Prades-sur-Vernazobre [pʁa.də syʁ veʁ.na.zo.bʁə] (en occitan Pradas de Vernasòbre ['pra.dɔs de ver.na.'sɔ.bre]) est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Prades-sur-Vernazobre | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Béziers |
Intercommunalité | Communauté de communes Sud-Hérault |
Maire Mandat |
Jean-Marie Milhau 2020-2026 |
Code postal | 34360 |
Code commune | 34218 |
Démographie | |
Gentilé | Pradéens |
Population municipale |
310 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 26′ 54″ nord, 2° 59′ 13″ est |
Altitude | 70 m Min. 64 m Max. 663 m |
Superficie | 19,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Pons-de-Thomières |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vernazobre, le Récambis, le ruisseau de Chavardès, le ruisseau de Riels et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Prades-sur-Vernazobre est une commune rurale qui compte 310 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Pradéens ou Pradéennes.
Situé à proximité de Béziers, Prades-sur-Vernazobre avec ses quelque 300 habitants est un village calme, arrosé par le Vernazobres (ou Vernazobre).
Ferrières-Poussarou | Berlou | |
Pierrerue | ![]() |
Cessenon-sur-Orb |
Pierrerue | Cazedarnes | Cessenon-sur-Orb |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berlou », sur la commune de Berlou, mise en service en 1988[6]et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 15,2 °C et la hauteur de précipitations de 908,5 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 58 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 4] est recensée sur la commune[13] : la « montagne noire centrale » (34 724 ha), couvrant 27 communes du département[14].
Prades-sur-Vernazobre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[I 1],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (54,6 %), cultures permanentes (31,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %), zones urbanisées (1,8 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Prades-sur-Vernazobre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Vernazobre et le Récambis. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1995, 2003, 2014 et 2018[20],[18].
Prades-sur-Vernazobre est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[21].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[22]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 48,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 239 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 222 sont en en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Prades-sur-Vernazobre est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[25].
Dès le Néolithique, des hommes ont vécu sur ces terres ; des poteries retrouvées sur divers sites témoignent de cette présence il y a plus de 4 000 ans. Romains et Wisigoths ont également occupé les lieux.
Au Moyen Âge, la commune appartient à la châtellenie de Cessenon. Les bergers de l'époque se transforment peu à peu en agriculteurs et s'adonnent à la culture des céréales, de l'olivier et de la vigne (1365). Des mas se créent autour du village. À partir du XVIIIe siècle, l'agriculture et la viticulture s'intensifient.
Par la loi du 15 [26], le hameau de Prades qui était sur le territoire de la commune de Cessenon-sur-Orb est érigé en commune et prend le nom de Prades-sur-Vernazobre.
Depuis, le village n'a cessé de s'agrandir avec pour principale économie la viticulture et le tourisme.
En 2018, la commune compte 149 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 324 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 400 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,5 % | 7 % | 8,9 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 169 personnes, parmi lesquelles on compte 70,4 % d'actifs (61,5 % ayant un emploi et 8,9 % de chômeurs) et 29,6 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 9]. Elle compte 56 emplois en 2018, contre 57 en 2013 et 63 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 106, soit un indicateur de concentration d'emploi de 53 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 43,8 %[I 10].
Sur ces 106 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 38 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 86,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
25 établissements[Note 9] sont implantés à Prades-sur-Vernazobre au [I 13]. Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24 % du nombre total d'établissements de la commune (6 sur les 25 entreprises implantées à Prades-sur-Vernazobre), contre 17,1 % au niveau départemental[I 14].
Prades-sur-Vernazobre fait partie des 20 villages producteurs de vin de Saint-Chinian (AOC).
AOC Producteurs de Prades sur Vernazobre :
La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[27]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 31 | 25 | 17 | 17 |
SAU[Note 11] (ha) | 329 | 305 | 283 | 299 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 31 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 25 en 2000 puis à 17 en 2010[29] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[30],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 329 ha en 1988 à 299 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 18 ha[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2008 | Francine Miquel | ||
juillet 2008 | 2014 | Serge Fernandez | ||
mars 2014 | En cours | Jean-Marie Milhau | SE | Agriculteur retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1901. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[32].
En 2019, la commune comptait 310 habitants[Note 13], en augmentation de 4,03 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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396 | 380 | 349 | 365 | 350 | 350 | 291 | 258 | 245 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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221 | 246 | 228 | 203 | 211 | 236 | 264 | 284 | 309 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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310 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | De sinople au dragon d'or soutenu d'une trangle ondée d'argent ; au chef d'or chargé d'une fleur de lys d'azur accostée de 2 grappes de raisin de gueules pamprées de sinople. |
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Détails | Création JP Fernon et Didier Catarina. Adopté par délibération du 15 décembre 2016. |
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