Piscop[pisko]Écouter est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
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Piscop a conservé malgré la proximité de Paris (moins de 15 km) et de Sarcelles (3 km) un aspect très rural. Situé à flanc de coteau dominant la Plaine de France, le village est couronné par la forêt de Montmorency.
Piscop est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[4],[5].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Plaque de cocher indiquant des hameaux de la commune.
La commune compte plusieurs hameaux et écarts: Blémur (ferme), Luat (château, institut d'enseignement secondaire), Château-Vert, Pontcelles…
Pissecoc est près d'un ru; on a pensé que ce nom désignait ce cours de faible débit[6], le nom proviendrait du verbe «pisser» et de «coq»[7], littéralement «pisse coq» a pu, vraisemblablement, désigner un cours d'eau à faible débit[8].
Se prononce [piskoː]. Le -P final est dû à une interprétation par le latin episcopus «évêque».
Luat, attesté ainsi en 1249, vient de l'ancien français hua, huat «hibou, milan»[9].
Pontcelles, attesté en 1354, vient de l'ancien français poncel «ponceau, petit pont»[9].
Histoire
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Composé de plusieurs hameaux, le fief est offert par Clovis à l'évêque Rémi.
Un château (disparu) est édifié au XIIesiècle par le chevalier Anselme de Pissecoc, seigneur du lieu vassal des Montmorency.
Au XIVesiècle, les terres de Piscop sont partagées en plusieurs fiefs indépendants.
Aux XIXeetXXesiècles, des résidences secondaires sont bâties dans le village, mais la commune conserve, malgré la forte poussée de l'urbanisation connue par les communes voisines un aspect toujours villageois.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[10], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1806 à 1967 du canton d'Écouen de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place du Val-d'Oise, la ville intègre le canton de Domont, puis, en 1985, réintègre le canton d'Ecouen[11]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Piscop fait partie du ressort du tribunal d'instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en [12]), et de celui du tribunal judiciaire et du tribunal de commerce de Pontoise[13],[14].
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Domont
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Piscop était membre de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, notamment en seconde couronne parisienne afin de pouvoir dialogier avec la métropole du Grand Paris créée par la même loi, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont est désormais membre la commune.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 671 habitants[Note 3], en diminution de 7,32% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
247
253
248
296
248
263
291
297
308
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
287
307
311
326
388
360
389
335
362
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
370
387
384
382
424
476
454
428
458
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
474
497
522
466
664
632
682
688
736
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
676
671
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
On peut signaler:
Ruines de l'église: Piscop a été érigée en paroisse en 1211 et disposait alors d'une chapelle. Une petite église Renaissance a été bâtie à son emplacement au cours du XVIesiècle, comportant une nef de quatre travées, un chœur en hémicycle et des bas-côtés, communiquant avec la nef par des arcades plein cintre. Le clocher en bâtière se dresse au nord de la première travée de la nef. Il comporte quatre niveaux, et l'étage supérieur est percé sur chaque face de deux baies abat-son plein cintre. Les autres baies sont également plein cintre. L'église est abandonnée en 1806, puis finalement remise en état et utilisée de nouveau pour le culte à partir de 1840. L'effondrement du toit en 1955 met définitivement un terme à l'utilisation de l'église. Le clocher reste intact, mais seuls le mur nord de la nef, le mur du chœur et environ la moitié du mur sud de la nef subsistent. Ces vestiges ont bénéficié d'une restauration en 1985 en vue de les pérenniser en l'état. Les arcades ont été bouchées pour des raisons de stabilité. Bien qu'incomplètes, les ruines gardent un intérêt artistique, notamment pour les consoles sculptées en têtes ayant jadis supporté les arcs-doubleaux. Les noms des saints représentés sont gravés en dessous[22],[7].
1965: Pleins feux sur Stanislas de Jean-Charles Dudrumet avec Jean Marais, Nadja Tiller, André Luguet et Bernadette Lafont - Le domaine de Chateauvert a servi de cadre au tournage du film pour accueillir l'hôtel fictif: "Les Trois couronnes"
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Pauline Mathon, Jean-Claude Cavard, Daniel Baduel et Claude Adam, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Piscop», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.I, , p.228-229 (ISBN2-84234-056-6).
Stéphane Gendron, Les noms des lieux en France: essai de toponymie, page 234
François Bousquet et Jacques Bousquet, Domont, histoire d'un village d'Ile-de-France, municipalité de Domont, , 439p..
Mathieu Lours, «Piscop - Notre-Dame-et-Saint-Gunifort», Églises du Val-d’Oise: Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p.214-215 (ISBN9782953155402).
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