Puy-Sanières est une commune française située dans le département des Hautes-Alpes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Puy-Sanières
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Géographie
La commune de Puy-Sanières est accrochée au flanc sud du mont Guillaume (2 552 m), à l'extrême sud du massif des Écrins. Elle a la forme d'un triangle dont la pointe est presque au sommet de la montagne, et la base plonge dans le lac de Serre-Ponçon en face de Crots et du cône de déjection du torrent de Boscodon. Elle est limitée à l'ouest par sa commune jumelle de Puy-Saint-Eusèbe, et à l'est par celle d'Embrun. Son orientation vers le sud lui donne un bon ensoleillement, mais ne la protège pas des vents d'ouest ou de sud porteurs de pluie.
Le village traditionnel est formé d'un chapelet de petits hameaux situés sur un large replat entre 1100 et 1 200 mètres d'altitude: les Bouteils, les Vignets, les Truchets, les Sauvasses, le Serre, les Blancs. Plus bas, au lieudit le Pibou, des lotissements sont en cours de développement.
Urbanisme
Typologie
Puy-Sanières est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Embrun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
La commune, bordée par un plan d’eau intérieur d’une superficie supérieure à 1 000 hectares, le lac de Serre-Ponçon, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[6]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[7],[8].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,7% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (40,4%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31%), zones agricoles hétérogènes (15,5%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (8,3%), eaux continentales[Note 3] (4,8%)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Toponymie
Attestée sous la forme Podium sagnerarium en 1297.
Podium est un nom latin signifiant « emplacement élevé », ce qui correspond assez bien à la situation du village. Les toponymes sagne et sagnère, nombreux dans la région[11], désignent des zones humides. Sanhièras est toujours usité en provençal haut-alpin et signifie, il est ici au pluriel, des « lieux couverts de plantes marécageuses ».
La francisation de Podium en Puy est avérée au XVIesiècle[12].
Puei Sanhièras, en provençal haut-alpin, est donc le « mont entouré de zones marécageuses ».
Histoire
Le lieu, connu comme Podium Sagnerarium à la fin du XIIIesiècle, constituait à lui seul un mandement, appartenant aux mêmes seigneurs que celui de Savines dont il était contigu[12].
En 1420, une crue du torrent a entièrement emporté le village de La Villette[13].
jusqu'en 2016 de la Communauté de communes du Savinois-Serre-Ponçon;
à partir du , de la communauté de communes de Serre-Ponçon[19].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 273 habitants[Note 4], en augmentation de 17,67% par rapport à 2013 (Hautes-Alpes: +1,39%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
212
198
232
237
257
243
252
234
233
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
249
258
260
243
238
291
241
220
204
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
202
205
192
172
154
146
150
128
122
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
114
78
66
31
106
155
204
211
231
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
283
273
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de Puy-Sanières.
Four à pain du Serre
L’église Saint-Pierre-aux-Liens date du début du XIXesiècle. Elle est décorée de peintures murales et d'un grand autel. Un cadran solaire orne la façade.
La chapelle du Serre.
Personnalités liées à la commune
Valentin Duval (1995-2019), maréchal des logis, chevalier de la Légion d'honneur (le , à titre posthume), mort en service au Mali, y est inhumé le [24]. Son nom figure sur le monument aux morts pour la France en opérations extérieures.
.
Pour approfondir
Bibliographie
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Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Zonage rural», sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
id., page 137
Joseph Roman, Dictionnaire topographique des Hautes-Alpes, Imprimerie nationale, Paris, 1884, rééd. Lacour, Nîmes, 2000, page 124
Claude Gouron (photographe), Hélène Vésian (auteur), Serre-Ponçon: voyage photographique au confluent de l’Ubaye et de la Durance, Le Pontet: Éditions Barthélemy et Hangar, 2004. (ISBN2-87923-165-5), p.37
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