Plouay [pluɛ] est une commune française située dans le département du Morbihan, en région Bretagne. Historiquement, elle fait partie du Kemenet-Héboé et du Pays de Lorient.
Plouay | |
![]() L'église paroissiale Saint-Ouen de Plouay. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Lorient |
Intercommunalité | Lorient Agglomération |
Maire Mandat |
Gwenn Le Nay 2020-2026 |
Code postal | 56240 |
Code commune | 56166 |
Démographie | |
Gentilé | Plouaysien, Plouaysienne |
Population municipale |
5 792 hab. (2019 ![]() |
Densité | 86 hab./km2 |
Population agglomération |
12 260 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 54′ 56″ nord, 3° 20′ 02″ ouest |
Altitude | 83 m Min. 13 m Max. 164 m |
Superficie | 67,33 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Plouay (ville isolée) |
Aire d'attraction | Lorient (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Guidel |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | plouay.fr |
modifier ![]() |
La commune doit en grande partie sa renommée à l'organisation de la Bretagne Classic anciennement nommée le Grand Prix de Plouay chaque année le dernier week-end d'août. En 2000, elle a organisé les Championnats du monde de cyclisme sur route.
La commune de Plouay appartient à la communauté d'agglomération de Lorient Agglomération. Elle appartient par ses traditions au Pays de Lorient et à la Basse Bretagne. Le bourg de Plouay, qui sert de chef-lieu de commune, est situé à vol d'oiseau à 13 km au nord-ouest de Hennebont et à 18,5 km au nord de la ville de Lorient [1].
Guilligomarc'h Finistère |
Berné | Inguiniel |
![]() |
||
Arzano Finistère |
Cléguer, Calan | Lanvaudan |
La commune est vallonnée comme l'atteste la côte de Ty Marrec qui constituait autrefois la principale difficulté du circuit du Grand Prix de Plouay. Le territoire communal s'étage entre 13 mètres ( point le plus bas de la vallée du Scorff) et 164 mètres d'altitude. La forêt, qui couvre une surface de 1 679 ha soit 24,9 % de la superficie communale, occupe surtout les terrains en pente. La commune est située sur les grandes failles du Massif Armoricain allant de Nantes à la Pointe du Raz.
|
Le Scorff est le principal cours d'eau de la commune. Il coule au fond d'une vallée encaissée et matérialise au nord et à l'ouest la limite avec les communes limitrophes de Berné, Guilligomarc'h et Arzano. Des cours d'eau de taille plus modeste drainent le territoire communal et matérialisent pour certains la limite communale : le ruisseau de Pont er Bellec dont le cours matérialise la frontière au nord avec la commune d' Inguiniel, le ruisseau Saint-Sauveur qui traverse le bourg, le ruisseau du Crano dont le cours matérialise en partie la frontière au sud avec les communes de Cléguer et Calan. Une station hydrométrique est située à Plouay au lieu-dit Pont Kerlo. La station est référencée J510221001 par le SANDRE.
L'axe Lorient Roscoff (D 769) traverse la commune suivant un axe NNO/SSE. La départementale a été partiellement aménagée en 2x2 voies entre le bourg de Plouay et Lorient. La distance par la route entre le bourg de Plouay et Hennebont est de 17 km et entre le bourg de Plouay et Lorient de 20 km.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lorient-Lann Bihoue », sur la commune de Quéven, mise en service en 1952[8] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 12 °C pour 1981-2010[11], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[12].
Plouay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plouay, une unité urbaine monocommunale[16] de 5 670 habitants en 2017, constituant une ville isolée[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lorient, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain discontinu | 3,7 % | 249 |
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques | 1,3 % | 90 |
Équipements sportifs et de loisirs | 1,1 % | 71 |
Terres arables hors périmètres d'irrigation | 40,0 % | 2686 |
Prairies et autres surfaces toujours en herbe | 7,3 % | 493 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 10,6 % | 708 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 1,8 % | 123 |
Forêts de feuillus | 11,7 % | 787 |
Forêts de conifères | 6,2 % | 414 |
Forêts mélangées | 15,4 % | 1030 |
Forêt et végétation arbustive en mutation | 0,9 % | 58 |
Source : Corine Land Cover[21] |
L'occupation des sols montre la prédominance des territoires agricoles sur la forêt et les milieux semi-naturels : 59,7 % contre 34,2 %. Les territoires agricoles ont perdu leur structure bocagère pour laisser place aux grandes parcelles de terre. La forêt, qui occupe 33,4 % de la surface communale, est constituée au 2/3 de feuillus. Les zones urbanisées sont passées de 184 ha en 1990 à 249 ha en 2018, soit une augmentation de 35%.
Le bourg constitue l'agglomération principale tandis que l'activité industrielle se concentre dans la ZA de Restavy, située à l'ouest du bourg à proximité de la voie rapide.
La plupart des micro-toponymes désignant des hameaux sont d'origine bretonne. Ceux commençant par ker (signifiant "village") sont les plus nombreux. Ceux commençant par ty désignent des maisons isolées. Ce que semble contredire le village de Ty Henry qui était l'un des plus peuplés de Plouay et comptait en 1408 une quarantaine de maisons. Ceux commençant par Mané signalent la présence d'un coteau. Lann Justice désigne une lande où s'exerçait la justice du seigneur de Pontcallec car un gibet s'y dressait. D'autres sont plus atypiques comme Malachappe[Note 7].
Situé à l'est du bourg, le hameau de Bécherel avait traditionnellement une forte individualité (déjà en 1281 un acte ducal mentionnait Plouay et Bécherel comme deux entités distinctes ; et au XVIIe siècle, le verdict d'un procès long de 14 ans statua que la famille de Pontcallec, suzeraine de Plouay, ne put plus lever l'impôt sur les terres de Bécherel, ce qui profita à la famille de Botderu, qui habitait le château de Kerdreho). Autour de son oratoire, Notre-Dame-de-Bécherel[22]. Vers le milieu du XXe siècle, le hameau de Bécherel disposait de nombreux commerces, de sept bistros, etc.. De nos jours le quartier est devenu plus résidentiel, mais garde une partie de son particularisme[23].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Plozoe en 1308 ; Plozoc en 1368[24] ; Plouzay en 1387 ; Plouay en 1448, en 1536 ; Ploay en 1464[24][source insuffisante].
Son nom breton est Ploue, prononcé localement [ploˈe].
Plouay est une paroisse de l'Armorique primitive comme l'indique son nom qui associe le mot breton plou signifiant « paroisse » au nom d'un saint évangélisateur. Par contre, l'identité du saint évangélisateur fait débat. Il pourrait s'agir de saint Douë[Note 8] (comme le pensait Joseph Loth[25], mais Pierre Trépos en doute[26]), un moine gallois qui débarqua entre le Bélon et la Laïta et fonda sur la côte l'ermitage de Doëlan avant de devenir missionnaire itinérant et de franchir l'Ellé ou de saint Zay, un missionnaire originaire de Cornouailles disciple de saint Guénolé, fondateur de l'abbaye de Landévennec. Les formes anciennes du nom de la paroisse ne permettent pas de trancher. Toujours est-il que l'église catholique ne tarda pas à substituer à ce saint non officiel un autre saint reconnu celui-ci par le pape, saint Ouen[27].
En l'an 1281, le duc de Bretagne Jean Ier et Hervé IV de Léon firent un accord entre eux, qui portait que puisque le duc avait acheté de la dame de Ty Henry (Adelice Henry épouse du baron de Lanvaux) et de Geoffroy, son fils aîné, ce qu'ils possédaient dans la paroisse de Plouay et à Bécherel, ce prince, par cet acquêt, devait avoir la moitié du marché de Plouay. En conséquence, ils y firent à frais communs, une halle ou une cohue, qui coûta la somme de 178 livres, y compris le fonds de la terre où elle fut construite et la place qui l'environne[28].
Avant la Révolution française, la paroisse de Plouay dépendait du Kemenet-Héboé et de la sénéchaussée d'Hennebont. Plusieurs seigneuries se partageaient les terres dont celles de Kerdrého et de Cunffio. Les seigneurs de Cunffio étaient des vassaux des seigneurs de Pontcallec dont les terres furent érigées en marquisat en 1667 en faveur d'Alain de Guer. Les seigneurs de Pontcallec disposaient du droit de haute, moyenne et basse justice et l'auditoire de justice était situé au bourg de Plouay (actuelle maison du Marquis). Le chef-lieu de Plouay s'apparentait à un gros bourg ou à une petite ville selon les dires de Jean Baptiste Ogée et la paroisse comptait 5000 communiants à la veille de la Révolution Française. Toujours selon Jean-Baptiste Ogée le territoire fournissait une quantité prodigieuse de fougère et des landes. Les terres cultivées produisaient du grain, du cidre et du lin.
Plouay est attaqué par les chouans le . La petite ville tombe sous l'assaut des troupes de Louis Calan. Le détachement républicain de 100 hommes qui s'y trouve s'enfuit à Hennebont après avoir eu deux tués et deux blessés. Louis Calan,de Pluméliau, surnommé Salomon, étendait son autorité des rives du Blavet à celle de l'Ellé. Ses hommes avaient l'habitude des coups de main. La nuit ils entraient en maître dans les petites localités. Ils déracinaient les arbres de la liberté, détruisaient les ateliers de salpêtre et dispersaient les documents administratifs. Le chef chouan sera arrêté 2 jours plus tard le au château de Kerdrého où il se laissera surprendre par un détachement de la garnison d'Hennebont après que ses hommes aient essuyés un échec lors de l'attaque la veille de la ville du Faouët.
Une épidémie de variole sévit à Plouay en 1869 : elle fit 250 malades, dont 97 moururent[29].
Une épidémie de dysenterie frappa Plouay en 1901[30]. Le journal La Dépêche de Brest et de l'Ouest indique dans son édition du que « des épidémies de fièvre typhoïde ayant éclaté dans les communes de Cléguer, Pont-Scorff et Plouay, aucune permission ou congé ne sera accordé pour aller dans ce[s] commune[s] »[31].
La ligne de chemin de fer d'intérêt local des Chemins de fer du Morbihan (l'avant-projet date de 1885[32]) allant de Lorient à Plouay via Pont-Scorff (elle passait entre le bourg de Pont-Scorff et Lesbin) et Cléguer, ouvrit le [33] ; la ligne fut prolongée jusqu'à Gourin en 1906. Cette ligne ferma le [34].
Le curé de Plouay vit son traitement [35] suspendu en pour avoir prêché et enseigné le catéchisme en breton[36].
La fin de la mission organisée à Plouay en 1909 donna lieu, en présence d'une foule nombreuse de fidèles, à l'érection d'un calvaire commémoratif.
Le monument aux morts de Plouay, édifié en 1922 par l'architecte Charles Chaussepied, porte les noms de 235 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Par ailleurs un soldat (Pierre Ledain) a été tué au Maroc le lors de la bataille d'Elhri[37].
Le monument aux morts de Plouay porte les noms de 34 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[37].
9 soldats originaires de Plouay sont morts pendant la guerre d'Indochine et 3 pendant la guerre d'Algérie[37].
La paroisse de Plouay est sous le patronage de saint Ouen. Lors des fêtes patronales qui avaient lieu au mois d'août diverses manifestations sportives étaient organisées dont une course de vélo. Par la suite la course de vélo est devenu le Grand Prix de Plouay, puis la Bretagne Classic Ouest-France.
![]() |
Les armoiries de Plouay se blasonnent ainsi :
|
---|
Pendant 88 ans les membres de la famille de Pluvié, une famille de châtelains résidant au château de Manéhouarn, ont dirigé la municipalité. Quatre générations se sont succédé à la tête de celle-ci.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
13 février 1790 | Yves Mahé | |||
17 février 1790 | Paul-Olivier Le Corre | |||
13 novembre 1791 | Joseph-Marie Horel | |||
19 juillet 1800 | Gilles Lorient | |||
2 août 1804 | Joseph Eugène Maho | |||
1811 | 1811 | Jean Barré | ||
1811 | 1815 | Comte Hyacinthe du Botderu | Député. Membre de la Chambre des Pairs | |
1816 | 1836 | Auguste de Pluvié | ||
1837 | 1840 | Fortuné de Pluvié | ||
1841 | 1846 | Édouard de Kermasson | ||
1847 | 1869 | Édouard-François-Marie Cornilly | ||
1870 | 1881 | Fortuné de Pluvié | ||
1882 | 1925 | Auguste de Pluvié | Conservateur | Propriétaire du château de Manehouarn Conseiller général de Plouay (1882-1919) Décédé en fonction |
1925 | 1935 | Jacques-Joseph de Pluvié | ||
1935 | 1945 | Pierre-Marie Le Floch | RG | Greffier de justice de paix Conseiller général de Plouay (1922-1940) |
1945 | mars 1959 | Antoine Le Floch | Pharmacien | |
mars 1959 | mars 1989 | Yves Le Cabellec | CD puis UDF-CDS |
Chapelier Député du Morbihan (6e circ.) (1974-1981) Conseiller général de Plouay (1970-1988) |
mars 1989 | octobre 2017 | Jacques Le Nay | UDF puis UMP puis UDI |
Horticulteur Député du Morbihan (6e circ.) (1993-2012) Conseiller général de Plouay (1988-2001) Président de la CC de la Région de Plouay (1997-2008) |
octobre 2017[38] Réélu en 2020[39] |
En cours | Gwenn Le Nay | UDI puis Horizons[40] |
Assistant parlementaire Conseiller départemental de Guidel (depuis 2021) Vice-président de Lorient Agglomération |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[42].
En 2019, la commune comptait 5 792 habitants[Note 9], en augmentation de 7,56 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 656 | 3 516 | 3 602 | 3 632 | 3 816 | 4 210 | 4 047 | 4 308 | 4 362 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 560 | 4 360 | 4 281 | 4 093 | 4 261 | 4 526 | 4 539 | 4 430 | 4 572 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 697 | 4 777 | 4 920 | 4 821 | 4 772 | 4 590 | 4 380 | 5 120 | 4 112 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 964 | 3 876 | 4 053 | 4 368 | 4 834 | 4 759 | 5 112 | 5 293 | 5 604 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 792 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,0 % la même année, alors qu'il est de 31,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 812 hommes pour 2 914 femmes, soit un taux de 50,89 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,51 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,7 |
8,0 | 75-89 ans | 11,9 |
17,0 | 60-74 ans | 16,6 |
21,5 | 45-59 ans | 20,4 |
18,1 | 30-44 ans | 17,6 |
15,1 | 15-29 ans | 13,4 |
19,6 | 0-14 ans | 18,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 2 |
8,1 | 75-89 ans | 11,6 |
19,5 | 60-74 ans | 20,5 |
21 | 45-59 ans | 20,3 |
17,4 | 30-44 ans | 16,5 |
15,6 | 15-29 ans | 13,2 |
17,8 | 0-14 ans | 15,9 |
Les indicateurs de revenus et de fiscalité à Plouay et dans l'ensemble du Morbihan en 2016 sont présentés ci-dessous.
Plouay[47] | Morbihan[48] | |
---|---|---|
Nombre de ménages fiscaux | 2 408 | 332 909 |
Nombre de personnes dans les ménages fiscaux | 5 587 | 740 023 |
Médiane du revenu disponible par unité de consommation (en euros) | 20 162 | 20 607 |
Part des ménages fiscaux imposés | 46,0 % | 49,1 % |
Plouay est un petit centre d'industrie agro-alimentaire avec une usine de transformation et de conservation de la viande de volaille Celtys (170 salariés ), une usine de découpe et transformation de porcs et volaille Délice mondial (50 salariés), les salaisons et charcuteries AT France (40 salariés) . En outre Plouay accueille la Forge Lebéon (45 salariés), la maçonnerie Garniel (30 salariés), les revêtements Doré sol (30 salariés), la menuiserie bois et pvc Loy (25 salariés), les transports Kerjean (30 salariés). Un supermarché Carrefour emploie 30 salariés et La Poste 20 salariés. Une ferme cidricole située à Locunel utilise pour commercialiser sa production le nom la petite reine.
Total | % com (% dep) | 0 salarié |
1 à 9 salarié(s) |
10 à 19 salariés |
20 à 49 salariés |
50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 496 | 100,0 (100) | 327 | 135 | 18 | 14 | 2 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 58 | 11,7 (10) | 48 | 9 | 1 | 0 | 0 |
Industrie | 28 | 5,6 (6) | 10 | 12 | 2 | 2 | 2 |
Construction | 66 | 13.3 (9,7) | 36 | 25 | 2 | 3 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 272 | 54,8 (60,1) | 185 | 78 | 7 | 2 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 100 | 20,2 (15,1) | 65 | 31 | 3 | 1 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 72 | 14,5 (14,2) | 48 | 11 | 6 | 7 | 0 |
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Plouay, observées entre 1988 et 2010, soit sur une période de 22 ans[51].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Nombre d’exploitations | 149 | 92 | 61 |
Nombre d’exploitations ayant des vaches laitières | 93 | 49 | 40 |
Nombre d’exploitations ayant des poulets de chair et coqs | 75 | 28 | 0 |
Cheptel - gros bétail (nombre de têtes) | 8 211 | 8 345 | 7 003 |
Vaches laitières (nombre de têtes) | 1 992 | 1 457 | 1 261 |
Vaches nourrices (nombre de têtes) | 114 | 42 | 81 |
Surface agricole utile (SAU) (ha) | 3 616 | 3 592 | 3 402 |
Superficie en terres labourables (ha) | 2 502 | 3 066 | 3 169 |
Superficie toujours en herbe (ha) | 1 067 | 486 | 195 |
Le nom de la commune est Ploue en breton.
La langue autrefois pratiquée dans la commune était le breton bas-vannetais.
L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le . La commune a obtenu le label de niveau 1.
À la rentrée 2016, 126 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique (soit 16 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[52].
La commune est parcourue par 300 km[réf. nécessaire] de sentiers de randonnée. Le GR34 emprunte la vallée du Scorff entre le Pont Neuf et l'ancien moulin à papier du Paou.