Quédillac est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
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Quédillac se situe dans le canton de Saint-Méen-le-Grand et dans l'arrondissement de Rennes, au nord-est de Saint-Méen-le-Grand. La commune est frontalière avec le département des Côtes-d'Armor.
L'altitude de la commune varie entre 60 et 121 mètres[1].
Hydrographie
Le ruisseau du Guy Renault est le principal cours d'eau de la commune. Il y en prend sa source à l'est du territoire puis rejoint le centre et remonte du sud vers le nord. C'est un affluent de la Rance[2].
Voies de communication et transports
Voies routières
Plusieurs routes traversent le territoire de la commune. Les principales sont les suivantes[2]:
La route départementale D 166, en provenance de Saint-Méen-le-Grand et en direction de Saint-Jouan-de-l'Isle traverse la partie occidentale de Quédillac du sud vers le nord;
La D 59, en provenance de Le Crouais et en direction de Quédillac traverse la partie centrale de la commune du sud vers le nord jusqu'au centre-ville, elle devient alors la D 612 et continue vers le nord en direction de La Chapelle-Blanche;
Un peu plus à l'est de la D 59, la route nationale N 12, en provenance de Montauban-de-Bretagne et en direction de La Chapelle-Blanche traverse également la commune du sud vers le nord;
La D 220 naît à l'ouest du territoire communal au croisement avec la D 166 et se dirige vers l'est en direction du centre-ville puis en direction de Médréac.
Voies ferroviaires
Quédillac est desservie par la gare de Quédillac (halte SNCF) située sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 11,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Caulnes-Edf», sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997[9] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,1°C et la hauteur de précipitations de 848,4 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Dinard», sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 37 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,4°C pour la période 1971-2000[13], à 11,6°C pour 1981-2010[14], puis à 11,9°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Quédillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (54%), zones agricoles hétérogènes (31,6%), prairies (7,8%), forêts (3,8%), zones urbanisées (1,8%), mines, décharges et chantiers (1%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Kidillac en 1008, Chedilac au XIIIesiècle, puis Quédillac au XVIesiècle[23].
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -acum, terminaison à valeur localisante.
L'hypothèse kaé-deilak, terme gallo pour une «tranchée de bonne terre»[réf.nécessaire] ne relève d'aucune source ancienne écrite. D'usage récent, dont une première mention dans le bulletin municipal, il semble prendre sa source dans un néologisme subjectif.
La découverte d'outils en pierre polie[réf.nécessaire] ainsi que de tessons en céramique du IIesiècle[25] sur le territoire de la commune témoigne de l'occupation du site de Quédillac depuis la préhistoire jusqu'à l'antiquité.
Politique et administration
Administration municipale
La commune de Quédillac fait partie de la communauté de communes de Saint-Méen Montauban et du Pays de Brocéliande.
Le conseil municipal comprend quinze élus soit, en plus du maire, trois adjoints et onze conseillers municipaux[26].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 1 194 habitants[Note 7], en augmentation de 0,76% par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine: +5,84%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 598
1 674
1 635
1 646
1 636
1 520
1 525
1 559
1 572
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 592
1 647
1 664
1 717
1 709
1 746
1 709
1 741
1 685
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 667
1 660
1 608
1 405
1 509
1 516
1 503
1 220
1 213
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
1 222
1 113
1 046
1 015
1 018
966
1 036
1 151
1 184
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
1 194
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Quédillac dispose d'une école primaire privée, l'école Saint-Joseph. L'effectif est de 151 élèves en 2013.
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Santé
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Sports
Plusieurs associations sportives sont présentes sur la commune, dans les domaines de la gymnastique, de la danse, du football, du volley-ball, du cyclisme et du tennis de table[32].
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Trois bâtiments sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel sur la commune de Quédillac.
L'église paroissiale Saint-Pierre, de fondations romanes, date du XVesiècle. Elle est remaniée aux XIXeetXXesiècles[33]. Son mobilier comprend une porte en granit du XVesiècle, un baptistère en granit de 1520[34], la dalle funéraire d'Amice de Quédillac, abbesse de Saint-Georges morte en 1274, ainsi que des boiseries et stalles notables. L'église conserve également des reliques de saint Méen et de saint Antoine de Padoue[35]. Le baptistère[36] et la dalle funéraire[37] sont classés aux monuments historiques.
Église Saint-Pierre
Fonts baptismaux
Vitrail armorié
Vitrail armorié
Vitrail de la donation des clefs du paradis à Saint-Pierre
Vitrail de la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception
Vitrail de l’apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque
Vitrail de l’annonciation
Vitrail de Saint-Pierre et Saint-Paul
La chapelle Notre-Dame-de-la-Villée date du XVIIesiècle. On peut y voir les armes de la famille Henry, commanditaire probable de la construction. C'est une chapelle frairienne[38].
L'ancien moulin à blé de Trégueneuc, devenu minoterie, est aujourd'hui une maison privée. Bien que mentionné dès 1656, le bâtiment actuel date du XIXesiècle[39].
On trouve également à Quédillac une double croix médiévale en granit, dite des Sept-Loups[40], la grotte Notre-Dame-de-Lourdes, édifiée au XIXesiècle[41], et le pigeonnier de la Ville Mouart, construit au XVIIIesiècle[42]. Il y a enfin deux autres bâtiments remarquables: le manoir de La Heuzelais, construit entre les XVIeetXVIIIesiècles, et le manoir de Ranléon, construit entre les XVIIeetXVIIIesiècles[43].
Équipements culturels
Quédillac dispose d'un espace culturel regroupant à la fois la bibliothèque municipale et un espace numérique labellisé Cybercommune[44].
Personnalités liées à la commune
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Le Moing, Jean-Yves., Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN2-903708-04-5 et 9782903708047, OCLC236056804).
(br) Erwan Vallerie, Diazezoù studi istorel an anvioù-parrez = Traité de toponymie historique de la Bretagne, An Here, (ISBN2-86843-153-4 et 978-2-86843-153-0, OCLC63764620), p.168
Alain Provost et Gilles Leroux, Carte archéologique de la Gaule: L'Ille-et-Vilaine, vol.35, Académie des inscriptions et belles-lettres, (ISBN2-87754-013-8 et 978-2-87754-013-1, OCLC463616145), p.250
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