Rebets est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Rebets | |
L'église Saint-Denis. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | CC inter-Caux-Vexin |
Maire Mandat |
Bernard Corbillon 2020-2026 |
Code postal | 76750 |
Code commune | 76521 |
Démographie | |
Gentilé | Robatiens |
Population municipale |
147 hab. (2019 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 30′ 42″ nord, 1° 23′ 26″ est |
Altitude | Min. 82 m Max. 176 m |
Superficie | 3,67 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Mesnil-Esnard |
Législatives | 2e circonscription de la Seine-Maritime |
Localisation | |
modifier ![]() |
Héronchelles | Bois-Guilbert | |
Boissay | ![]() |
La Chapelle-Saint-Ouen |
Le Héron |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Buchy », sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 19 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Rebets est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65 %), zones agricoles hétérogènes (13,8 %), terres arables (13,2 %), forêts (7,9 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Au lieudit l'Enfer, qui s'appelait jadis Germe, il y aurait eu à l'époque gauloise une fonderie ou une forge.[réf. nécessaire]
Le hameau les Hez est le plus important chef lieu à l'époque.[réf. nécessaire]
Les autres hameaux sont la Hétrée, les Huées, les Vallées et la Bucaille.
Le hameau Tous Vents est aujourd'hui disparu. Au XXe siècle, ce hameau comportait encore deux maisons et une douzaine d'habitants.[réf. nécessaire]
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|
35 | 47 | 52 | 56 | 60 | 73 |
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 73. Parmi ces logements, 73,7 % étaient des résidences principales, 24,9 % des résidences secondaires et 1,4 % des logements vacants[I 2].
La proportion de ménages propriétaires de leur logement était de 81,5 % et celle des locataires était de 18,5 %[I 3].
Le nom de la commune est attesté assez tôt sous les formes latinisées Rosbatium en 735 - 743 et Rosbacium en 854[21].
Rebets représente le type hydronymique Rosbacium « ruisseau aux roseaux »[21], dont il existe un grand nombre d’exemples au nord de la France et en Belgique et dont la forme initiale, le germanique *Rauzbaki, a donné : Rebais, le château de Rebais aux Bottereaux, Rebetz à Chaumont-en-Vexin, Rebaix, Rebecques, Rebecq (Belgique, Rosbacem 877), Robecq (Pas-de-Calais, Rosbeccam 1104), etc. et dans les régions de langue germanique Rohrbach, Rorbach-lès-Dieuze, etc.[22],[21]. Le passage de [s] à [r] (ros > allemand (Schilf)rohr) s'explique par le rhotacisme de /s/, processus phonétique qui a particulièrement concerné le vieux haut allemand au sein de la famille germanique.
Il s'agit d'un composé germanique occidental de raus- « roseau » devenu ros en ancien français, diminutif rosel > roseau[23] et *baki « ruisseau, rivière » (cf. allemand Bach)[24],[21]. Il a été emprunté par le gallo-roman sous la forme *BĀCIS qui a donné l'ancien français bais « ruisseau »[24]. Comme second élément d'un composé *-baki a aussi régulièrement abouti à la finale -bais (autrement -baix)[24].
Dans le cas de Rebets, le nom se réfère à la rivière l'Héronchelle.
Remarque : -bets est apparenté à -bec (parfois prononcé -bé comme dans Bolbec) élément répandu dans la toponymie normande, sauf que ce dernier est issu du vieux norrois bekkr « ruisseau » qui remonte également au germanique commun *bakiz.
Des outils en silex de l'époque du Néolithique comme des haches taillées et polies ainsi que des grattoirs et perçoirs ont été retrouvés sur les terres du village[réf. nécessaire]. À cette époque le lieudit "les Vallées" étaient fréquemment inondées l'hiver.
L'époque Franque a également laissé des traces : En 1860, lors de la reconstruction quasi-totale de l'église, deux cercueils de cette époque sont retrouvés. L'un contenant un couteau et une boucle de ceinturon, le second deux enfants âgés de 13 et 14 ans ainsi que des perles et des vases noirs. Quatre ans plus tard, une nouvelle découverte a lieu dans un champ appartenant à Monsieur D'arboval alors que celui-ci était en plein labour. Cette découverte comprend quatre sacophages, l'un en pierre de Saint Leu, les autres en pierre du pays. Sur les quatre cercueils découverts, seul deux renfermaient des ossements, des restes humains gisaient autour des autres[réf. nécessaire].
A une époque très incertaine, Rebets posséda un château fort. On peut encore en observer l'enceinte grâce aux fondations encore présentes. Un souterrain est de nos jours encore visible bien que celui-ci soit muré à cause des gaz carboniques qui s'en échappent. Il y a encore quelques années, un colombier était visible mais ce dernier fut détruit car jugé trop dangereux.[réf. nécessaire]
Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 11[25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours (au 10 août 2020) |
Bernard Corbillon | Chauffeur Réélu pour le mandat 2020-2026[26] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2019, la commune comptait 147 habitants[Note 8], en augmentation de 3,52 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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356 | 360 | 339 | 286 | 293 | 281 | 280 | 265 | 257 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
270 | 253 | 231 | 208 | 184 | 207 | 202 | 215 | 192 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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150 | 161 | 132 | 106 | 120 | 126 | 114 | 126 | 113 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
95 | 91 | 89 | 101 | 108 | 110 | 133 | 140 | 142 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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148 | 147 | - | - | - | - | - | - | - |
C'est aux alentours de 1660, que l'on retrouve la trace de personnages importants venus en visite ou habitants à Rebets. Les d'Anfray et les Couldray sont les seigneurs de Rebets à l'époque. Puis en 1646 Jean Antoine Stoppa Stoppa, par son mariage avec charlotte Le Vaillant,[32] succède aux précédents seigneurs de Rebets et devient à son tour sieur de Rebets et du hameau les Hez.
Claude François Godin époux de dame Agnès Marguerite Stoppa[33] vécu à Rebets puisque nous en retrouvons la trace en 1766, habitant le manoir de la Bucaille.
Louis XIV a aussi tenu un rôle important pour la commune de Rebets. Ce dernier en plus de léguer un patrimoine seigneurial à la localité, a aussi légué des bâtiments agricoles toujours utilisés[réf. nécessaire].
![]() |
Blason | D'or à la fasce ondée d'azur sommée d'une divise ondée du même, à deux roues de moulin de sable mouvant de la fasce et brochant sur la divise, le tout accompagné d'une rosiére au naturel mouvant de la pointe[34]. |
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Détails | Créé en Décembre 2013 par Thomas Olivieri Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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