Priay est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Cet article est une ébauche concernant le Bugey et une commune de l’Ain.
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Priay | |
La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ain |
Arrondissement | Nantua |
Intercommunalité | Communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon |
Maire Mandat |
Fabienne Charmetant 2020-2026 |
Code postal | 01160 |
Code commune | 01314 |
Démographie | |
Gentilé | Priogniens |
Population municipale |
1 729 hab. (2019 ![]() |
Densité | 110 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 00′ 11″ nord, 5° 17′ 22″ est |
Altitude | Min. 222 m Max. 342 m |
Superficie | 15,77 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-d'Ain |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | priay.com |
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Les habitants de Priay s'appellent les Priaysiens.
Priay est une petite commune de l'Ain. Elle comporte un peu plus d'un millier d'habitants. Elle est composée de plusieurs hameaux, dont certains se trouvent en haut d'une colline (280 m environ) : Bellegarde, les Carronnières, la Blanchère, les Barrières, et le Biez.
Le village borde la rivière de l'Ain, en face du Bugey. Il se trouve à l'extrémité orientale de la Côtière, dite aussi Côtière de Bresse dans ce secteur, et à l'ouest du plateau de la Dombes, dont les premiers étangs se situent sur le territoire de Priay, sur la route de Chalamont.
![]() |
Varambon | ![]() | ||
Villette-sur-Ain | N | Ambronay | ||
O Priay E | ||||
S | ||||
Château-Gaillard |
Priay est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (48,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,2 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), prairies (8,5 %), zones urbanisées (8,3 %), terres arables (6,9 %), eaux continentales[Note 3] (5,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La ville de Priay s'est développée autour de son centre, place Ferrand. Le hameau des Carronnières était spécialisé dans la fabrication de briques (d'où son nom venant de carrons, les faiseurs de briques).
De 1999 à 2012, elle appartient à la communauté de communes de Pont-d'Ain, Priay, Varambon, avant sa fusion au sein de la communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon.
Fief démembré de la seigneurie de Richemont par Jean-Philibert de la Palud, comte de Varax, en faveur de Gilbert de Varax, seigneur de la Berruyère, le .
Jean-Philibert de Varax, seigneur de Château-Martin, le vendit à Thomas du Croset, avocat au bailliage de Bresse, qui l'aliéna, le , à Simon Gave, bourgeois de Lyon. Il arriva dans la suite à Éléonord de Chaponay, seigneur de Fessin, qui le céda, le , à Pierre Blanc de Marlignat.
Au mois de , Aymond de la Palud, seigneur de Varambon, chevalier, et Jean de la Palud, son frère, seigneur de Richemont, transigèrent avec l'abbé d’Ambronay, au sujet du droit qu'avaient les habitants du village de Bellegarde de mener paître leurs troupeaux sur les deux rives de la rivière d'Ain. Dans cet acte, il est fait mention du port de Bellegarde[7].
La commune de Priay est membre de la communauté de communes Rives de l'Ain - Pays du Cerdon, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Jujurieux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[8].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Nantua, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[9]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pont-d'Ain pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[9], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1970 | 1977 | Albert Busssy[11] | ||
mars 1989 | juin 1995 | René Santhonnax | ||
juin 1995 | octobre 2006 (démission) |
Jaqui Rey | DVD | |
décembre 2006 | mars 2014 | Danielle Blanchet | ||
mars 2014 | mai 2020 | Gérard Théveaux | SE | Retraité |
mai 2020 | En cours | Fabienne Charmetant | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2019, la commune comptait 1 729 habitants[Note 4], en augmentation de 8,06 % par rapport à 2013 (Ain : +5,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 031 | 1 017 | 974 | 854 | 895 | 947 | 1 036 | 1 070 | 1 097 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 019 | 987 | 1 033 | 1 023 | 1 061 | 1 006 | 1 028 | 1 013 | 991 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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935 | 905 | 893 | 742 | 757 | 702 | 702 | 645 | 703 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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709 | 710 | 771 | 787 | 948 | 1 152 | 1 399 | 1 433 | 1 553 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 729 | 1 729 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[17].
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La commune de porte :
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