Queyssac-les-Vignes (Caissac en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région Nouvelle-Aquitaine.
Pour les articles homonymes, voir Vignes.
Queyssac-les-Vignes | |
Église de Queyssac-les-Vignes. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Corrèze |
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde |
Intercommunalité | Communauté de communes Midi Corrézien |
Maire Mandat |
Jean-Louis Roche 2020-2026 |
Code postal | 19120 |
Code commune | 19170 |
Démographie | |
Gentilé | Queyssacois |
Population municipale |
210 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 58′ 01″ nord, 1° 46′ 05″ est |
Altitude | 310 m Min. 134 m Max. 343 m |
Superficie | 11,13 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Biars-sur-Cère - Saint-Céré (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Midi corrézien |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Queyssac-les-Vignes |
modifier ![]() |
Les habitants de Queyssac-les-Vignes sont des « Queyssacois ».
La commune de Queyssac-les-Vignes est située dans le bassin de Brive.
La commune est limitrophe du département du Lot.
Son relief chahuté traduit la diversité de ses origines.
Le point culminant de la commune est au Puy Lachaud, butte témoin calcaire à 341 m d'altitude. Le point le plus bas se trouve à 130 m d'altitude, dans la vallée du Palsou, à la limite de la commune de Bétaille.
La géologie est particulièrement diversifiée. Les sols primaires affleurent au pont des Bothies, le "brasier" domine à l'est et le calcaire du Lias à l'ouest. Le Palsou suit une faille ancienne, parallèle à celle d'Argentat.
Le Palsou et le ruisseau de l'Escadrouillère arrosent la commune.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaulieu S/dor. », sur la commune de Beaulieu-sur-Dordogne, mise en service en 1952[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13 °C et la hauteur de précipitations de 1 145,3 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987 et à 28 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[14].
Queyssac-les-Vignes est une commune rurale[Note 5],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Biars-sur-Cère - Saint-Céré, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (55,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), prairies (33,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,7 %), cultures permanentes (5,6 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Queyssac-les-Vignes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 42,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 158 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 78 sont en en aléa moyen ou fort, soit 49 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2001 et 2010. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
La commune est en outre située en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 7] disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[26]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[27].
On trouve çà et là des outils du paléolithique (La Chapelle-aux-Saints est toute proche) et du néolithique. La toponymie indique la présence de villae gallo-romaines à Queyssac et à Sennac.
Au Moyen-Âge, Queyssac appartient à la vicairie civile du Puy d'Arnac et à la vicomté de Turenne.
La châtellenie de Queyssac est créée au profit d'Olivier de Bort après la guerre de Cent ans par démembrement de celle de Curemonte.
La famille de Corn, entrée à Queyssac par alliance avec les Veyrac, va y rester jusqu'au XIXe siècle. La commune a pris les armes de cette famille originaire du Quercy.
La vigne faisait la richesse et la renommée de Queyssac jusqu'aux atteintes du phylloxéra dans les années 1880. Queyssac avait plus de 700 habitants au XIXe siècle. Son vin paillé est resté réputé jusqu'à nos jours.
L'église de Queyssac-Haut a été entièrement reconstruite sous le Second Empire. Celle de Queyssac-Bas, Saint-Blaise, date de l'époque romane.
Queyssac est devenu Queyssac-les-Vignes en 1929 sans doute pour qu'on ne la confonde plus avec son homonyme périgourdin.
Gabriel Gleize fut maire de Queyssac de 1904 à 1956 et conseiller général du canton de Beaulieu de 1913 à 1956.
La culture de la fraise, la noyeraie, l'élevage et le vignoble sont aujourd'hui les principales productions de la commune.
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : « Écartelé, au 1 et 4 d'azur à deux cors de chasse d'or liés et virolés de gueules, au 2 et 3 bandé d'argent et de gueules. »
|
---|
![]() |
Végennes | Sioniac | ![]() | |
N | ||||
O Queyssac-les-Vignes E | ||||
S | ||||
Bétaille | Bilhac |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1904 | Gabriel Gleize | SFIO | Exploitant agricole | |
mars 2001 | mai 2020 | Geneviève Soursac | Agricultrice | |
mai 2020 | En cours | Jean-Louis Roche | Agriculteur |
Délégués à la communauté des communes ; membres du C.C.A.S. ; délégués à la bascule de Bétaille ; délégués à la commission d'appels d'offres.
1 . commission bâtiments ; 2 . commission voirie ; 3 . commission bulletin municipal ; 4 . commission affaires scolaires ; 5 . commission urbanisme.>
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 210 habitants[Note 8], en diminution de 4,55 % par rapport à 2013 (Corrèze : −0,29 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
617 | 672 | 626 | 731 | 758 | 775 | 715 | 710 | 728 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
783 | 787 | 776 | 718 | 705 | 739 | 656 | 598 | 564 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
509 | 543 | 537 | 446 | 403 | 380 | 360 | 321 | 319 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 253 | 222 | 213 | 191 | 180 | 187 | 214 | 198 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
210 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Ce vin particulier est produit par 18 viticulteurs dans une petite zone viticole autour de Queyssac-les-vignes, sur les coteaux de la vallée de la Dordogne. Son élaboration doit respecter un cahier des charges bien précis (vendanges à la main, séchage, pressurage, fermentation) afin d'obtenir son appellation "Vin paillé" validée par une commission d'agrément. Les cépages utilisés sont le cabernet franc et le cabernet sauvignon pour les rouges, et le chardonnay et le sauvignon pour les blancs[32].
D'autres productions traditionnelles sont aussi développées : le veau élevé sous la mère, la noix, la pêche et la fraise[33] notamment.
Saint Blaise, sa fête étant souhaitée chaque année, une petite chapelle porte son nom à Queyssac-Bas.
Risque sismique sur la commune :
Risques naturels et technologiques possibles sur la commune :
Catastrophes naturelles passées à Queyssac-les-Vignes :
Sur les autres projets Wikimedia :