens de « domaine royal », présentant des anciennes dépendances ayant fait partie du domaine royal.
La Brie (prononcé [bʁi]) est une région naturelle située dans la partie orientale du bassin parisien, entre les vallées de la Marne, de l'Orge, de la Seine et la côte d'Île-de-France.
Prieuré bénédictin Saint-Pierre-Saint-Paul dépendant de l'abbaye de Cluny. Fondé au XIIe siècle, Hugues III d'Oizy qui était vicomte de Meaux y avait sa sépulture[44].
Important centre d'extraction meulière aux XVIIIe et XIXe siècles (grand nombre d'anciennes carrières de pierre meulière au hameau du Tillet).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1908 | ? | Albert Londe | Ingénieur chimiste | |
1972 | 21 novembre 1996[45] | Lucien Maillet | Apparenté PCF | |
janvier 1997 | mars 2001 | Christine Favier | ||
mars 2001 | En cours (au 28 juillet 2020) |
Patrick Romanow | Enseignant Vice président de la CC du Pays Fertois ( ? → 2017) Vice-président de la CA Coulommiers Pays de Brie (2018 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[46],[47] |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [48],[49].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Reuil-en-Brie est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [50],[51],[52].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[53]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[50],[54].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [50],[55].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[57].
En 2019, la commune comptait 826 habitants[Note 7], en diminution de 0,36 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
407 | 403 | 411 | 375 | 413 | 386 | 398 | 416 | 416 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
392 | 434 | 431 | 394 | 376 | 400 | 385 | 320 | 286 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
302 | 332 | 365 | 349 | 339 | 348 | 354 | 261 | 250 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
255 | 312 | 378 | 388 | 508 | 819 | 862 | 863 | 842 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
822 | 826 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 318, représentant 828 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 25 230 euros[60].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 68, occupant 416 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,1 % contre un taux de chômage de 7,9 %. Les 20 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,9 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 5,7 % de retraités ou préretraités et 3,3 % pour les autres inactifs[61].
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 40 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 9 dans la construction, 10 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 5 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 8 étaient relatifs aux autres activités de services[62].
En 2020, 6 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 5 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[63].
Reuil-en-Brie est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est l'élevage de bovins pour le lait[64].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[65]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 30 ha en 1988 à 81 ha en 2010[64]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Reuil-en-Brie, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[64],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 1 | 1 | 1 |
Travail (UTA) | 4 | 2 | 2 |
Surface agricole utilisée (ha) | 30 | 90 | 81 |
Cultures[66] | |||
Terres labourables (ha) | s | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 0 | s | s |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | 0 | ||
Élevage[64] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 92 | 112 | 175 |
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : De gueules à la croix d'or, cantonnée au premier d'une coquille renversée, au deuxième d'une croisette latine renversée, au troisième d'un chêne et au quatrième d'une meule de moulin, le tout d'argent. |
---|
Sur les autres projets Wikimedia :