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Plerguer est une commune française et rurale située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne et peuplée de 2 796 habitants[Note 1].

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Plerguer

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Saint-Malo Agglomération
Maire
Mandat
Jean-Luc Beaudoin
2020-2026
Code postal 35540
Code commune 35224
Démographie
Population
municipale
2 796 hab. (2019 en augmentation de 11,97 % par rapport à 2013)
Densité 138 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 31′ 36″ nord, 1° 50′ 50″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 78 m
Superficie 20,19 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Plerguer
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dol-de-Bretagne
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Plerguer
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Plerguer
Géolocalisation sur la carte : France
Plerguer
Géolocalisation sur la carte : France
Plerguer
Liens
Site web www.plerguer.fr

    Géographie


    La route de Dol à Dinan traverse d'est en ouest la commune, tout comme la ligne de chemin de fer. Il existe d'ailleurs une ancienne gare et plusieurs maisons de garde-barrière sur le territoire communal.


    Géologie


    La partie sud du territoire est composée de bois et d'étangs et la partie nord de zones marécageuses. La nature du sous-sol est pour la plus grande partie granitique. À Saint-Pétreux par exemple, au sud-est de la commune, le granite est bleu.


    Faune et flore


    Du point de vue de la richesse de la flore, Plerguer compte parmi les communes du département possédant dans leurs différents biotopes un nombre notable de taxons, soit 459 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1 373 taxons (118 familles). Plus que ce nombre, il faut considérer 38 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 21 taxons protégés et 22 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237)[1].


    Hydrographie


    Ces deux étangs étaient reliés par une canalisation directe à l'usine de traitement de Beaufort et le sont maintenant séparément pour des raisons de sécurité. La sécheresse de l'année 2011 a fait qu'au mois de novembre de cette année, les deux étangs ne représentaient qu'une réserve d'eau de 300 000 m3 à eux deux, ce qui attira les curieux[2]. C'est un lieu de pêche où l'on trouve anguilles, brochets, carpes, gardons, perches et sandres.

    Villages, hameaux, écarts, lieux-dits


    Liste non exhaustive :

    • l'Aumône
    • la Barre
    • Bas-Courtil
    • Beaufort
    • Bellêtre
    • le Bignon
    • le Boussou
    • le Calvaire
    • le Casseret
    • le Cas Rouge
    • la Chapelle
    • le Champ Coupé
    • le Chauchix
    • le Chenot
    • les Coignets
    • la Croix du Frêne
    • le Désert
    • le Domaine
    • l'Épine
    • la Folettrie
    • la Lande au Chat
    • la Lande aux Guibets
    • la Landelle
    • Lantrichet
    • Launette
    • Lessard
    • Loriette
    • Loumas
    • Lycastel
    • la Gare
    • le Grand-Clos
    • Haut-Éclair
    • Maison-Neuve
    • Matagou
    • le Mesnil des Aulnays
    • Mezeray
    • Mireloup
    • la Moignerie
    • la Motte
    • Painfour
    • le Pas Pecé
    • la Planche
    • le Perray
    • le Pont Allain
    • Rohéard
    • la Prioté
    • le Puits Saliou
    • la Rosière
    • Saint-Pétreuc
    • Sevin
    • la Soulière
    • Sous la Haie
    • la Touesse
    • la Touche
    • les Trois Cornières
    • Tuly
    • Vallet
    • Vildé-Bidon
    • la Ville Artay
    • la Ville Boulay
    • la Ville Buisson
    • la Ville Jean
    • la Ville Gorioux
    • la Ville Hamerie
    • la Ville Morin
    • la Ville-Neuve

    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 693 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Méloir », sur la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, mise en service en 1989[9] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 751,9 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 17 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[15].


    Urbanisme



    Typologie


    Plerguer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Plerguer, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 722 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38,9 %), prairies (23,6 %), zones agricoles hétérogènes (19,8 %), forêts (9,3 %), zones urbanisées (6,8 %), eaux continentales[Note 8] (1,7 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].


    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebem Arcar au VIIIe siècle, Ploargar en 1383, Plouarguer en 1181, Plerguer en 1516[réf. nécessaire].

    Du vieux-breton ploe (d'un plus ancien ploiv / ploev) > breton plou, issu du latin plebs et d’un nom de personne Arcar du vieux breton aer- (« fort, vigoureux ») et de -car (« ami, parent »). « La paroisse d’Arcar ».[réf. nécessaire]


    Histoire


    La paroisse de Plerguer faisait partie du doyenné de Dol relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable de Saint-Sauveur puis Saint-Augustin. Il semble qu'elle existait déjà au IXe siècle puisque mentionnée par l'évêque Bili dans un manuscrit de cette époque, consacré à la vie de saint Malo. Maclou passant en effet par ce lieu au VIIe siècle appelé Arcar. Au XVIIe siècle, la paroisse fait partie de l'archidiaconé de Dol.


    Préhistoire


    Des pétroglyphes furent découverts par le R.P. Barbotin, à proximité du château de Beaufort à Saint-Pétreux[26].


    Antiquité


    Des gisements gallo-romains furent mis au jour en différents points du territoire : Bellêtre, au Désert, à Painfour, Vallet, la Chapelle, au Tuly, à Lessard et Mezeray. La voie romaine de Corseul à Avranches passait par la commune par les écarts de la Barre, la Chapelle, la Touche.


    Du XIIe au XIVe siècle


    En 1181, l'enquête des droits temporels de l'archevêché de Dol, désigne la paroisse de Ploagar dans ses textes. Les trois cinquièmes des terres de cette paroisse relèvent du régaire, territoire temporel non enclavé de l'évêché de Dol. Le reste du territoire dépend des seigneuries de Combourg et de Châteauneuf.

    Puis l'archevêque détachera de son régaire un territoire qu'il remettra à son frère Rivallon, avec mission de défendre l'archevêché de Dol, et la frontière nord-est de Bretagne. Territoire qui formera par la suite le comté de Combourg. Le fief de Beaufort est alors rattaché à ce comté.

    En 1222, Jean, évêque de Dol, ratifie une donation faite à l'abbaye Notre-Dame du Tronchet des dîmes possédées à Plerguer par Guillaume Bienaimé, en route pour la Palestine[27]. Alain de Beaufort fait en 1222, don des dîmes de Taden aux moines du prieuré Saint-Malo de Dinan, acte scellé de son sceau. Il reconnaît en 1226 et 1247, qu'il devait fournir pour l'armée de l'évêque de Dol, un chevalier pour sa terre de Beaufort. Puis le fief de Beaufort appartient à Briand Ier de Châteaubriant (+ après 1301, il est le fils cadet de Geoffroy V, baron de Châteaubriant. Il a épousé en 1251, Jeanne de Beaufort, seule et unique héritière du fief. Leur fils Guy de Châteaubriant-Beaufort sera conseiller du duc de Bretagne. Geoffroy VII de Châteaubriant est, baron de Châteaubriant, mais aussi seigneur du Désert et autres lieux[28]. En 1314, Guillaume de Joyeux, son épouse Stacie et leur fils Théobald, cèdent toutes les dîmes qu'ils possèdent dans la paroisse, à l'abbaye du Tronchet[29]

    Parmi les usages et obligations des moines nous noterons que le Jeudi Saint, ils lavaient les pieds à treize pauvres et donnaient à chacun d'eux un pain de trois livres, un hareng blanc et trois sols de monnaie. À Noël, ils fournissaient une charretée de paille pour étendre dans l'église de Plerguer pour la messe de minuit. À Pâques, ils donnaient une buce de vin breton que l'on distribuait aux fidèles après la communion[30]. À la Trinité, ils faisaient partager 60 boisseaux de seigle entre les pauvres de la paroisse. Ils étaient à la fois les seigneurs et les bienfaiteurs de la paroisse[31]

    Vers 1380, Briand II ou Bertrand de Châteaubriant-Beaufort, épouse Tiphaine du Guesclin, fille de Pierre II.


    Du XVe au XVIIIe siècle


    Briand III de Châteaubriand-Beaufort qui décéda le était seigneur de Beaufort et du Plessis-Bertrand, amiral de Bretagne qui battit les Anglais au Mont-Saint-Michel le , chambellan du roi Charles VII et chambellan du duc de Bretagne, François Ier de Bretagne, depuis 1439. Le duc accorda à son chambellan en 1446, le droit de tenir une foire annuelle au bourg de Plerguer. Briand était fondateur de l'église de Plerguer.

    La dernière héritière de Beaufort fut Renée de Châteaubriant-Beaufort, mariée à plusieurs reprises sans postérité et qui décéda en son manoir de Gardisseul à Plestan, le . En 1675, Gouyon II, le seigneur de Touraude à Baguer-Morvan, achète la terre de Beaufort, à Maurille de Fordanz[32]. En 1723, toutes les messes fondées dans la chapelle du manoir de Touraude furent célébrées à partir de cette date dans celle du château de Beaufort[33].

    Les dîmes de la paroisse sont au bénéfice de l'abbaye Notre-Dame du Tronchet[34]. L'abbaye possède sur cette paroisse le prieuré Saint-Lunaire de La Barre de Plerguer et le prieuré Saint-Pétreuc de Plerguer, ce dernier tenu par frère Maurice de Chasné (1556) et dom Claude Turmenie (1687)[35]. L'abbaye possède les grands bailliages du Tronchet en Plerguer, le Petit-Bailliage et le bailliage de Rohiart en Plerguer.

    En 1480 on compte parmi les fondataires de la paroisse, dix-huit nobles de Plerguer : François Cadiou: défaillant ; François de Guyte dit Aumesnil (1 000 livres de revenu), comparaît comme homme d'armes ; Rolland de la Bouëxière de Lupus ; Gilles de la Chapelle du Tertre (12 livres de revenu : porteur d'une brigandine, comparaît comme archer ; Pierre de la Chapelle : défaillant ; Raoul de la Moutelière de Ville Gouriou : porteur d'une brigandine, comparaît comme archer ; Olivier de Launay : défaillant ; Les héritiers : Geoffroy de Parthenay: défaillants ; les héritiers Geoffroy de Pensou : défaillants ; Maître Bertrand de Porçon : défaillant ; Antoine de Vaucler : porteur d'une brigandine, comparaît armé comme jusarme ; Guillaume de Vauclair de Chapel Vaucler : porteur d'une brigandine, comparaît comme archer ; Dame veuve de Vaucler de la Chapelle : défaillante ; Alain Foulgeroy de Belestre (20 livres) de revenu remplacé par son fils Bonnabès : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ; Rolland Genest (25 livres) de revenu : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ; Jehan Lourel (7 livres de revenu) : défaillant ; Geoffroy Saliou de la Touche : porteur d'une brignadine, comparaît armé d'une jusarme ; Guillaume Saliou de Villmorin : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme.

    Au XVIIe siècle, l'abbé du Tronchet, discuta les prééminences dans l'église paroissiale, au seigneur de Beaufort. Mais en 1542, François de Châteaubriant-Beaufort avait obtenu de l'évêque de Dol confirmation de ses privilèges.


    XVIIIe siècle, La Révolution


    En 1715, trois jeunes femmes fondent une école de filles sur la paroisse. Il s'agit de : Julienne Tardivet, Renée Lecorvaisier et Jeanne Guinguené et deux ans plus tard, elles se donnèrent entre elles tous leurs biens afin de pouvoir continuer à faire fonctionner leur école après leur mort, assurant des rentes et souhaitant que les autorités religieuses fassent mettre en place des maîtresses après leur disparition. Car elles assumaient les cours toute seule[36]. Verra au château de Beaufort, l'arrestation en son château de Beaufort, de Luc Jean Joseph Gouyon de Beauvais-Tourade et Beaufort, comte de Beaufort, compromis dans la Conjuration de l'Association bretonne, commandée par de Armand Tuffin de La Rouërie. Déféré au Tribunal révolutionnaire par Le Carpentier, il fut guillotiné avec le groupe de Malouins désigné sous le nom de : l'échantillon le 2 messidor an II, soit le , il était âgé de 69 ans et sera inhumé au cimetière de Picpus, ou quelque temps auparavant fut inhumé son gendre également guillotiné : Locquet de Granville[37].


    Du XIXe au XXIe siècle


    Luc Jean Joseph Gouyon de Beauvais, (1725-1794) est comte de Beaufort et père de Félix Alexandre Victor, maire de Plerguer et père du comte Gustave Marie Gouyon de Beaufort, (1813-1890) qui fut également maire de Plerguer pendant quarante-et-un ans et qui eut deux fils : Xavier Louis Marie Félix, marquis de Beaufort (1854-1945), décédé à Beaufort à l'âge de 90 ans et Louis Florian Marie Auguste Gouyon de Beaufort, comte de Beaufort (1856-1934)[38].

    Pendant la guerre 1939-1945, le château servit de refuge en août 1943 au maquis de Saint-Yvieux, qui n'étant plus en sûreté dans cet abri provisoire, trouva refuge dans une bergerie en forêt de Mesnil. Les maquisards furent remplacés en octobre 1943, par les élèves les plus jeunes du collège de Saint-Malo avec quelques prêtres pour l'encadrement et quelques jeunes séminaristes planqués là pour échapper au STO en Allemagne.


    Héraldique


    L'héraldique de la commune rappelle par le cheval cabré la dépendance aux haras d'Hennebont, les productions de pommes de terre et de cerises appelées les « badious ».

    Le cheval cabré, les bouquets de trois cerises et les feuilles d'aulne symbolisent le blason de Plerguer.



    Politique et administration



    Administration de l'Ancien Régime


    Bailliages
    Curés

    Administration contemporaine


    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 juin 1972 Pierre Romé   Vétérinaire
    1972 juin 1995 Pierre Fagot RPR Vétérinaire
    juin 1995[39] mars 2001 René Tiercelin   Retraité de la SNCF
    mars 2001 mars 2008 Maryvonne Caillaud   Retraitée Infirmier Libérale
    mars 2008[40] avril 2014 Henri Ruellan   Retraité de la Sécurité sociale
    avril 2014[41] En cours Jean-Luc Beaudouin DVG Directeur territorial
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

    En 2019, la commune comptait 2 796 habitants[Note 9], en augmentation de 11,97 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +5,84 %, France hors Mayotte : +2,17 %). En 1700, la population était de 2900 habitants

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 1002 5042 5882 8072 8562 8062 8443 0572 965
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 0263 1233 0042 9052 9092 9512 8752 9852 931
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8522 9112 9152 5832 4612 5552 4512 4311 514
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 5811 5521 6821 7491 8531 7722 1252 1752 412
    2017 2019 - - - - - - -
    2 7222 796-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Activités commerciales


    Autrefois, l'activité dominante était l'agriculture. Il n'existait que peu de tissage de toiles, bien que le village produisait du fil de chanvre. Les marins n'étaient pas non plus très nombreux. Aujourd'hui, les ressources sont les pommes de terre et les cerises Badious.


    Personnages illustres


    B. Robidou est né au Bas-Courtil à Plerguer (Ille-et-Vilaine) le comme Fils de cultivateur. Il entre à 12 ans à l'institut des Frères de l'instruction chrétienne à Ploërmel où il se fait remarquer par sa vive intelligence. De 1845 à 1849 il fut instituteur communal à Saint-Benoit-des –Ondes ; mais, en 1849, sous le ministère Falloux, ses idées républicaines l'opposèrent aux cléricaux, l'obligeant à poursuivre sa carrière dans une école privée jusqu'en 1851, date à laquelle il donna sa démission de l'Education nationale. Pendant cette période il fut conseiller municipal de cette commune et s'adonna librement à son goût pour la littérature. On lui doit entre autres : - "Histoire et Panorama d'un beau pays ou St Malo, St Servan, Dinan, Dol et ses environs «  (1853-1856), - "La République de Platon comparée aux idées et aux Etats Modernes " (1869),des poèmes, et de nombreux romans historiques et pièces de théâtre. Il est membre de la Société des Gens de Lettres. En 1851, il se tourne vers le journalisme, collabore à L'Union Malouine et Dinannaise, puis devient directeur fondateur de " L'Union-des-Deux-Villes " (St Malo et St Servan) en 1858. Le , il fonde " L'Avenir de Rennes ", journal militant républicain et libéral, quotidien de tendance catholique, dont il est le rédacteur en chef jusqu'en 1890. L' « Avenir » sera un outil destiné à diffuser ses idées politiques et soutenir le parti républicain d'Ille-et-Vilaine en créant un certain nombre de comités d'action. Il combat avec énergie les empiétements du clergé sans attaquer les croyances religieuses. Son influence en Bretagne est considérable, et c'est en partie grâce à sa propagande active que la République doit les succès électoraux qu'elle a obtenus en Ille-et-Vilaine, et les progrès qu'elle y a fait.

    Waldeck-Rousseau s'inscrit au barreau des avocats de Rennes en 1873 et participe alors à la rédaction du journal ; il va devenir un des fervents amis de Robidou et va plaider en faveur des associations pourchassées. Très proche de la politique, en 1879 il est élu sur la liste de L'Union Républicaine à la chambre des députés. En , Waldeck-Rousseau est nommé ministre de l'Intérieur du cabinet Gambetta, et le , il décore de la croix de la Légion d'Honneur Bertrand Robidou à Rennes, pour service rendu à la République. A l'occasion du centenaire de la Révolution Française, Bertrand Robidou publie 'Une histoire du clergé sous la Révolution' et se montre partisan de la 'Séparation de l'Eglise et de l'Etat' ('Future Loi de 1905'). Bertrand Robidou meurt à Rennes en 1897 et est enterré au Cimetière du Nord. Le , Waldeck-Rousseau devient Président du Conseil et fait aboutir la grande Loi de liberté dont ils rêvaient ensemble. Le projet de loi relatif au contrat d'association est déposé en et, la loi 1901 dite des « 'Associations' » sera promulguée le . Waldeck-Rousseau, malade, décède en 1904 avant l'inauguration du buste de B. Robidou qui avait été commandé par tous ses amis en 1897.

    A Plerguer, le , M. Caillaux, Ministre des Finances sous le gouvernement de G. Clémenceau, a inauguré le monument élevé au journaliste républicain Bertrand Robidou. Extraits d’allocutions : M. Berthaut, Président du comité du monument, va retracer la vie de Bertrand Robidou, en insistant sur l'attitude incorruptible de cet instituteur devenu journaliste, pionnier de l'idée républicaine dans le département d'Ille-et-Vilaine, en particulier partisan de la séparation de l'Eglise et de l'Etat. Puis il fait l'éloge de l'écrivain et rend un hommage au républicain que fut Robidou.
    M. Robert H. Surcouf, Député-Maire de Plerguer, « C'est dans le beau pays qu'il a chanté et glorifié, c'est dans la commune qui l'a vu naître qu'il convenait d'édifier un monument qui perpétue le souvenir de Bertrand Robidou. Son esprit indépendant, sa haute conscience, sa tendance au libéralisme, devaient vite lui rappeler qu'enfant du peuple, il se devait avant tout au peuple et, par voie de logique, à la République, qui détient toutes ses espérances et qui suivant la forte expression de M. Clemenceau à Rennes ne vient pas d'en haut mais d'en bas. Aujourd'hui, le bronze et le granit, le beau granit des tertres du Tronchet, lèguent à la postérité son nom et sa réputation de penseur et de républicain. Il était profondément patriote, parce qu'il était vraiment républicain… ». M. Caillaux, Ministre des Finances, « Bertrand Robidou était avant tout et par-dessus tout une conscience. » Il m'est apparu que toutes les grandes idées, il les a obstinément défendues. Ce qui le préoccupait par-dessus tout, c'est la formule :
    Faire «l'éducation du peuple par le peuple». Robidou avait compris qu'on ne peut organiser une démocratie qu'en grandissant les hommes, qu'en leur apprenant leurs droits, leurs devoirs. Il comprenait que la République qui est un gouvernement du peuple par le peuple, ne vaut que par ce que vaut ce peuple lui-même. Il affirmait que c'est au peuple qu'il appartient de faire son avenir, de faire le régime, de faire les lois, et que pour arriver aux lois de progrès, progrès moral et progrès social, il faut d'abord pétrir des intelligences, des cerveaux, faire des hommes dans le sens élevé du mot… ».


    Lieux et monuments



    Bâtiments religieux


    L'église paroissiale de Plerguer.
    L'église paroissiale de Plerguer.

    Bâtiments civils



    Personnalités liées à la commune



    Voir aussi


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    Bibliographie



    Liens externes



    Notes


    1. Population municipale 2019, légale en 2022.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.

    Références


    1. Louis Diard, La Flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
    2. Ouest-France, éd. St-Malo, du lundi 28 novembre 2011
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Saint-Méloir - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Plerguer et Saint-Méloir-des-Ondes », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Saint-Méloir - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Plerguer et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Plerguer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    26. M.P.R Giot, Bretagne et Pays de Loire, in Gallia préhistoire, 1969, vol. 12, n°12-2. p.439.
    27. Michel Pelé, Les établissements religieux dolois, les Bénédictins du Tronchet, Combourg, Rennes, 1975, 2005, 2009, p.5.
    28. Généalogie de la Famille de Châteaubriant
    29. Michel Pelé, Les établissements religieux dolois, les bénédictins du Tronchet, Combourg, Rennes, 1975-2009, p.8.
    30. Mgr Thoreau supprimera la distribution du vin avant 1692, mais conserva l'usage de la paille
    31. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 H 3, C 1293.
    32. Michel Pelé, Histoire de la Famille de Marcillé et de ses alliances, notes n°39 p. 13. monographie Heredis 11, le tt.04.10. Texte en ligne.
    33. Pouillé de Rennes
    34. Déclarations de 1685 & 1790
    35. A.D. de la Loire-Inférieure (1470-1687) B.841 Liasse, 15 pièces, parchemin.
    36. Notes manuscrites de l'abbé Pâris-Jallobert
    37. Michel Pelé, Histoire et généalogie de la famille de Marcillé et ses alliances, p. 15
    38. généanet: Gouyon de Beaufort
    39. « Trois élus médaillés pour leur engagement citoyen », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    40. « Ils ont été élus maires hier soir », Ouest-France (éd. Rennes), no 19320, 22-23 mars 2008, p. 7 (ISSN 0999-2138).
    41. « L'annuaire des élus 2014 d'Ille-et-Vilaine », Dimanche Ouest-France, 20 avril 2014
    42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    44. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
    46. Notice touristique de la mairie de Plerguer.
    47. référence PA00090655, cad. E. 325. site archéologique 35224 1AP. 18 14 1914 (J.O)
    48. Réformations et montres de 1478 à 1513, paroisse de Plerguer, évêché de Dol.

    На других языках


    [de] Plerguer

    Plerguer (bretonisch: Plergar) ist eine französische Gemeinde mit 2.796 Einwohnern (Stand: 1. Januar 2019) im Département Ille-et-Vilaine in der Region Bretagne; sie gehört zum Arrondissement Saint-Malo und zum Kanton Dol-de-Bretagne (bis 2015: Kanton Châteauneuf-d’Ille-et-Vilaine). Die Einwohner werden im Französischen Plerguerrois genannt.

    [en] Plerguer

    Plerguer (French pronunciation: ​[plɛʁɡɛʁ]; Breton: Plergar) is a commune in the Ille-et-Vilaine department of Brittany in northwestern France.
    - [fr] Plerguer



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