Pontfaverger-Moronvilliers est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Pontfaverger-Moronvilliers | |
La place du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Reims |
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Reims |
Maire Mandat |
Damien Girard 2020-2026 |
Code postal | 51490 |
Code commune | 51440 |
Démographie | |
Gentilé | Pontfabricien |
Population municipale |
1 745 hab. (2019 ![]() |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 51″ nord, 4° 19′ 13″ est |
Altitude | Min. 89 m Max. 240 m |
Superficie | 31,52 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Mourmelon-Vesle et Monts de Champagne |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairiepontfavergerm.fr |
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Pontfaverger-Moronvilliers se situe à environ 20 km au nord-est de Reims. La commune s'étend du nord au sud, des Ardennes aux Monts de Champagne, qui dépassent les 250 m sur le territoire de Prosnes. À 191 m d'altitude, le Mont Saint-Médard domine le nord de la commune, marqué par la Côte des Monts. Pontfaverger est arrosée par la Suippe. L'ancien village de Moronvilliers se trouve à l'extrême sud du territoire pontfabricien[1].
Aussonce | Vers La Neuville-en-Tourne-à-Fuy | |
Selles | ![]() |
Bétheniville |
Beine-Nauroy | Prosnes | Saint-Hilaire-le-Petit, Saint-Martin-l'Heureux |
Pontfaverger-Moronvilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,1 %), forêts (6,7 %), zones urbanisées (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %), prairies (0,6 %), cultures permanentes (0,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Moronvilliers est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le tandis que Pontfaverger la reçoit le 1er octobre. Moronvilliers avait été détruite lors de la Première Guerre mondiale. C'est ainsi qu'en 1950, la commune de Pontfaverger, dont le nom fut autrefois orthographié Pont Faverger, a absorbé une partie du territoire communal de la commune voisine de Moronvilliers, partagée avec Saint-Hilaire-le-Petit et Saint-Martin-l'Heureux et ajouta le nom de cette commune au sien[9].
C'est sur le site de Moronvilliers qu'est construit aujourd'hui un des centres les plus importants du CEA, abritant la machine Airix, pierre angulaire du programme de simulation de la défense nationale française. Après 50 années de tirs aériens et souterrains (Mururoa et Algérie) de l'arme nucléaire qui produit des matières classées hautement toxiques et cancérigènes telles que l'uranium et le béryllium, ce centre d'expérimentation nucléaire présente des traces de pollution mais ne dépassent pas les normes en vigueur suivant les analyses faites par l'exploitant (source Basol).
Le programme de simulation de la défense nationale étant aujourd'hui développé en étroite collaboration avec le Royaume-Uni, c'est vraisemblablement dans un souci d'économie que le gouvernement français a récemment[Quand ?] décidé de regrouper plusieurs installations du CEA afin d'en optimiser les opérations. C'est ainsi que les Pont-Fabriciens ont appris en 2010 que le centre atomique de Moronvilliers va finalement et progressivement déménager dans la région de Dijon, entre 2012 et 2016. Les associations de défense de l'environnement[Qui ?] se réjouissent de cette décision mais affirment qu'en partant, le CEA laisse un terrain immense et contaminé, qu'il conviendra de réhabiliter correctement.
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Blason | D'azur au pont en dos d'âne de trois arches d'argent, maçonné de sable, posé sur une champagne de sinople chargée d'une gerbe de blé d'or, surmonté de deux fleurs de lys du même, au comble potencé et contre-potencé aussi d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1858[10] | 1876 | Hubert Alexandre Nouvion | ||
? | ? | Jean Louis Maurice "Félix" Thomas-Derevoge | ? | Notaire Conseiller général et député de la Marne |
? | ? | Maurice Delsaux | ? | ? |
? | ? | Georges Bourgeois | ? | ? |
1951 | 1995 | Pierre Georges William Rodrigue[11] | DVG | Enseignant Conseiller général de Beine-Nauroy (1967 → 1988) |
1995 | 2008 | Gabriel Lhote | ||
2008[12] | 2014 | Francis Rannou | DVD | |
2014[13] | En cours (au 4 juillet 2014) |
Damien Girard |
Les habitants de la commune sont les Pontfabriciens et Pontfabriciennes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2019, la commune comptait 1 745 habitants[Note 3], en augmentation de 1,57 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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860 | 905 | 938 | 1 092 | 1 505 | 1 483 | 1 519 | 1 708 | 1 781 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 925 | 1 960 | 2 149 | 2 126 | 2 220 | 2 228 | 2 280 | 2 233 | 2 092 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 910 | 1 696 | 1 651 | 784 | 1 215 | 1 252 | 1 077 | 1 012 | 1 097 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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1 221 | 1 374 | 1 437 | 1 390 | 1 397 | 1 376 | 1 501 | 1 519 | 1 570 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 743 | 1 745 | - | - | - | - | - | - | - |
Au XIXe siècle, des usines de filature et tissage de laine sont construites le long de la Suippe. Parmi celles-ci on trouve l'usine Legros-Guimbert ou encore Garnier-Carnot. Toutes deux furent fortement endommagées ou détruites au cours de la Première Guerre mondiale. Reconstruites, elles prirent d'autres usages : la bonneterie ou la papeterie ; la première est aujourd'hui fermée[17],[18].
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