La commune est desservie par la ligne de cars reliant Châtillon-sur-Seine à la gare de Montbard (TGV).
Hydrographie
La Laigne (ou ruisseau de Marcenay[1]) est le principal cours d'eau qui l'irrigue avant d'y disparaître puis de réapparaître à Laignes, 20km plus au nord. L'ancien lit de cette rivière semble suivre un talweg passant par Nesle-et-Massoult, Balot, Bissey-la-Pierre et Marcenay.
Communes limitrophes
Savoisy
Nesle-et-Massoult
N
Coulmier-le-Sec
OPuitsE
S
Étais
Villaines-en-Duesmois
Urbanisme
Typologie
Puits est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtillon-sur-Seine, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 60 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (62,9%), forêts (32,9%), prairies (1,7%), zones urbanisées (1,4%), zones agricoles hétérogènes (1,2%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Du latin puteus, «trou, fosse», «gouffre, fosse très profonde», «puits d’eau vive» ou même «puits de mine». Son sens s’est ensuite étendu au «trou creusé pour atteindre une nappe d’eau souterraine». La perte de la haute Laigne (ou ruisseau de Marcenay) dans une excavation sur le territoire de la commune est probablement à l'origine de ce nom.
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des tumulus dans les bois, une villa gallo-romaine identifiée, la découverte de monnaies et d'une stèle funéraire attestent d'une occupation ancienne.
Moyen Âge
Puits relève du bailliage de Saumur et son château assure également la protection d'Etais et Coulmier-le-Sec. De ses défenses subsistent une porte fortifiée et les traces d'un pont-levis.
Un prieuré bénédictin très ancien dédié à saint Thomas dépend d'abord de l'abbaye Saint-Michel de Tonnerre fondée dès le VIesiècle. Il passe ensuite sous l'autorité de Molesme[9].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1988
En cours
Benoît de Valous
DVD
Agriculteur propriétaire-exploitant
Les données manquantes sont à compléter.
Puits appartient:
à l'arrondissement de Montbard,
au canton de Châtillon-sur-Seine et
à la communauté de communes du Pays Châtillonnais
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 128 habitants[Note 3], en diminution de 3,03% par rapport à 2013 (Côte-d'Or: +0,82%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1836
1841
1846
1851
1856
448
450
342
451
540
532
477
501
467
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
428
429
402
391
364
360
342
325
303
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
302
284
256
247
230
221
230
219
195
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
2015
178
168
141
138
136
140
139
139
125
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
128
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château[14]Inscrit MH(1941) Inscrit MH(1971) [15]
L'église de la Nativité de la Vierge renferme deux statues polychromes du XVIesiècle: une piéta et un saint Nicolas. Sur la place une croix Renaissance avec autel-reposoir; le fut de la croix porte les statuettes des 4 évangélistes.
Personnalités liées à la commune
L'écrivain, auteur dramatique et critique d'art Gustave Coquiot (1865-1926) y est né.
Le chanteur Marc Ogeret (1932-2018) y a vécu.
Héraldique
Blason
Palé d'argent et d'azur, à la bande de gueules chargée de trois coquilles d'or brochant sur le tout.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Articles connexes
Liste des communes de la Côte-d'Or
Bibliographie
René Paris, A la rencontre du Châtillonnais: Aignay-le-Duc, Baigneux-les-Juifs, Laignes, La Bourgogne,
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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