Pont-Salomon est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Pont-Salomon | |
![]() L'église de Pont-Salomon. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Yssingeaux |
Intercommunalité | Communauté de communes Loire et Semène |
Maire Mandat |
David Rabeyrin 2020-2026 |
Code postal | 43330 |
Code commune | 43153 |
Démographie | |
Gentilé | Pontois(es) |
Population municipale |
1 902 hab. (2019 ![]() |
Densité | 226 hab./km2 |
Population agglomération |
374 318 hab. (2019) |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 20′ 19″ nord, 4° 14′ 55″ est |
Altitude | Min. 552 m Max. 803 m |
Superficie | 8,43 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Saint-Étienne (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Aurec-sur-Loire |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Localisée sur les berges de la rivière Semène, la commune de Pont-Salomon se situe à la lisière Est du département de la Haute-Loire, à 630 mètres d'altitude. Son histoire récente la rattache cependant davantage à la vallée de l'Ondaine, dans la Loire, important foyer industriel. La genèse de Pont-Salomon est en effet intimement liée à la fabrication des lames de faux (ou faulx).
Comme la plupart des communes du Velay, elle bénéficie d'un climat chaud et tempéré. Les précipitations y sont importantes[réf. nécessaire].
La commune de Pont-Salomon se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 54 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 29 km d'Yssingeaux[2], sous-préfecture, et à 9 km d'Aurec-sur-Loire[3], bureau centralisateur du canton d'Aurec-sur-Loire dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Saint-Ferréol-d'Auroure (2,0 km), La Chapelle-d'Aurec (3,2 km), Saint-Didier-en-Velay (4,4 km), La Séauve-sur-Semène (4,7 km), Aurec-sur-Loire (5,0 km), Saint-Just-Malmont (5,1 km), Fraisses (5,7 km), Firminy (6,4 km).
Aurec-sur-Loire | Saint-Ferréol-d'Auroure | |
La Chapelle-d'Aurec | ![]() |
|
La Séauve-sur-Semène | Saint-Didier-en-Velay |
Pont-Salomon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[I 2],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[I 3] et 374 318 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (36,1 %), zones agricoles hétérogènes (34,1 %), prairies (17,2 %), zones urbanisées (11,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 905, alors qu'il était de 865 en 2013 et de 797 en 2008[I 8].
Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 68,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 30,6 % des appartements[I 9].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Pont-Salomon en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (67 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 10].
Typologie | Pont-Salomon[I 8] | Haute-Loire[I 11] | France entière[I 12] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,4 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,8 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 8,8 | 12,4 | 8,2 |
Le village de Pont Salomon est mentionné pour la première fois au milieu du XVIe siècle. À cette date, plusieurs moulins existent déjà dans ce lieu, certains d'entre eux étant probablement des « moulins à soie » liés à l'importante activité de tissage de la soie qui existe alors dans la ville voisine de Saint-Didier[8].
L'utilisation des ressources hydrauliques locales ne cesse de se développer par la suite, s'adaptant aux développements industriels successifs. Au XIXe siècle, Pont-Salomon devient un village-usine. Il est conçu selon les principes du fouriérisme par Pierre-Frédéric Dorian et ses successeurs a vu le jour au cœur du XIXe siècle : de simple lieu-dit, il est devenu commune, puis paroisse par la volonté des industriels locaux.
Pont-Salomon est certainement l'un des derniers lieux en France où l'épopée de l'ère industrielle reste encore parfaitement lisible : ateliers (dont une forge du XIXe équipée de martinets hydrauliques, actuel Musée de la faux et de la vie ouvrière), biefs, école, église, logements et jardins ouvriers jalonnent un site particulièrement riche et bien conservé. L'Association de la Vallée des forges assure la valorisation de ce patrimoine au travers de ses recherches et publications.
Dans ce village, l'artiste Pierre Andrès (1922-2011) a créé « Les Machines singulières » pendant plus de vingt ans (1982-2005) dans une ancienne usine d'outillages agricoles qu'il avait transformée en atelier de menuiserie.
Les premières mentions du lieu-dit sont orthographiées de la façon suivante : Pont Salamon ou Le Pont Sallamon (Augustin Chassaing (1830-1892) - Dictionnaire topographique de la Haute-Loire).
Le nom de la commune ne doit rien au monarque biblique, et encore moins au viaduc qui enjambe la vallée et qui date de la fin du XXe siècle.
Louis Mandrin aurait utilisé les lieux dans le cadre de la contrebande de sel. Le commerce de sel est en tous cas lié à une des origines étymologiques du lieu : Pont-Salomon signifierait le pont (lieu de rencontre, de contact, d'échange...) des sauniers.
La commune a été créée en 1865 à partir de portions des territoires communaux d'Aurec-sur-Loire, de Saint-Didier-en-Velay et de Saint-Ferréol-d'Auroure[9].
La commune de Pont-Salomon est membre de la communauté de communes Loire et Semène[I 13], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à La Séauve-sur-Semène. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 13].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aurec-sur-Loire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 13], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Maires avant 1940
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1945 | 1977 | Paul Pitiot | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1977 | 1995 | Henri Rouchon | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1995 | 2001 | Michel Reymond | PS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2001 | 2008 | Gérard Montelimard | SE | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2008 | 2014 | Michel Reymond | PS | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2014 | 2020 | Laurent Coletto | DVD | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2020 | En cours | David Rabeyrin[12] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1866. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2019, la commune comptait 1 902 habitants[Note 5], en diminution de 3,89 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 268 | 1 162 | 1 152 | 1 477 | 1 387 | 1 346 | 1 344 | 1 313 | 1 277 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 303 | 1 231 | 1 330 | 1 285 | 1 275 | 1 283 | 1 465 | 1 398 | 1 546 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 | 2014 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 352 | 1 341 | 1 637 | 1 664 | 1 713 | 1 743 | 1 880 | 2 031 | 1 902 |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 976 hommes pour 984 femmes, soit un taux de 50,2 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,2 |
3,8 | 75-89 ans | 7,3 |
17,6 | 60-74 ans | 13,6 |
22,4 | 45-59 ans | 22,2 |
18,8 | 30-44 ans | 19,0 |
17,2 | 15-29 ans | 17,9 |
19,7 | 0-14 ans | 18,8 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 801 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 1 950 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 580 €[I 16] (20 800 € dans le département[I 17]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 18] | 6,5 % | 9,2 % | 5,9 % |
Département[I 19] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 20] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 284 personnes, parmi lesquelles on compte 74 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 5,9 % de chômeurs) et 26 % d'inactifs[Note 7],[I 18]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 21]. Elle compte 423 emplois en 2018, contre 431 en 2013 et 581 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 879, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,4 %[I 22].
Sur ces 879 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 99 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 23]. Pour se rendre au travail, 93,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 1,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 24].
Pont-Salomon présente un certain nombre de bâtiments notables, liés intimement à l'histoire de la Révolution industrielle :
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