Poncey-lès-Athée est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Poncey-lès-Athée | |
Mairie de Poncey-lès-Athée | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Dijon |
Intercommunalité | Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône |
Maire Mandat |
Éric Collin 2020-2026 |
Code postal | 21130 |
Code commune | 21493 |
Démographie | |
Gentilé | Poncéen(s), Poncéenne(s)[1] |
Population municipale |
571 hab. (2019 ![]() |
Densité | 87 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 14′ 29″ nord, 5° 23′ 23″ est |
Altitude | Min. 182 m Max. 208 m |
Superficie | 6,53 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auxonne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-poncey-les-athee.fr |
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Poncey-lès-Athée se situe dans la région naturelle du Val de Saône, à 7 km d'Auxonne, chef-lieu du canton, 36 km de Dijon, chef-lieu du département de la Côte-d'Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté, et à 378 km de Paris, capitale de la France.
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Lamarche-sur-Saône | ![]() | ||
Magny-Montarlot Athée |
N | Flammerans | ||
O Poncey-lès-Athée E | ||||
S | ||||
Auxonne |
La commune de Poncey s'étend sur 6,53 km2 et se situe sur le fossé tectonique Bressan de la plaine de Saône, à une hauteur moyenne de 195 m. Les sols y sont sablo-argileux.
La Saône est le principal cours d'eau qui traverse la commune de Poncey.
Un étang communal et son ruisseau sont aussi présents au nord-est du village.
Le climat de Poncey est de type océanique avec étés tempérés.
La D 976 (Saint-Usage-Talmay) est la seule artère relativement importante qui dessert la commune.
L'échangeur autoroutier le plus proche est celui de l'A39, à Soirans (10 km).
Les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Villers-les-Pots (5 km) et d'Auxonne-Tillenay (6 km). La première phase (140 km) de la LGV Rhin-Rhône (Villers-les-Pots-Petit-Croix), inaugurée en 2011, traverse le sud de la commune
Les aéroports les plus proches sont ceux de Dole-Jura, à Tavaux (Jura) et de Dijon Bourgogne, à Longvic, tous deux à une trentaine de kilomètres.
Poncey-lès-Athée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (39,2 %), forêts (15,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), prairies (10,7 %), eaux continentales[Note 3] (10,2 %), zones urbanisées (8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Poncey doit son nom au gentilice romain Pontius, d'origine osque ou ombrienne, qui lui-même le tient du nombre ordinal correspondant, soit Cinquième en français[9].
Selon l'époque et les scribes, Poncey est appelé Ponticiacus (XIe), Poncey sur Soone (XIVe), Pontcey (XVIIe), et Poncey les Athée (à partir du XIXe)[10].
Du Moyen Âge à la Révolution, Poncey est une dépendance de la seigneurie d'Athée. Les chanoines de la Sainte-Chapelle de Dijon y détiennent le pouvoir temporel, et l'évêque de Chalon le pouvoir spirituel[11].
En 1469 et 1870, deux incendies ravagent le village. Ces catastrophes marquantes sont rappelées sur les armoiries de la commune[12].
En 1735, le bourgeois Nicolas Verdelet fonde, près de la Saône, la chapelle, placée sous le vocable de la Vierge, succursale de l'église Notre-Dame-de-la-Nativité d'Athée[11].
Au cours des années 1930, 1950, 1970 et 1980, pas moins de 104 puits, soit une capacité de captage totale de 80 000 m3/jour, sont forés, en bord de Saône, afin d'alimenter en eau une partie de la ville de Dijon[13].
En 1995, une usine de traitement de l'eau potable, d'une capacité de 60 000 m3/jour, gérée par la Lyonnaise des Eaux, est mise en service. Elle permet l'élimination des sels de fer et du manganèse, naturellement présents dans les eaux du Val de Saône[13].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2014 | M. Jean-Pierre Morin | Instituteur retraité | |
mars 2014 | juin 2020 | M. Philippe Deveaux | ||
juin 2020 | En cours | M. Collin Eric | Agriculteur | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 571 habitants[Note 4], en diminution de 3,38 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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401 | 441 | 440 | 447 | 499 | 529 | 514 | 495 | 532 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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518 | 554 | 512 | 524 | 506 | 522 | 528 | 504 | 471 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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462 | 426 | 403 | 375 | 376 | 421 | 406 | 391 | 392 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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382 | 370 | 357 | 365 | 380 | 396 | 498 | 513 | 581 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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581 | 571 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune a la particularité de ne pas avoir d'église.
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Blason | D'argent aux deux pointes ondoyantes de gueules mouvant de la pointe, accompagnées en chef de l'inscription 1467-1870 de sable. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
L'inscription 1467-1870, en chef, fait référence aux deux années où se sont déclarés des incendies ravageurs, représentés, en pointe, par deux pointes ondoyantes suggérant les flammes[12].
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