Rethonvillers est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Les couches argileuses de limon des plateaux constituent un sol de formation tertiaire, parfois mélangé aux silex. La couche de terre végétale est épaisse de 45 cm en moyenne. Au-dessous se trouve la craie[2].
Hydrographie
L'eau des puits, d'assez bonne qualité en 1899, se trouvait alors à 25 mètres de profondeur, dans une craie jaunâtre. Le territoire ne comporte aucun cours d'eau[2].
Relief
Un petit vallon, «La vallée des mouches», entaille le vaste plateau que forme le territoire[2].
Urbanisme
Typologie
Rethonvillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (93,4%), zones urbanisées (6,6%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Retunviller est nommé en 1200. Puis, Retunviller, Retunville, et Rethouviller en 1701. Noms tirés probablement de celui du premier propriétaire des lieux[2].
Le hameau de Sept-Fours tire son nom du four banal qui aurait eu sept entrées[2].
Tilloy est une forme admise de tilleul, l'arbre qui pousse dans la contrée.
Histoire
Antiquité
La découverte d'une statuette en bronze, un Apollon figurant un César et représentant un enfant à l'apothéose, atteste de la présence romaine[2].
Moyen Âge
Rethonvillers eut des seigneurs à son nom.
Le duc Jean de Tilloy, vers 1100, possédait un château qui fut plusieurs fois détruit.
Jean, sire de Nesle, se dit homme lige du Roi, en 1230, pour le village de Sept-Fours[2].
Temps modernes et contemporains
Durant la guerre de Trente Ans, en 1636, les Espagnols pillent le village. Les cloches de l'église sont brisées et emportées[2].
En 1757, le village a déjà une école des filles. La maîtresse est rémunérée par la fabrique de l'église[2].
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, un jeune du village fut blessé près de Metz, d'autres furent prisonniers en Prusse[2]
Première Guerre mondiale.
À la fin de la guerre, la commune, reprise par les Alliés, servit de cantonnement d'arrière pendant l'Offensive du Printemps 1918[10],[11].
Le village a été très largement détruit pendant le conflit[12],[13],[14],[15].
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [16].
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
.
Seconde Guerre mondiale
Le village est également décoré de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze, le [17].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait depuis 1793 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. À compter du , la commune est rattachée à l'arrondissement de Péronne[18] du même département.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle fut le chef-lieu du fugace canton de Rethonvillers de 1793 à 1801, année où elle intègre le canton de Roye[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Ham.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Grand Roye, créée en 2012, mais s'en retire le pour adhérer à la communauté de communes du Pays Neslois[20],[21].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[22], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[23].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[24],[25].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 351 habitants[Note 3], en diminution de 0,57% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
485
445
413
507
529
470
507
535
490
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
475
461
427
414
418
411
405
411
404
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
383
351
340
313
342
341
322
316
364
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
366
335
286
303
335
300
325
327
343
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
356
351
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
En 1899, le village compte deux hameaux Tilloy et Sept-Fours respectivement de 19 et 50 habitants[2].
Enseignement
Après dix-huit ans de fermeture, le village rouvre son école à la rentrée 2019[31].
La commune est membre du regroupement pédagogique intercommunal de Carrépuis qui comprend sept villages[32].
Économie
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En 1892 a cessé la fabrication de la «liqueur des Boyards», production locale[2].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Médard[33], construite au XVIIIesiècle, a été détruite au cours de la Première Guerre mondiale[34],[35],[36] et reconstruite depuis.
Statue de la Vierge, de 1950, due au père jésuite desservant la paroisse. Elle a été érigée à la «frontière» avec Marché-Allouarde[37].
Monument.
Ancienne mairie-école.
Église Saint-Médard.
Personnalités liées à la commune
Jean Maupin (...-1742), chirurgien, décède à Rethonvillers, à plus de 100 ans[2].
Carte spéciale des régions dévastées: 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
Section photographique de l'armée, «Photo: Réthonvillers. L'église; le chœur», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.280 (ASINB000WR15W8).
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