Quiers [kjɛʁ] Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Pour Quiers en Italie, voir Chieri.
Pour Quiers dans le Loiret, voir Quiers-sur-Bézonde.
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Quiers | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Brie nangissienne |
Maire Mandat |
Davy Brun 2020-2026 |
Code postal | 77720 |
Code commune | 77381 |
Démographie | |
Population municipale |
666 hab. (2019 ![]() |
Densité | 56 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 36′ 22″ nord, 2° 58′ 17″ est |
Altitude | Min. 108 m Max. 126 m |
Superficie | 11,91 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nangis |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune constitue le centre du département de Seine-et-Marne[1]. Elle est située à environ 7,7 kilomètres à l’est de Mormant[Carte 1].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 9,18 km[6].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[8]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[9].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,6 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 22 km à vol d'oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[14] à 11,6 °C pour 1991-2020[15].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].
Quiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
La commune compte 57 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[24] (source : le fichier Fantoir) dont la Fermeté, les Loges, au nord du territoire.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (96,2% ), zones urbanisées (2,3% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[25].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[26],[27],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune ne disposait pas en 2019 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[28].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 248 dont 96,7 % de maisons et 2,9 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 95,3 % étaient des résidences principales, 2,6 % des résidences secondaires et 2,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 93,6 % contre 5,1 % de locataires et 1,3 % logés gratuitement[29].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa que dicitur Quadrex vers 1065[30] ; Homines de Querris en 1193[31] ; Majoria de Kerris en 1202[32] ; Ecclesia de Karris en 1213[33] ; Quierres en 1280[34] ; Villa de Quierris in Bria en 1283[35] ; Quiert en 1384[36] ; Quierre en 1425[37] ; Guierres en 1506[38] ; Quierre en 1565[39] ; Querre en 1651[40] ; Quierre en Brye en 1654[41] ; Quierres en 1670[42].
Le nom de la commune dériverait du latin quadrus, « carré »[43], (peut-être un rocher).
Le village est mentionné dès 1065[43].
Sous l’Ancien Régime, il appartient au chapitre de Champeaux[43].
En 1193, l'évêque de Paris Maurice de Sully exonère les habitants des corvées et tailles moyennant une redevance annuelle de 20 livres[43].
La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe en 1839 celle de La Fermeté[44].
Quiers se trouve dans le département de Seine-et-Marne. Rattachée depuis la Révolution française à l'arrondissement de Melun[44], elle intègre le l'arrondissement de Provins afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités[45].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Mormant[44]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nangis.
La commune a rejoint en 2012 la communauté de communes de la Brie nangissienne.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
janvier 1881 | Louis Recle | Cultivateur | ||
mars 1881 | Étienne Lefevre | Manouvrier | ||
1896 | 1919 | Théophile Beaugrand | Propriétaire | |
1919 | 1937 | Charles Caille | Agriculteur | |
1937 | 1947 | Henri Batier | ||
1947 | 1962 | René Gervais | ||
1962 | 1965 | Henri Batier | ||
1965 | 1983 | Yves Lavaux | ||
1983 | 2001 | Daniel Tournay | Agriculteur | |
2001 | 2008 | Isabelle Decosse | ||
2008 | 2020 | Monique Potterie | ||
mai 2020 | En cours (au 23 mai 2020) |
Davy Brun |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [46],[47].
En 2020, la commune de Quiers gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[48].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. La communauté de communes Brie Nangissienne (CCBN) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à l'entreprise Veolia, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2021[48],[50].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la commune qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [48],[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].
En 2019, la commune comptait 666 habitants[Note 6], en diminution de 2,06 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
230 | 288 | 235 | 240 | 254 | 250 | 316 | 294 | 302 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
305 | 272 | 311 | 289 | 293 | 291 | 318 | 326 | 345 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
302 | 299 | 273 | 277 | 233 | 242 | 229 | 250 | 253 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
180 | 159 | 180 | 362 | 547 | 583 | 630 | 646 | 671 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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675 | 666 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune a un fort caractère agricole. Toutefois, le sud-ouest de son territoire constitue une partie de la zone industrielle de Grandpuits.
En 2016, la commune ne compte plus de commerce de proximité, si ce n'est un distributeur automatique de pain[1].
Quiers est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[55].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[56]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 143 ha en 1988 à 176 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Quiers, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[55],[Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 7 | 6 | 5 |
Travail (UTA) | 15 | 13 | 9 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 001 | 1 031 | 881 |
Cultures[57] | |||
Terres labourables (ha) | 997 | 1 030 | 877 |
Céréales (ha) | 655 | 649 | 571 |
dont blé tendre (ha) | 447 | 569 | 388 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 186 | 62 | s |
Tournesol (ha) | 62 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | |
Élevage[55] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 32 | 28 | 21 |
L'église Saint-Martin a été bâtie aux XIIIe et XVe siècles. Elle dépendait initialement des chanoines de Champeaux. Frappée par la foudre, elle fut reconstruite au XVIIIe siècle[58].
![]() |
Blason | Parti: au 1er d'azur au faucon regardant d'or, au 2e de gueules au château d'or ouvert et ajouré du champ; le tout sommé d'un chef d'or chargé d'un tourteau de gueules surchargé d'une croix de Malte d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |