Pradelles-Cabardès Écouter est une commune française, située dans le nord du département de l'Aude en région Occitanie.
Pradelles-Cabardès | |
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![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Montagne noire |
Maire Mandat |
Éric Gros 2020-2026 |
Code postal | 11380 |
Code commune | 11297 |
Démographie | |
Gentilé | Pradellois |
Population municipale |
142 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,9 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 24′ 34″ nord, 2° 26′ 50″ est |
Altitude | Min. 520 m Max. 1 207 m |
Superficie | 20,61 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Carcassonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Vallée de l'Orbiel |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.pradelles-cabardes.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie de la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif Central. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arnette, le Rieumajou, le ruisseau de la Grave et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Pradelles-Cabardès est une commune rurale qui compte 142 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 754 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Pradellois ou Pradelloises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Jean-Baptiste, inscrite en 1939, et le Glacière, inscrit en 1986.
Le village est situé à 820 m d'altitude au pied du Pic de Nore, point culminant de la Montagne Noire, sur son versant sud en limite du parc naturel régional du Haut-Languedoc sur l'Arnette.
Elle est limitrophe du département du Tarn.
Mazamet (Tarn) | ||
Labastide-Esparbairenque | ![]() |
Castans |
Cabrespine |
Les habitants sont répartis sur trois hameaux : Pradelles, les Jouys et Fournès.
La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par l'Arnette, le Rieumajou, le ruisseau de la Grave, le Rieu Cros, le ruisseau de Calvairac, le ruisseau de Mulet et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Arnette, d'une longueur totale de 26,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le sud puis se réoriente vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans le Thoré à Mazamet, après avoir traversé 3 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castans », sur la commune de Castans, mise en service en 1978[11] et qui se trouve à 3 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 475,6 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 23 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[15], à 14,1 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[17].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[18] :
et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[18] :
Pradelles-Cabardès est une commune rurale[Note 6],[24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,9 %), prairies (14 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Pradelles-Cabardès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 0 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 210 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Pradelles-Cabardès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].
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Blason | De sinople, à un annelet d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1989 | 2014 | Serge Cazanave[31] | DVG | |
mars 2014 | 2020 | Sylvie Leenhardt | SE | |
mars 2020 | en cours | Eric Gros | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 142 habitants[Note 8], en diminution de 6,58 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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561 | 540 | 616 | 657 | 705 | 740 | 754 | 729 | 712 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
633 | 633 | 617 | 601 | 602 | 612 | 598 | 533 | 506 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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458 | 422 | 424 | 351 | 329 | 311 | 293 | 279 | 282 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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248 | 223 | 187 | 183 | 153 | 160 | 153 | 151 | 145 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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142 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 4] | 9,2 % | 8,7 % | 10,1 % |
Département[I 5] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 6] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 88 personnes, parmi lesquelles on compte 55,1 % d'actifs (44,9 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 44,9 % d'inactifs[Note 9],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 28 emplois en 2018, contre 31 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 40, soit un indicateur de concentration d'emploi de 68,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 38,5 %[I 8].
Sur ces 40 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 65,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 34,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et[I 10].
17 établissements[Note 10] sont implantés à Pradelles-Cabardès au [I 11]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,4 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 17 entreprises implantées à Pradelles-Cabardès), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 19 | 8 | 4 | 4 |
SAU[Note 11] (ha) | 232 | 250 | 215 | 197 |
La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[36],[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 6]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (19 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 197 ha[38],[Carte 7],[Carte 8].
Le clocher a été inscrit au titre des monuments historiques en 1939[39].
L'église a été construite au XIVe siècle ou XVe siècle. Elle se compose d'une abside à cinq pans, d'une nef de quatre travées, de six chapelles latérales (trois de chaque côté) et d'un clocher octogonal surmontant une partie carrée.
Ce sont d'anciens silos semi-enterrés en pierres sèches destinés au stockage et au commerce de la glace. On dénombre aujourd'hui 17 glacières dont la plupart datent du milieu du XIXe siècle. L'une d'entre elles a fonctionné jusqu'en 1927.
Ce parc composé de 16 éoliennes est situé sur une crête séparant les deux communes de Cabrespine et Pradelles-Cabardès à environ 900 m d'altitude. D'une puissance de 20,8 MW, il peut couvrir la consommation électrique de 31 000 personnes environ.
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