Pressagny-l'Orgueilleux se situe dans la vallée de la Seine, en contrebas du plateau du Vexin normand. Elle est distante de 50 minutes de Paris.
Situation
La commune de Pressagny-l'Orgueilleux est située sur la rive droite de la Seine à 6 km en aval de Vernon. Elle couvre une superficie de 1 027ha comprenant trois îles en mitoyenneté avec la commune de Saint-Pierre-d'Autils (en vis-à-vis sur la rive gauche de la Seine), la vallée, les pentes boisées et le plateau boisé lui aussi.
Hydrographie
La commune est riveraine de la Seine.
Le sol
Le terrain alluvionnaire est sablonneux et caillouteux dans la vallée. Il est d'argile à silex sur les coteaux et le plateau. 150 hectares sont exploités en terres agricoles et plus de 700 hectares sont couverts de forêts privées.
Voies de communications et transports
La route départementale 313 (RD 313) forme la principale voie d'accès de l'axe routier Vernon - Les Andelys. Son tracé est étroit et sinueux dans la traversée de l'agglomération.
Le chemin vicinal no11 relie la commune au plateau du Vexin et à l'ancien chef-lieu de canton, Écos.
Le chemin vicinal no50 double la RD 313 en évitant la traversée de l'agglomération puis s'en écarte vers le nord.
Le chemin de contre-halage appartient à la commune, en partie aménagé pour la promenade. Il se poursuit vers Notre-Dame-de-l'Isle et vers Vernon.
De nombreux sentiers sont disponibles à la promenade et la randonnée. Celui du Catenai traverse aussi les communes de Notre-Dame-de-l'Isle et de Port-Mort et forme un circuit de 23 km.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 11°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,2 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,4 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Buhy», sur la commune de Buhy, mise en service en 1986[7] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,1°C et la hauteur de précipitations de 727,8 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Évreux-Huest», sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 20 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[11] à 10,8°C pour 1981-2010[12], puis à 11,2°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Pressagny-l'Orgueilleux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (73,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (73,3%), terres arables (10,9%), zones urbanisées (9,3%), prairies (4,4%), eaux continentales[Note 8] (2,2%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le village est cité dans une charte de 729, du temps de Thierry IV sous la forme Prisciniacus (charte de Wandemir)[21],[22],[23] et en 876, puis Prisigny en 1180 (cartulaire de Saint-Wandrille), Priseigneyum en 1208 (cartulaire de Saint-Taurin), Presegniacum Lorguellox au début du XIIIesiècle (reg. de Philippe Auguste)[23], Pressigny l’Orguilleux en 1450 (aveu de l’abbé de Bernay), Pressagny l’Orgueilleuse en 1782 (Dict. des postes)[22].
Une autre mention de 682, confirmerait le don de biens situés dans cette ville à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés[24].
Il s'agit d'un type toponymique gallo-roman *PRISCINIACU, composé du suffixe d'origine gauloise -IACU et du nom de personne latin Priscinus (porté par un indigène gaulois).
Homonymie avec Précigné (Sarthe, Prisciniacus 778) et les différents Pressigny, ainsi que Pressignac, tous issus de Prisciniacus)[23],[25].
Le qualificatif -l'Orgueilleux n'est attesté qu'au début du XIIIesiècle et provient de la nécessité de faire la distinction avec le village voisin de Pressagny l'Isle[23], ancien nom de Notre-Dame-de-l'Isle, où un hameau Pressagny le Val existe encore de nos jours[23]. On peut noter la relation avec les formes primitives du village de Le Goulet, de l'Île aux Bœufs[22], situé sur la rive opposée de la Seine, et désigné ad Orguletum et Portus Orgul vers 1026[23].
La racine Orgul- est peut-être la même que celle du nom commun orgueil, puisque ce mot, d'origine germanique: ancien bas francique *urgōlī / *orgōli « fierté » (cf. bas allemand urgol «excellent»; vieux haut allemand urguol «excellent, fier»; anglo-saxon orgol « fierté »), a aussi été employé dans au sens concret de « grosse cale de bois ou de pierre, qui, insérée sous un levier, lui sert de point d'appui» (1376, Modus et Ratio, 124, 77 dans T. L.)[26],[27]. Il n'est pas sûr qu'il s'agisse du même étymon[26]. Par la suite, une confusion se serait opérée avec l'adjectif orgueilleux, relevé dans la forme latinisée [Presseium] superbum au XIIIesiècle (p. d’Eudes Rigaud et de Raoul Roussel)[22]. Le latin superbus signifie en effet «fier, insolent, superbe, magnifique», «fier de son origine» et sŭperbĭa «orgueil, arrogance, dédain, hauteur». Le déterminant -l'Orgueilleux est d'ailleurs récurrent en toponymie puisqu'on l'observe par exemple dans Corvol-l'Orgueilleux (Nièvre, Corvolium Superbum en 1239; Courvaul Lourguilleux) apparu à la même époque[28].
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Pressagny-sous-Vernon[29].
Histoire
Au début du IXesiècle, Pressagny faisait partie des possessions de l'abbaye de Saint-Germain des Prés, c'était une des rares possessions de cette abbaye sur la rive droite du fleuve mais sur une route d'une grande importance économique[30]. En 856, les vikings s'établirent au camp du Goulet (face à Pressagny) et firent quelques dégâts dans la région[31].
En 1129, Adjutor de Vernon, de retour de croisade fonda un ermitage, lieu de prière dédié à sainte Marie Madeleine. Après son décès en 1131, les moines de l'abbaye de Tiron au Perche, héritiers du domaine, construisirent autour de la tombe de saint Adjutor le prieuré de la Madeleine. En raison de la suppression d'un gouffre en Seine qui provoquait beaucoup de naufrages, saint Adjutor est devenu le patron des mariniers. En 1156, le roi Henri II d'Angleterre donne aux bénédictins de Bernay l'église de Pressagny avec les dîmes et dépendances. L'abbaye de Bernay fait construire le prieuré de Saint-Michel-et-Saint-Martin qui est mentionné au XIVesiècle.
Au XVIesiècle, le village connut une période florissante. Les rois de France venaient chasser en forêt de Vernon. Il reste de cette époque les vestiges d'un pavillon de chasse avec une cheminée à cariatides comme on peut en trouver dans les châteaux de la Loire. Les habitants faisaient les huées (ils rabattaient le gibier) chaque fois que le roi chassait ou faisait chasser. Une rue s'appelle encore la rue aux Huards.
Antoine René de Perier en 1875 (1800-1880), maire de 1848 à 1865.
Au XVIIIesiècle, le marquis de Tourny à qui l'on doit les Allées de Tourny (Bordeaux) était, entre autres, seigneur de Pressagny-l'Orgueilleux. Pendant la Révolution française, les deux prieurés furent vendus comme biens nationaux. Un atelier de fabrication de salpêtre fut installé dans l'ex-prieuré de la Madeleine. Les habitants du village devaient y livrer les cendres de leurs foyers afin d'en tirer la potasse, matériau de base de cette industrie utile pour la fabrication de la poudre à canon[32].
À la fin du XVIIIesiècle, un chantier de construction navale fut implanté sous l'église pour y construire des navires de ligne. Des tonneliers de la région furent réquisitionnés pour devenir charpentiers de marine. Des souscriptions furent ouvertes pour le financement de la construction de ces bâtiments[33].
Le , les soldats blessés de la Grande Armée descendaient la Seine sur des flettes, ils logeaient chez l'habitant pour la nuit. Ce jour, deux flettes se sont arrêtées à Pressagny et l'un des soldats, Louis Buzaret, d'origine bretonne, a succombé chez son hôte. Il est enterré dans le cimetière [32].
Le , la municipalité a décerné à Étiennette Parmentier le titre de citoyenne d'honneur de Pressagny-l'Orgueilleux. Depuis, une rue porte son nom. Étiennette Parmentier[34] a sauvé des personnes et des biens pendant la dernière guerre, elle a rédigé ses souvenirs qui couvrent la première moitié du XXesiècle.
Un fascicule a été publié par la municipalité: Pressagny l'Orgueilleux… depuis ses origines jusqu'à la fin du siècle. En a été publié un ouvrage de 368 pages qui retrace l'histoire de Pressagny-l'Orgueilleux, des origines à la fin de la Quatrième République. Cet ouvrage illustré: Pressagny-l'Orgueilleux. Histoire d'un village normand au bord de la Seine est accessible chez l'auteur: Rémy Lebrun, maire honoraire.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
20 février 1790
Thomas-François Le Marié
11 Frimaire An II
Jean Baptiste Eustache
janvier 1808
Jean-Baptiste de Cacqueray
Nommé
13 octobre 1811
Jean-Jacques Eustache
Nommé
20 avril 1817
Jean Baptiste Eustache
Nommé
4 avril 1820
Alexandre Marie de Seguin
Nommé
10 février 1830
Pierre André Eustache
Nommé
1er novembre 1840
Jean Benard (père)
Nommé
15 août 1848
Antoine René de Perier
Royaliste
Élu
2 septembre 1860
Antoine René de Perier
Royaliste
Nommé
2 janvier 1865
Jean Benard (fils)
Nommé
5 octobre 1870
Eustache Renault
Nommé
8 octobre 1876
Eustache Renault
21 janvier 1878
Zacharie Benard
bénéfice de l'âge
18 mai 1884
Henri Chauvet
20 mai 1888
Pierre Pantin
15 mai 1891
Alexandre Lehec
17 mai 1896
Alexandre Lehec
20 mai 1900
Alexandre Lehec
15 mai 1904
Alexandre Lehec
17 mai 1908
Alexandre Lehec
19 mai 1912
Alexandre Lehec
11 décembre 1919
Alexandre Lehec
15 mai 1925
Alexandre Lehec
14 octobre 1928
Emile Lanvin
30 septembre 1932
Léon Guinel
19 mai 1935
Léon Guinel
19 décembre 1940
Louis Varin
nommé
9 août 1941
Raoul Herpin
délégation spéciale
nommé président
29 août 1944
Louis Expert-Bezançon
nommé
22 mai 1945
Marcel Gimonet
26 octobre 1947
Marcel Gimonet
26 décembre 1948
Jean Dupuis
19 mai 1953
Jean Dupuis
21 mars 1959
Jean Dupuis
20 mars 1965
Jean Dupuis
27 mars 1971
Jean Dupuis
2 juillet 1973
Jacques Eudier
6 octobre 1973
Rémy Lebrun
24 mars 1977
Rémy Lebrun
14 mars 1983
mars 1989
Jean-Marie Malafosse
12 mars 1989
juin 1995
Jean-Marie Malafosse
11 juin 1995
mars 2001
Jean-Marie Malafosse
11 mars 2001
mars 2008
Jean-Marie Malafosse
14 mars 2008
mars 2014
Jacky Meneray
30 mars 2014
en cours
Pascal Moreau
SE
Retraité
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2019, la commune comptait 697 habitants[Note 9], en diminution de 1,27% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
504
509
515
406
419
409
437
319
397
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
378
334
359
343
327
312
282
284
291
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
234
247
236
201
192
195
211
220
236
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
226
232
327
482
617
757
725
711
706
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
697
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La Madeleine au XIXème siècle. Château de la Madeleine. Construit en 1810 par le général de Brémond sur le site du prieuré de la Madeleine, il est ensuite la propriété de 1824 à 1839 du poète Casimir Delavigne qui le vend en 1839 à Antoine René de Perier, maire de Pressagny-l'Orgueilleux de 1848 à 1865. Acheté en 1864 par la baronne Thénard, il est profondément remanié[38]. Une aile en béton est ajoutée en 1932 par l'entrepreneur de travaux publics Antoine Gianotti, politicien des Alpes-Maritimes[39]. En 1946, l'entreprise Lebréjal installe une laiterie et, dans les années 1950, restaure la chapelle. En , l'ensemble du bâti est inscrit au titre des Monuments historiques, Inscrit MH(2002). Le parc est mentionné à l'inventaire général du patrimoine culturel[40].
Église Saint-MartinÉglise Saint-Martin, presque entièrement détruite par un bombardement en , reconstruite sur les plans d'Henry Pottier, architecte de Vernon, est inaugurée le . Les vitraux sont réalisés par Ernest Risse. L'église est mentionnée à l'inventaire général du patrimoine culturel[41].
Manoir du Clos-de-l'Aître.
Patrimoine naturel
Site classé
Le parc du château de la Madeleine, Site classé(1937)[42].
Site inscrit
Le chêne de la mère de Dieu,Site classé(1934)[43]. Lieu de pèlerinage. L'arbre plusieurs fois centenaire est mort au milieu du XXesiècle. Il a été replanté symboliquement par la municipalité le . Une statuette de la Vierge dans une niche en pierre, enfermée par une grille en fer, matérialise le site encore vénéré.
Personnalités liées à la commune
Saint Adjutor, fils du seigneur Jean de Vernon et de Rosamonde de Blaru; au retour de la Croisade, s'est fait ermite sur sa propriété du Mont à Pressagny-l'Orgueilleux où il est décédé le . Les moines de l'abbaye de la Sainte-Trinité de Tiron élèveront sur ce lieu le prieuré de la Madeleine.
Pierre Barbâtre, moine du prieuré de La Madeleine, qui a rédigé son journal de voyage en Terre sainte en 1480[44].
Charles, Louis, Auguste Le Tellier d'Orvilliers, officier du roi, de retour de la guerre d'indépendance des États-Unis, fit construire sur l'emplacement du prieuré de Saint-Michel-et-Saint-Martin une maison inspirée de celle de George Washington.
Décorchemont, famille d'artistes arrivée en 1794. Tous furent nés à Pressagny: Jean-Louis (1764-1813) charpentier de marine, Victor Auguste, menuisier huchier, Marie Joseph (1830-1913) sculpteur, et Louis Émile (1851-1921) professeur à l'École des Arts Décoratifs, sculpteur. Le fils de Louis Émile, François Décorchemont (1880-1971), fut maître verrier à Conches-en-Ouche.
Joseph François Dominique de Brémond[45], né à Grenoble le et mort le à Montpellier, est général d'Empire; il fait construire à partir de 1811 la grande maison de La Madeleine, base de l'actuel château. Son épouse, Charlotte, "Henriette" Oelegarde Bernardine, baronne von Lehsten, était originaire du grand-duché de Mecklembourg-Schwerin.
Alexandre de Seguin, propriétaire des châteaux de Tosny et de Pressagny l'Orgueilleux, bienfaiteur de l'hôpital du Petit Andely, a été maire entre 1820 et 1830.
Casimir Delavigne a résidé au château de la Madeleine, dont il fut propriétaire de 1824 à 1839.
Antoine René de Perier, propriétaire du château de la Madeleine de 1839 à 1864, garde du corps de la Maison militaire du roi Louis XVIII[46], auteur, président de la Société des peintres de Rouen et maire de Pressagny de 1848 à 1865.
Victorine Humblot, veuve de Louis Jacques Thénard, achète le le domaine de La Madeleine et en modifie l'aspect en transformant la simple maison en un château de style néo-Renaissance et en redessinant les jardins. La propriété reste dans sa famille jusqu'en 1915[47].
Hippolyte Camille Delpy (1842-1910), artiste-peintre, élève de Daubigny, y aurait habité et y aurait peint[réf.nécessaire] les bords de Seine et les lavandières des environs.
La bande à Bonnot: vers 1910, ce groupe de braqueurs et de meurtriers eut un pied-à-terre dans la rue principale.
William Brock , artiste peintre anglais, fils de Sir Thomas Brock, sculpteur de la reine Victoria, y a vécu de 1903 à 1914. A épousé Gustavie Nauzet le en la mairie communale; en sont issus cinq enfants tous nés dans la commune.
Gaston Gallimard y possédait une résidence; sépulture au cimetière.
Valentine Tessier, actrice de théâtre et de cinéma, amie de cœur de Gaston Gallimard. Elle y possédait une résidence; sépulture au cimetière.
Jean Renoir, cinéaste, y a résidé.[réf.nécessaire]
Raoul Guérin, dessinateur humoriste, qui croquait les bourgeois de Paris dans les années 1930, est venu régulièrement loger à l'hôtel restaurant de « La Marette ». Il profitait de ces séjours pour pêcher en Seine.
Étiennette Parmentier (1903-1986). Citoyenne d'honneur, elle a rédigé ses mémoires et a sauvé des personnes et des biens pendant le second conflit mondial. Elle a créé des liens internationaux en mettant en relation les enfants dont elle avait la responsabilité au sein du lycée de Vernon avec ses anciens élèves répartis dans le monde. Elle a été une militante de la réconciliation franco-allemande au sein du jumelage de Vernon avec Bad Kissingen[48].
Eggly (1908-1998)[réf.nécessaire], artiste peintre, y a vécu de 1958 à 1974.
C. Jérôme y possédait une résidence.
Zinzin (Bruno Desmet), né le à Vernon, accordéoniste de Pascal Sevran dans La Chance aux chansons. Il a vécu avec sa famille à Pressagny dès 1975, a fréquenté l'école communale et a animé de nombreuses fêtes au village.
Voir aussi
Bibliographie
Un fascicule a été aussi publié par la municipalité: Pressagny l'Orgueilleux… depuis ses origines jusqu'à la fin du siècle.
En a été publié un ouvrage de 368 pages qui retrace l'histoire de Pressagny-l'Orgueilleux, des origines à la fin de la quatrième république. Cet ouvrage illustré: Pressagny-l'Orgueilleux. Histoire d'un village normand au bord de la Seine est accessible chez l'auteur: Rémy Lebrun, maire honoraire.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Charpillon. Notes de Le Prévost
Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique de l’Eure, Paris, 1877, p. 175 (lire en ligne sur DicoTopo)
François de Beaurepaire (préf.Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221p. (ISBN2-7084-0067-3, OCLC9675154), p.161.
«Vuademerus et Ercamberta son épouse confirment à l'abbaye Saint-Germain-des-Prés la donation de biens situés à Pressagny, Novisolio et Hièsmes, sous réserve d'usufruit».«Acte no4496», sur Chartes originales antérieures à 1121 conservées en France, Cédric GIRAUD, Jean-Baptiste RENAULT et Benoît-Michel TOCK, éds., Nancy: Centre de Médiévistique Jean Schneider; éds électronique: Orléans: Institut de Recherche et d'Histoire des Textes, 2010. (Telma)]
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, éditions Larousse, 1968, p. 547.
Dictionnaire historique de la langue française, sous la direction d’Alain Rey, Tome II: Fo-Pr, éditions Le Robert, 2012, 2352ab.
Site du CNRTL: étymologie du mot orgueil (lire en ligne)
Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique de la Nièvre, Paris, 1865, p. 55. (lire en ligne sur DicoTopo)
Edmond Meyer, Histoire de la Ville de Vernon et de son ancienne Châtellenie, Delcroix, Les Andelys, 1876.
Cahiers des délibérations du Conseil Municipal
Cahiers des délibérations du C.M. et recherches de R. Lebrun sur la famille Décorchemont
La Municipalité a publié les mémoires de cette personne dans un ouvrage intitulé Étiennette Parmentier citoyenne d'Honneur de Pressagny l'Orgueilleux, éditions Bertout, 1992. On peut se le procurer en s'adressant à la mairie.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии