Recques-sur-Hem est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Géographie
Localisation
La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Le territoire, petit en surface (environ 5 km2), est coupé du nord-est au sud-ouest par la ligne TGV de l'Eurostar, reliant Londres via la gare de Calais-Fréthun et Lille. La gare la plus proche est celle d’Audruicq, à 6,6 km, mais sur une ligne TER. L’autoroute A26 est à 2,5 km. Saint-Omer est à 19 km par la route, Calais à 27 km, Tournehem-sur-la-Hem à 4,8 km.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Géologie et relief
Les pentes douces du relief, dont l'altitude varie de 3 à 46 mètres, sont les dernières pentes de l'Artois, au nord, avant les Flandres.
Article connexe: Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais.
La commune est traversée par la Hem ou Tiret, un cours d'eau naturel non navigable de 27,92 km, qui prend sa source dans la commune d'Escœuilles et rejoint l'Aa dans la commune de Sainte-Marie-Kerque[1].
La Hem à Recques-sur-Hem.
Entrée de Recques-sur-Hem.
Milieux naturels et biodiversité
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[2].
La commune est située, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF): le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[3].
Urbanisme
Typologie
Recques-sur-Hem est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (80,1%), zones urbanisées (9,6%), forêts (4,6%), prairies (4,4%), zones agricoles hétérogènes (1,3%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Une étude comparative sourcée du toponyme Recques mentionne la liste suivante pour Recques-sur-Hem: Reka en 857; Recca en 877; Reclca (lire Recca) en 1084. Reche en 1145. Recha en 1174. Rec en 1271; Rech en 1300; Rek en 1322; Reck en 1333; Recques en 1789, tout en mentionnant que le nom Reka de 857 pourrait concerner Recques-sur Course. Selon la même étude, un ancien nom pour une branche de la rivière Hem est Le Recque, vers 1148 mentionné ainsi: Aqua que appellatur Reche[11].
Son nom est issu du flamandrak, reke «ligne, partie droite d'une rivière»[12], renvoyant ici à la section rectiligne de la Hem (ou le Tiret) qui traverse la commune
Il y a deux Recques en Pas-de-Calais, Recques-sur-Course et Recques-sur-Hem. Le , afin d'éviter la confusion avec Recques-sur-Course, la commune change le nom en Recques-sur-Hem.
La Hem est une rivière française du département du Pas-de-Calais, dans la région des Hauts-de-France, et un affluent du fleuve côtier l'Aa.
Histoire
Le Champ Maniez à Recques-sur-Hem est un site du premier âge du Fer[13].
Recques existait avant le IXesiècle. C'était en 987 une des douze pairies de Guînes[14]. Hugues de Recques, vicomte en 1145, est en 1160 un des principaux seigneurs du comté de Guînes. Il assiste dans ces années là à la passation de chartes par le comte de Guînes Arnould Ier de Guînes en faveur d'abbayes[15]. Il fait lui-même des donations à l'abbaye de Clairmarais vers 1174[16].
Dalle funéraire de Jacques Delattre, seigneur de Nœufrue, dans l'église Saint-Wandrille.
Recques a possédé trois châteaux: le château de Cocove est mentionné dès 1084 (Cukehova)[17], Vrolant dès 1262 et Neufrue (Le Neuve Rue) dès 1473[18],[19].
Cuchove étant un fief du château de Tournehem, la cour féodale pour Recques était au château de Vrolant. Pendant la guerre de Cent Ans, ce château, selon les Chroniques de Froissart «une forte maison séant sur la rivière, que l'on dit Frolant», est pris en 1380 par les troupes anglaises[20].
Le troisième château, Le Neuve Rue, fondé ver 1473, tombait sous Vrolant et appartenait à la famille Delattre. Des trois châteaux médiévaux il ne reste pas grand-chose. Le château actuel de Cocove est une construction du XVIIesiècle. Le château de Vrolant fut détruit en 1595. Les descendants Delattre ont au XIXesiècle intégré le domaine de Neuve Rue dans la distillerie-sucrerie Delattre.
Vrolant a toujours dépendu de la paroisse de Recques. Recques était déjà au IXesiècle titulaire d'un autel, puis une église fut construite en 1361. En 1637, pendant la guerre de Trente Ans, les troupes françaises prenaient revanche sur les troupes espagnoles, en ravageant plusieurs villages autour d'Audruicq. À Recques, plusieurs maisons et l'église furent détruites[21]. Peu après, l'actuelle église Saint-Wandrille fut construite sur l'emplacement de l'église détruite. La voûte date de 1661. Elle est l'une des plus vieilles églises de la communauté de communes de la Région d'Audruicq CCRA[22].
Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Saint-Omer pour intégrer l'arrondissement de Calais[23].
Politique et administration
Découpage territorial
Article connexe: Arrondissements du Pas-de-Calais.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
Article connexe: Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté de communes de la Région d'Audruicq.
Circonscriptions administratives
Articles connexes: Redécoupage cantonal de 2014 en France, Liste des cantons du Pas-de-Calais, Conseil départemental du Pas-de-Calais et Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais.
Articles connexes: Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais et Liste des députés du Pas-de-Calais.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
Articles connexes: Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, Histoire des maires de France et Nomination des maires sous la Troisième République française.
Enseignant retraité Chevalier des Palmes académiques[25]
2014
En cours (au 3 avril 2022)
Gérard Louguet
Professeur de lettres et d’anglais retraité[26],[27] Réélu pour le mandat 2020-2026[28],[29]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 644 habitants[Note 3], en augmentation de 4,89% par rapport à 2013 (Pas-de-Calais: 0%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
410
407
427
506
524
528
459
452
421
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
445
450
416
375
342
358
368
381
420
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
409
412
402
384
393
373
402
351
366
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
380
359
325
355
409
504
584
607
614
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
640
644
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,9%, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,1% la même année, alors qu'il est de 24,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 329 hommes pour 311 femmes, soit un taux de 51,41% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[34]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
1,0
5,5
75-89 ans
3,9
15,2
60-74 ans
16,4
20,7
45-59 ans
21,5
19,1
30-44 ans
18,6
19,1
15-29 ans
18,0
20,1
0-14 ans
20,6
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[35]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,5
5,4
75-89 ans
8,9
15,9
60-74 ans
17,3
20,2
45-59 ans
19,4
19,1
30-44 ans
18,2
18,6
15-29 ans
16,3
20,3
0-14 ans
18,3
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi:
d’or aux deux bandes ondées d’azur, au château essoré d’argent de deux tours couvertes girouettées du même, maçonné de sable, brochant sur le tout.
Lieux et monuments
L'église Saint-Wandrille, (re)construite après les guerres de religion. La voûte date de 1661, la nef de 1688, le clocher est ajouté en 1881. Les vitraux, le maître-autel et les retables datent du XIXesiècle. L'église est décorée avec des statues et des bannières de procession.
La chapelle Notre-Dame-des-Bois, lieu de pèlerinage annuel qui se déroule le .
Selon la légende, une statue en marbre de la Vierge à l'Enfant dans un tronc d'arbre était objet de culte depuis des siècles. Pour cette statue, une chapelle a été construite sur le territoire de la commune de Muncq-Nieurlet. La chapelle est détruite à la Révolution, mais la statue a été sauvée[36]. En 1851, une nouvelle chapelle en béton a été construite, cette fois-ci sur le territoire de la commune de Recques. En 1862-1863, la chapelle est agrandie mais, bâtiment trop lourd, elle se défonce et doit être renforcée. La statue de marbre est gardée en un endroit secret. Dans la chapelle est exposée une statue remplaçante, sculptée en bois par un artiste local.
Le monument aux morts commémore les guerres de 1914-1918 et 1939-1945.
Au cimetière, quelques tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission.
Le château de Cocove a été bâti au XVIIIesiècle.
Un verger a été planté au cœur de la commune.
Église Saint-Wandrille.
Église Saint-Wandrille, bannière de procession de Notre-Dame-des-Bois.
Chapelle Notre-Dame-des-Bois, la statue de Notre-Dame-des-Bois.
Chapelle Notre-Dame-des-Bois, la chapelle de 1851, devenue chevet de la chapelle agrandi en 1863.
Chapelle Notre-Dame-des-Bois de 1863.
Personnalités liées à la commune
Jacques Nicolas de Bonte, bourgmestre de Dunkerque en 1764 puis de 1767 à 1770, seigneur de Recques, Cocove, etc.dont la fille Marie Laurence a épousé le chevalier de Kerguelen, découvreur des îles portant son nom, dont la baie de Recques rappelle la commune de Recques depuis 1774[37]'[38].
Cécile de Lauretan (1747-1823), dite baronne de Draëck ou la dame aux loups, originaire de Zutkerque est enterrée dans l'enceinte du cimetière de Recques-sur-Hem.
Yves de Coëtlogon (1913-1973), sculpteur (notamment buste de Saint-Omer à Brouckerque).
Paul-Yves Nizan, romancier et philosophe, mort à Recques-sur-Hem (château de Cocove) le par une balle explosive allemande.
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume 2, Librairie Droz, (lire en ligne), p.1028.
G.Blanquaert, «Le site du premier âge du Fer du "Champ Maniez" à Recques-sur-Hem (Pas-de-Calais)», dans Bulletin de la Société préhistorique française, Volume 89, 1992, pages 459-460.
André Du Chesne, Histoire généalogique des maisons de Guines, d'Ardres, de Gand et de Coucy et de quelques autres familles illustres, Paris, 1632, p. 60, lire en ligne.
«Recques-sur-Hem: dernière cérémonie des vœux pour le maire Christian Pette: Christian Pette avait annoncé publiquement il y a déjà quelques mois qu’il ne se représenterait pas aux élections municipales de mars», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Palmes académiques à Recques-sur-Hem: Christian Pette promu chevalier», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Jean-Marc Szuba, «Gérard Louguet, nouveau maire de Recques-sur-Hem, se base sur la vitalité des associations: Le nouveau maire de Recques-sur-Hem et son équipe veulent créer des liens de confiance avec les gens. Les débordements de la Hem, l’assainissement, la fourniture d’eau potable et la construction de maisons individuelles préoccupent les élus», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1864-1865, dixième volume, p. 161, note de bas de page, lire en ligne.
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