Quelaines-Saint-Gault est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 2 121 habitants[Note 1] (les Quelainais).
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Quelaines-Saint-Gault | |
![]() L'église Saint-Gervais-et-Saint-Protais. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Château-Gontier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon |
Maire Mandat |
Laurent Lefèvre 2020-2026 |
Code postal | 53360 |
Code commune | 53186 |
Démographie | |
Gentilé | Quelainais |
Population municipale |
2 121 hab. (2019 ![]() |
Densité | 50 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 55′ 31″ nord, 0° 48′ 04″ ouest |
Altitude | Min. 40 m Max. 108 m |
Superficie | 42,25 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Cossé-le-Vivien |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.quelaines-saint-gault.fr/ |
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La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].
La commune est située dans le Sud-Mayenne.
Astillé | Nuillé-sur-Vicoin | Origné |
Cosmes | ![]() |
Houssay |
Peuton | La Roche-Neuville |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cosse-le-Vivien », sur la commune de Cossé-le-Vivien, mise en service en 1939[9] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de précipitations de 761,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, dans le département d'Ille-et-Vilaine, mise en service en 1945 et à 70 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,1 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Quelaines-Saint-Gault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,3 %), prairies (16,6 %), zones urbanisées (2,6 %), forêts (0,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le bourg existe déjà aux XIe et XIIIe siècles. Il succède à cette époque à une « colonie militaire »[23].
Au Moyen Âge puis sous l'Ancien Régime, la commune faisait partie du fief de la baronnie angevine de Craon dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du pays d'élection de Château-Gontier.
L'église de Quelaines est incendiée lors des guerres de Vendée, sur l'ordre de Treton Jambe-d'Argent, qui opérait alors sur le territoire de la commune[23]. Ce dernier meurt quelque temps plus tard, des suites d'un combat à Cosmes et est enterré dans le cimetière de Quelaines.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1900 | 1919 | Guérin de la Roussardière | ||
1919 | 1925 | Georges Chanteloup | ||
1925 | 1931 | Eugène Hautbois | ||
1931 | 1942 | Albert Barillet | ||
1942 | 1946 | Victor Bergère[25] | ||
1946 | 1958 | Louis Chaudet | ||
1958 | 1971 | Paul Fournier | ||
1971 | 1973 | Francis Launeau | ||
1973 | 1977 | Francis Launeau Zacharie du Réau (maire délégué de Saint-Gault) |
DVG | |
1977 | 1983 | Francis Launeau Daniel Aubert (maire délégué de Saint-Gault) |
DVG | |
1983 | 1989 | Marcel Véron Daniel Aubert (maire délégué de Saint-Gault) |
||
mars 1989 | mars 2001 | Daniel Guais | ||
mars 2001 | mars 2014 | René Jallu[26] | DVD | Directeur d'une coopérative agricole |
mars 2014 | novembre 2018 (démission)[27] |
Monique Cadot[28] | DVD | Adjoint des cadres dans un EHPAD |
février 2019 | En cours | Laurent Lefèvre[29] | Agriculteur |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1900 | 1905 | Joseph Véron | ||
1905 | 1908 | Louis Chaudet | ||
1908 | 1931 | Joseph Cormier | ||
1931 | 1933 | Armand Savary | ||
1933 | 1945 | Albert Bertron | ||
1945 | 1953 | Victor Marsollier | ||
1953 | 1973 | Zacharie du Réau |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 2 121 habitants[Note 8], en augmentation de 1,1 % par rapport à 2013 (Mayenne : −0,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 078 | 1 088 | 1 397 | 1 497 | 1 966 | 1 974 | 2 008 | 2 020 | 2 048 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 032 | 2 028 | 1 852 | 1 627 | 1 666 | 1 730 | 1 761 | 1 713 | 1 699 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 681 | 1 690 | 1 615 | 1 533 | 1 489 | 1 444 | 1 392 | 1 479 | 1 448 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 470 | 1 381 | 1 555 | 1 727 | 1 691 | 1 739 | 1 799 | 1 822 | 1 940 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 126 | 2 121 | - | - | - | - | - | - | - |
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Blason | Parti : Au 1 d'argent, à deux merlettes de sable ; au 2 d'azur, à deux quintefeuilles percées d'or; à la fasce de gueules, chargée d'une lyre d'or portant l'inscription de sable 1868 sur son socle, accostée de deux macles aussi d'or, brochant sur la partition. |
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Détails | La partition verticale permet de représenter chacune des entités du village actuel, à savoir Quelaines à gauche et Saint-Gault à droite.
Pour Quelaines, les armes de la famille de Charnières "D'argent à trois merlettes de sable". La reprise intégrale du blason de famille étant interdite pour les municipalités, il suffit d’en emprunter un ou plusieurs éléments. Pour Saint-Gault, les armes de la famille du Buat "D'azur à trois quintefeuilles d'or". La remarque concernant les blasons de famille est valable ici aussi. La fasce de gueules est un rappel des armes du duc de Rohan, le premier à avoir fédéré les deux villages, d'où cette figure qui semble joindre les parties argent et azur. La lyre indique la présence sur le territoire communal d'une des plus vieilles fanfares de France. Elle porte la date de la fondation, 1868, et est aux couleurs de la bannière de la dite fanfare. Les ornements sont deux pampres de sinople, fruitées de gueules, mises en sautoir par la pointe et liées d’argent afin d’honorer l’activité agricole de la commune. Le listel d’argent porte le nom de la commune en caractères majuscules de sable. La couronne de tours dit que l’écu est celui d’une commune ; elle n’a rien à voir avec des fortifications..Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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