Radonvilliers est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
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Radonvilliers se situe sur le territoire de la réserve naturelle nationale de la forêt d'Orient au sein du parc naturel régional de la forêt d'Orient et à 35 km à l’Est de Troyes.
La commune est traversée par la rivière Amance qui alimente le lac d'Amance se trouvant à cheval sur le territoire des communes de Dienville et de Radonvilliers. Le quartier Chantemerle, que la rivière Amance sépare du centre bourg, se situe dans la partie ouest de la commune. Un ancien pont-vanne datant du XVIIesiècle permet de circuler entre le centre bourg et le quartier Chantemerle.
L'Aube borde et dessine la limite nord de la commune.
Radonvilliers est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brienne-le-Château, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
La commune, bordée par des plans d’eau intérieurs d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, les lacs Amance et du Temple, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,7%), terres arables (20,5%), eaux continentales[Note 3] (19,8%), prairies (6,6%), zones urbanisées (1,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Vers 1080 un prieuré dépendant de l'abbaye de Molesme est fondé lorsque Gauthier de Brienne, le châtelain du donjon de Brienne, lègue à l'abbaye de Molesme tout ce qu'il possède à Radonvilliers[11],[12].
Les différents noms répertoriés pour Radonvilliers du XIesiècle au XVIIesiècle sont[13],[14],[15]:
Villare Radonis (1080, cartulaire de l'abbaye de Molème)
Radonvillare, Villaradonis (1104, cartulaire de l'abbaye de Molème)
Radonivillare (1114, cartulaire de l'abbaye de Molème)
Radonis Villare (1128)
Radonviler (1135, cartulaire de l'abbaye de Molème)
Radunviler (1185, archives du château de Brienne)
Radunvillare (1185, cartulaire de l'abbaye de Montiérendier)
Radonvillers (1206, cartulaire de l'abbaye de Molème)
Radonvillarium (1229, cartulaire de l'abbaye de Molème)
Radonvillare (1407, pouillé)
Radonvilliers (XVIesiècle, liste des paroisses du diocèse)
Prioratus de Radonvillari (XVIIesiècle, pouillé)
Radonisvilla
Radonviller
Radonvilers
Le nom du village, que l'on peut interpréter comme "le hameau de Radon", pourrait donc trouver son origine dans l'établissement en ce lieu d'un individu dénommé Radon ou Rado dont l'habitation serait devenu le noyau du village[16].
Vers 1770 les bâtiments du prieuré de Radonvilliers furent démolis et les pierres amenées pour la construction de l'hôpital de Brienne[17].
En 1850 le gué sur l'Amance est remplacé par un pont en maçonnerie de 10 m[18].
Le est formée la société en nom collectif Mielle Frères destinée à la fabrication de poteries[19].
À la suite des crues de la Seine du début du XXesiècle qui inondèrent Paris, l'État et le département de la Seine décidèrent de la création de lacs-réservoirs pour contrôler les crues et apporter de l'eau en été à la Seine. L'Aube, important affluent de la Seine, fit donc l'objet de travaux pour créer les lacs d'Amance et du Temple.
Courant 1983 débutèrent notamment les travaux du lac d'Amance, celui-ci se trouvant à cheval sur les communes de Radonvilliers et de Dienville[20]. Les travaux de réalisation de la digue de Radonvilliers sont confiés aux entreprises Bec Frères, Guintoli et Demathieu et Bard et démarrent le pour s'achever en octobre 1986[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].
En 2019, la commune comptait 371 habitants[Note 4], en diminution de 11,67% par rapport à 2013 (Aube: +1,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
447
426
434
498
607
640
616
639
657
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
628
663
746
616
605
577
605
610
603
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
543
538
471
429
439
391
365
353
403
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
340
351
365
337
370
367
380
402
378
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
371
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et monuments
Église Notre-Dame-de-l'Assomption
Église Notre-Dame-de-l'Assomption.
L’église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption de Radonvilliers est un édifice datant du XIesiècle. Elle est agrandie au XVIesiècle puis au XIXesiècle[28].
Usine de grès et faïencerie Mielle
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Pont-vanne sur l'Amance
Ancien pont-vanne sur l'Amance à Radonvilliers.
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Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Laurent, Cartulaires de l'abbaye de Molesme, ancien diocèse de Langres, 916-1250: Tome Premier - Introduction, Paris, Alphonse Picard & Fils, (lire en ligne), p.148
Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube: Année 1864, Troyes, Dufour-Bouquot, (lire en ligne), p.202
Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube: Année 1864, Troyes, Dufour-Bouquot, (lire en ligne), p.205
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: Etymologie de 35.000 noms de lieux, vol.II, , 676p. (ISBN2-600-00133-6, lire en ligne), p.982
Théophile Boutiot et Émile Socard, Dictionnaire topographique du département de l'Aube: comprenant les noms de lieu anciens et modernes, , 230p. (lire en ligne), p.131
Eugène Mannier, Etudes étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Paris, Auguste Aubry, , 395p., p.148
Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube, Troyes, Dufour-Bouquot, , 370p. (lire en ligne), p.47
Société académique de l'Aube, Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts du département de l'Aube, t.XIX, Troyes, (lire en ligne), p.138
Edmond Rousset, «Bar-sur-Aube: Formation», Archives commerciales de la France, vol.8ème année, no64, (lire en ligne, consulté le )
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