Le Héron est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Le Héron (La Fontaine).
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Le Héron
La mairie-école.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Seine-Maritime
Arrondissement
Dieppe
Intercommunalité
Communauté de communes des 4 rivières
Maire Mandat
Sylviane Carpentier 2020-2026
Code postal
76780
Code commune
76358
Démographie
Gentilé
Héronnais, Héronnaises
Population municipale
247 hab. (2019 )
Densité
23 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 29′ 51″ nord, 1° 23′ 39″ est
Altitude
Min. 62 m Max. 183 m
Superficie
10,72 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Rouen (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Gournay-en-Bray
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
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Le Héron
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Le Héron
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Le Héron
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Le Héron
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Géographie
Communes limitrophes de Le héron
Boissay
Rebets
Saint-Aignan-sur-Ry
Sigy-en-Bray
Elbeuf-sur-Andelle
Croisy-sur-Andelle
Morville-sur-Andelle
La commune est traversée par le Héron, affluent de l'Andelle.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,5°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,6 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Buchy», sur la commune de Buchy, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,2°C et la hauteur de précipitations de 901,9 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Rouen-Boos», sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 18 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1°C pour la période 1971-2000[11] à 10,5°C pour 1981-2010[12], puis à 11°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Le Héron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (40%), terres arables (31,2%), prairies (28,8%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le lieu est attesté sous les formes Hairun vers 1025[21] et Hairon fin XIIesiècle[22]. L'article défini apparaît tardivement en 1715 sur la carte du diocèse de Rouen[23], en 1719 sur une carte de Normandie[24], puis sous la forme Le Heron-sur Andele dans un ouvrage de 1740[25]. Il est définitivement adopté le .
François de Beaurepaire[22] suggère, d'après les formes anciennes, de reconnaître dans le second élément l'appellatif vieux norrois-lundr fréquemment attesté en Normandie sous la forme d'une finale en -lon (cf. Bouquelon, Yquelon, etc.), mais qui a occasionnellement donné -ron. Cette évolution phonétique [l] > [r] est également attestée pour les noms communs par ailleurs. Le toponyme Yébleron (pays de Caux, Eblelont vers 1210) présenterait une évolution similaire.
Pour François de Beaurepaire[22], le premier élément serait le vieil anglaishæġ «enclos, parc» qui explique la diphtongue [ai] et dont l'association avec -lundr a du sens. En outre, on note très souvent dans la toponymie normande, la coexistence d'éléments scandinaves et vieil anglais.
Saint-Denis-d'Aclon (pays de Caux, Sanctus Dyonisus de HaqueronXIIIesiècle) représenterait une variante entièrement scandinave de ce toponyme, selon le même auteur[22]. En outre, l'existence d'un Bois de la Héronde au hameau du même nom, sur la commune de Bézancourt située à une dizaine de kilomètres du Héron, qui semblerait confirmer cette hypothèse.
Cependant, l'objection que l'on peut soulever est que l'évolution Eblelont > Yébleron est probablement attribuable à une dissimilation [l] — [l] > [l] — [r], et ne peut servir de référence, car le contexte phonétique favorable à cette évolution n'apparaît pas dans la combinaison hæġ + lundr. C'est pourquoi certains spécialistes ont préféré d'autres explications. En particulier, Ernest Nègre a proposé l'anthroponyme germanique Hario, qui convient aussi bien (sinon mieux), générant une proto-forme gallo-romane °HARIONE > Hairun, Hairon[26]. Dans cette dernière hypothèse, Le Héron serait alors «(le domaine de) Hario»[27].
Histoire
L'ancien prieuré Saint-Gilles, dépendant de l'abbaye de Saint-Évroult, disparaît au XVIIIesiècle.
Ce lieu est probablement celui d'origine de la famille anglaise de Heron, dont un membre Jordan de Heron tenait un fief à Hadeston dans le Northumberland au début du XIIIesiècle.
Marquis de Pomereu, homme politique, propriétaire Député de ma Seine-Inférieure (1898 → 1919) Sénateur de la Seine-Inférieure (1920 → 1936) Conseiller général d'Argueil (1887 → 1907)
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 247 habitants[Note 8], en diminution de 1,2% par rapport à 2013 (Seine-Maritime: +0,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
389
300
467
409
369
369
354
366
357
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
365
366
334
317
303
292
286
308
325
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
274
266
277
262
283
233
209
263
269
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
259
233
239
242
236
231
248
242
245
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
254
247
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ancienne église Notre-Dame-et-Saint-Gilles.Le château en 1893 avant sa disparition en 1948.
Église Saint-Michel du Héron.
Ruines de l'église Notre-Dame-et-Saint-Gilles du XIIesiècle, remaniée aux XVIIeetXVIIIesiècles, détruite par un incendie en 1879[34]. Ancienne église prieurale dépendant de l'abbaye de Saint-Évroult.
Château (disparu) XVIIeetXIXesiècles avec communs élevés vers 1809 sur des plans de l'architecte Jean-Guillaume Bernard Vauquelin [35]. Élevé sur de vastes proportions, prolongé et fortement restauré vers 1858 [36], ce château a été détruit vers 1948. Son aspect est connu par des cartes postales anciennes [37]. Il était construit en brique et pierre, sur deux niveaux. Au début du XXesiècle, Il se composait d'un corps de logis élevé à l'origine "vers la fin du règned'Henri IV", surmonté d'une toiture mansardée, cantonné à chacune de ses extrémités par une aile, prolongée elle-même par un pavillon à la toiture plus élevée. Sur chaque façade, les trois travées centrales marquaient un avant corps plus élevé d'un étage et légèrement saillant, surmonté d'un fronton triangulaire. La façade postérieure était bordée par un étang. La seigneurie du Héron appartenait au XVIesiècle à la famille de Caradas [38], de laquelle elle se transmit par alliances aux Le Marchand de Bardouville [39], en 1715 aux Le Roux d'Esneval [40], puis en 1763, aux Pomereu [41]. La Maison de Pomereu conserva ensuite le château [42].
Manoir de Malvoisine (début XVIIesiècle), faisant l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [43]. Le manoir apparaît sous le nom du château de Mal Voisin dans le film Bon Voyage, Charlie Brown (and Don't Come Back!!) de Bill Meléndez et Phil Roman (1980).
Chapelle funéraire construite en 1868 par l'architecte Louis Thérèse David de Pénanrun pour servir de sépulture à la Maison de Pomereu. Construite dans un style néo-byzantin, elle comporte un campanile coiffé d'une lanterne. La crypte se trouve sous une chapelle, surmontée par un dôme. Cédée à la commune en 1982 pour devenir église paroissiale, cette chapelle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [45]. L'architecte Louis de Penanrun construisit aussi de 1872 à 1874 l'hôtel de Pomereu à Paris, rue de Lille.
Robert de Pomereu (1860-1937), maire du Héron, conseiller-général, député et sénateur.
Gustave Flaubert, y a séjourné et s'est inspiré de ce séjour dans un épisode important de Madame Bovary: le bal à la Vaubyessard.
Voir aussi
Bibliographie
François de Beaurepaire (préf.Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , VIII-180p., cartes; 24 cm (ISBN2-7084-0040-1, OCLC6403150, BNF34633052).
Joseph Prudent Bunel et Albert Tougard, Géographie du département de la Seine-Inférieure, Arrondissement de Rouen, Luneray, Éditions Bertout, , 493p., réimpression de l'édition de 1879.
N.-R. Potin de La Mairie, Recherches historiques, archéologiques et biographiques sur les possessions des sires normands de Gournay, le Bray normand et le Bray picard et sur toutes les communes de l'arrondissement de Neufchâtel, Gournay-en-Bray, Letailleur-Andrieux, , 2 vol. in-8° (BNF31140432, lire en ligne), p.122.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Archives de la Seine-Maritime, 14 H 232.
Sourçage à incorporer.
Frémont, cartographe, et Claude Auguste Berey, graveur, Carte particulière du diocèse de Rouen dressée sur les lieux par Mr Frémont de Dieppe sous les yeux et par les ordres de feu Mre Jacques Nicolas Colbert, archevesque de Rouen, Paris, 1715.
Bernard Jaillot, Le Gouvernement général de Normandie divisée en ses trois généralitez, Paris, 1719 [BnF].
Dom M. Toussaint C. du Plessis, Description géographique et historique de la Haute-Normandie, Paris, 1740, t. II, p. 592.
Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 846, § 14792.
Albert Dauzat (Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Larousse, Paris, 1963, p. 350b) avait en son temps proposé Haro / Hero, qui convient moins bien; mais l'auteur ne connaissait qu'une forme Heron datée de 1337.
P. Delesques, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Seine-inférieure, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, (lire en ligne), p.185-192.
P Delesques, La Normandie Monumentale et Pittoresque, Seine-inférieure, Le Havre, Lemale et Cie, imprimeurs, éditeurs, (lire en ligne), p.184.
Henri de Frondeville, Les conseillers du Parlement de Normandie au seizième siècle (1499-1594), Rouen & Paris, Lestringant & Picard, , 678p., p.549-552.
Henri et Odette de Frondeville, Les Conseillers du Parlement de Normandie de 1641 à 1715, Rouen, Lestringant, , 645p., p.490-492.
Henri de Frondeville, Les Présidents du Parlement de Normandie (1499-1790) Recueil généalogique, Rouen & Paris, Lestringant & Picard, , 636p., p.301-302.
Henri de Frondeville, Les Présidents du Parlement de Normandie (1499-1790) Recueil généalogique, Rouen & Paris, Lestringant & Picard, , 636p., p.540-542.
Louis Leroux, Monographie générale du canton d'Argueil, Gournay en Bray, J. Guillotte, , 432p., p.331-335.
Jean Benoît Désiré Cochet (abbé), Répertoire archéologique du département de la Seine-Inférieure, Paris, impr. nationale, coll.«Répertoire archéologique de la France», , 584 col. puis paginé 585-652 p.; in-4°col. 292 sur Gallica.
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