Badonviller [badɔ̃vile] est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. Ses 1 553 habitants sont appelés les Badonvillois et les Badonvilloises. Village anciennement industriel, connu pour sa faïencerie, Badonviller est depuis la loi du 8 juillet 1879[2] le chef-lieu du canton de Badonviller regroupant 12 communes, après scission du canton de Baccarat[3]. Elle fait également partie de la communauté de communes du Badonvillois depuis sa création le 6 décembre 2001[4].
Ne doit pas être confondu avec Badonvilliers.
Badonviller | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Lunéville |
Intercommunalité | Communauté de communes de Vezouze en Piémont |
Maire Mandat |
Bernard Muller 2020-2026 |
Code postal | 54540 |
Code commune | 54040 |
Démographie | |
Gentilé | Badonvillois [1] |
Population municipale |
1 553 hab. (2019 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 30′ 00″ nord, 6° 53′ 35″ est |
Altitude | Min. 284 m Max. 524 m |
Superficie | 21,95 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Baccarat |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-badonviller.fr/ |
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Le village s'est vu décerner une fleur dans l'épreuve du concours des villes et villages fleuris[5] pour récompenser son embellissement et la qualité des différents massifs de fleurs dans l'agglomération.
Badonviller se situe sur les premiers contreforts du massif des Vosges, sur le plus court chemin de Nancy à Strasbourg, à une quinzaine de kilomètres de Baccarat et à une trentaine de Lunéville. La commune est traversée par un affluent de la Vezouze appelé la Blette.
Neuviller-lès-Badonviller, | Montreux | Bréménil |
Saint-Maurice-aux-Forges | ![]() |
Angomont |
Fenneviller, Pexonne | Pexonne | Pierre-Percée |
Badonviller est arrosée par la Blette[6], cours d'eau de 22,9 km, sous affluent de la Meurthe.
Le nord du lac de Pierre Percée s'étend en partie sud de la commune de Badonviller.
Deux lignes de transports en commun, par bus, sont à disposition des habitants de la commune :
La première ligne permet, notamment, de se rendre à la gare SNCF la plus proche, à Baccarat.
Le 31 mars 2021, un nouveau record de chaleur, pour un mois de mars, a été établi à 25,7 degrés[9].
Badonviller est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (77 %), terres arables (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), eaux continentales[Note 2] (4,8 %), zones urbanisées (3,3 %), prairies (1,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
La forme la plus anciennement attestée est Badonviler en 996, puis Baudonvillre (1018), ensuite Baltzweiler en 1552, Pfaltzweiller en 1665. Le village figure sur la carte de Cassini, sous le nom de Baudonviller[17].
Du nom de personne germanique Baldo, avec suffixe roman -villare « ferme »[18].
Phaltzwiller[19] et Badenweiler sont les dénominations en allemand.
- Badonviller (Bodonis villa) pourrait tirer son nom aussi de Leudinus-Bodon 17e évêque de Toul qui vivait vers le VIIe siècle et dont cette ville était le patrimoine
Créée à l'époque gallo-romaine, Badonviller tire son nom de saint Bodon, évêque de Toul au VIIe siècle dont cette ville était le patrimoine.
Elle est une place forte au XIIIe siècle. Elle fait partie du territoire administré par les châtelains de Pierre-Percée (le comte de Langenberg, puis par les comtes de Salm). Elle devient rapidement la capitale des Salm qui la fortifient et la défendent contre les prétentions des seigneurs de Blâmont (issus de la même branche de Salm) au XIIIe siècle et au début du XIVe siècle.
En 1518, le rhingrave Philippe-François ayant adopté la Réforme, sans toutefois obliger la population à suivre ce choix, Badonviller comme toute la principauté de Salm-Salm comporte une population de protestants réformés et de catholiques qui cohabitent pacifiquement. Mais le rhingrave Philippe-Othon se convertit au catholicisme après un voyage à Rome en compagnie du cardinal de Lorraine en 1623. Il s'attacha dès lors à convertir tous ses sujets au catholicisme, avec l'appui de François de Vaudémont, duc de Lorraine, et du pape duquel il obtient l'intervention de missionnaires. Finalement, par un édit en date du 12 mars 1625, il interdit l'exercice du calvinisme, fermait les temples, bannissait les pasteurs et maîtres d'école protestants et ordonnait aux habitants de se faire instruire dans la foi catholique dans le délai d'une année, sous peine de bannissement. Le résultat de cet édit fut la migration massive de la communauté protestante de Badonviller vers Sainte-Marie-aux-Mines, territoire limitrophe du duché de Lorraine où régnait la tolérance. Les registres de baptêmes de l’Église réformée de Badonviller (de 1567 à 1624) se trouvent toujours actuellement aux archives communales de Sainte-Marie-aux-Mines.
Démantelée pendant la guerre de Trente Ans, Badonviller devient la capitale de la principauté de Salm-Salm, mais en 1751 le duché de Lorraine acquiert Badonviller et l'ouest du territoire de la principauté de Salm, tandis que l'essentiel de l'ancien comté est attribué en pleine propriété aux princes de Salm-Salm, dont le bourg de Senones qui devient capitale de la principauté et la résidence des princes et la capitale de la principauté sont transférées à Senones.
La fabrication de faïence à Badonviller débute en 1828 lorsque Nicolas Fenal, cultivateur, hérite d'une faïencerie à Pexonne (Meurthe-et-Moselle). Il reprend l'affaire et à son décès en 1857, ses enfants et neveux lui succèdent. Un des neveux, Théophile Fenal, créa sa propre manufacture à Badonviller. L'usine comptait alors plus de 300 ouvriers. Il n'existait à Badonviller aucune des matières premières nécessaires à la production de faïence, il fallait tout faire venir sur place. La proximité de forêts permettait l'approvisionnement en source d'énergie.
En 1905, Théophile Fenal mourut, son fils Edouard lui succéda. À son apogée, l'entreprise compta 1 000 salariés. Des artistes de renom, les frères Mougin et Géo Condé, créèrent des objets artistiques pour la faïencerie.
En 1921, la famille Fenal acheta les faïenceries de Lunéville et Saint-Clément qui furent dirigées par Edouard Fenal ; la faïencerie de Badonviller fut placée sous la direction de son fils Bernard qui dirigea la société au décès de son père en 1938. Bernard Fenal mourut pendant la Seconde Guerre mondiale, Gilbert Fenal lui succéda.
La production de faïence à Badonviller cessa en 1990[20].
Badonviller est desservi, entre 1911 et 1942, par une ligne, à voie métrique et d'intérêt local, entre Lunéville et Badonviller. Elle est inaugurée par le ministre Albert Lebrun, le , avec quatre arcs de triomphe dont l'un porte l'inscription « A Mr Lebrun, ancien ami de Mr Fenal »[21].
La station, appelée « petite gare », est un abri-voyageurs perpendiculaire à la voie qui possède deux quais de déchargement à la gare de marchandises. Elle est proche de la faïencerie Fenal et de la gare de la Compagnie de l'Est[22].
Le trafic fonctionnera jusqu'en 1942, la gare de marchandises devenant habitation au XXIe siècle.
La ville fut incendiée le 12 août 1914, 85 maisons ont été brûlées par les Bavarois à la suite de la résistance[23] du 20e bataillon de chasseurs à pied (BCP) de Baccarat sur le 16e IR bavarois[réf. souhaitée]. Les villageois sont accusés d'être des « francs-tireurs » et dix civils sont assassinés[23].
Le maire du village, Joseph Edmond Benoît, dont l'épouse avait fait partie des victimes, ne cessa de se démener toute la journée pour apporter secours et réconfort aux blessés et aux familles. Il poussa la magnanimité jusqu'à protéger un soldat allemand à qui les civils voulaient faire un mauvais sort[réf. souhaitée]. Pour sa conduite, Benoit fut fait chevalier de la Légion d'honneur le 19 juillet 1914 (Journal officiel et L'Action française du 19 juillet).
En souvenir de la prise du village, le chef de la musique du régiment bavarois Georg Fürst (de) écrivit la Badonviller-Marsch (de), la marche de Badonviller, musique militaire qu'il est toujours possible d'entendre[24]. Elle met en avant la première victoire allemande contre les Français sans évidemment parler des exactions qui eurent lieu dans le village. Cette musique sera la préférée d'Adolf Hitler selon un article de Time[25] où il est possible de lire qu'Hitler se réservait l'usage de cette marche pour ponctuer ses apparitions publiques.
D'importants combats se sont déroulés en février-mars 1915 au col de la Chapelotte à Angomont ; le mémorial a été dressé à Badonviller.
En 1918, Badonviller est détruite à 72 %[réf. souhaitée], elle acquerra le titre de Cité martyre[23].
Badonviller est l'une des 64 communes françaises décorées de la Légion d'honneur par le décret du 20 avril 1929 : « Ayant eu à supporter au début des hostilités les souffrances de l'occupation, et la destruction systématique de l'envahisseur, sut conserver ensuite, au cours de nombreux bombardements qui se succédèrent jusqu'à l'armistice, un courage stoïque au milieu des privations de toutes sortes, et du danger continuel, prouvant ainsi l'indomptable énergie de ses habitants et leur foi en la victoire.»
La commune fut également décorée de la croix de guerre 1914-1918, décernée par décret du 3 juillet 1920[26].
En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, traversée par le Schutzwall West est libérée le 17 novembre par la 2e division blindée appuyé par une section de chars légers du lieutenant Jean Davreux, une section de Shermans et quelques halftraks qui se dirigent ensuite vers Strasbourg[27]. Ces halftracks appartenaient à La Nueve, compagnie formée de républicains espagnols réfugiés en France lors de la Retirada et engagés dans la 2e DB. La libération du village se fit par des combats rue par rue[28]. Le Mort-Homme est stoppé lors des combats à la sortie de la ville en direction de Cirey-sur-Vezouze. Le lieutenant-colonel Jean Fanneau de La Horie[précision nécessaire][29] est tué le 18 par un éclat d'obus dans la poitrine « Ce n'est pas ce jour-là qu'il a pris le plus de risques[30] ».
Une borne marque aujourd'hui ce passage libérateur[31].
Le 1er novembre 1948, la commune se voyait attribuer la croix de guerre 1939-1945, avec la citation suivante :
"La ville de Badonviller, décorée de la Légion d’Honneur et de la croix de guerre 1914-1918, pour son indomptable énergie et son courage stoïque dont les habitants ont montré les mêmes vertus civiques, établissant un réseau de résistance particulièrement actif.
En dépit des souffrances de l’occupation, des déportations dont celle du maire, M. Fournier, actuellement conseiller de la République, de l’exécution sur son territoire de 17 patriotes, d’un bombardement continu pendant trois semaines, la population a conservé son calme, sa dignité et sa foi dans la victoire. A renouvelé aussi le bel exemple de ses vertus patriotiques."
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 19 membres (article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[32]). Lors du scrutin de 2008, il n’y eut qu’un seul tour et Bernard Muller a été réélu conseiller municipal avec le meilleur total de 721 voix, soit 86,45 % des suffrages exprimés. La participation a été de 71,40 %. Il a ensuite été élu maire par le conseil municipal[33].
De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, la constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1609 | 1620 | Daniel Gaillot | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
22 octobre 1843 | 8 octobre 1876 | Perret-Helluy | ||
8 octobre 1876 | 17 mai 1896 | Dr Léon Messier | ||
17 mai 1896 | 12 mai 1901 | Constant Ferry | ||
12 mai 1901 | 26 juin 1911 | Dr Léon Messier | ||
26 juin 1911 | 30 juillet 1912 | Charles Clavé | ||
30 juillet 1912 | 11 décembre 1919 | Edmond Benoît | ||
11 décembre 1919 | 4 avril 1944 | Émile Fournier | ||
4 avril 1944 | 4 avril 1945 | Jean-Baptiste Diedler |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
4 avril 1945 | décembre 1970 | Émile Fournier (1889-1970) | RGR puis UDR | Notaire, conseiller de la République de 1946 à 1948 Conseiller général du canton de Badonviller (1945-1970) |
décembre 1970 | mars 1989 | Yvette Fournier | ||
mars 1989 | mars 2001 | Jean Nouvier | ||
mars 2001 | En cours | Bernard Muller[34],[35] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Ancien employé |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].
En 2019, la commune comptait 1 553 habitants[Note 3], en augmentation de 0,19 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 766 | 1 877 | 1 971 | 2 028 | 2 357 | 2 213 | 2 353 | 2 390 | 2 356 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 111 | 2 204 | 2 013 | 1 953 | 1 725 | 1 785 | 1 684 | 1 689 | 1 957 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 876 | 2 086 | 1 927 | 2 152 | 2 267 | 2 192 | 2 010 | 2 160 | 2 143 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 050 | 1 920 | 1 812 | 1 660 | 1 512 | 1 579 | 1 598 | 1 550 | 1 548 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 553 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La commune fait partie de la circonscription de Lunéville[40] de l'académie de Nancy-Metz. Les enfants de la commune suivent le début de leur scolarité à Badonviller[41], à l'école maternelle publique Salm puis à l'école primaire publique du Haut-Jardinet[42] et enfin au collège de la Haute Vezouze à Cirey sur Vezouze. Les élèves vont ensuite aux lycées de Lunéville : le lycée Ernest-Bichat[43], le lycée polyvalent Jacques-Boutet-de-Monvel ou le lycée professionnel Paul-Lapie[44] ou bien encore le lycée privé Saint-Pierre Fourier.
L'environnement nature de la commune permet, notamment, la pratique de sports comme le VTT, la randonnée pédestre, ou le canoë-kayak.
Toutefois, plusieurs équipements sportifs existent sur la commune : un stade de football, un gymnase (récemment rénové),ainsi que plusieurs clubs sportifs, comme le paintball.
Culte catholique en l'église Saint-Martin.
Badonviller, comme toute la Lorraine et la partie de la Belgique qui se trouve dans son prolongement, fut un centre important de production de céramique et de faïence. De ce passé subsiste maintenant un musée de la faïence.
Afin de relancer l'activité économique sur la commune, la municipalité, en association avec la communauté de communes du badonvillois, réaménage les sites de l'ancienne faïencerie et de la plate-forme SNCF, pour la création d'une zone d'activité (environ 13 hectares)[45].
La fermeture du collège Emile Fournier de Badonviller le 08/07/2016, est une perte importante pour la commune, les conséquences pourrait être que la commune soit moins attirante pour les parents ayant des enfants à scolariser.
Vestige d'une ancienne croix gammée à proximité de l'église située dans l'ancienne école, détruite le 12 août 1914.
Un des personnages les plus célèbres de Badonviller est l'astronome Charles Messier grand découvreur de comètes et auteur du fameux catalogue d'objets d'aspect nébuleux qui porte son nom.
On peut également citer le peintre paysagiste Jean-Baptiste Claudot, le général Auguste Clément Gérôme, la résistante Thérèse Adloff, le diplomate Léon Marchal et le philosophe et théologien Jean-Claude Larchet.
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Blasonnement :
De gueules semé de croisettes recroisetées au pied fiché d'or, à deux saumons adossés du même brochant sur le tout.
Commentaires : Badonviller devint capitale du comté de Salm au XVIe siècle. C'est à cette époque qu'elle adopta le blason actuel. Les armoiries s'accompagnent des croix de guerre au naturel, surmontées d'une couronne murale sommée de trois tours d'or maçonnées de sable et accostée de deux branches de sinople (chêne et laurier) croisées en pointe et liées de gueules par un ruban du même auquel est suspendue l'étoile de Légion d'honneur et la devise : Calme dans la tourmente |
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