Pelleport (Pelapòrc en occitan) est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne en région Occitanie.
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Pelleport | |
![]() Vue gènèrale sur le village | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Communauté de communes des Hauts Tolosans |
Maire Mandat |
Serge Bagur 2020-2026 |
Code postal | 31480 |
Code commune | 31413 |
Démographie | |
Gentilé | Pelleportains |
Population municipale |
509 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 44′ 22″ nord, 1° 07′ 03″ est |
Altitude | Min. 157 m Max. 275 m |
Superficie | 10,38 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Léguevin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne, à l'écart des grandes voies de communication, et s'étageant sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolongeant en Gascogne toulousaine. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Marguestaud, le ruisseau de Saint-Pierre, le ruisseau de fontarrieu et par divers autres petits cours d'eau.
Pelleport est une commune rurale qui compte 509 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Pelleportiens ou Pelleportiennes.
La commune de Pelleport se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 30 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 18 km de Léguevin[2], bureau centralisateur du canton de Léguevin dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Cadours[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Drudas (2,2 km), Le Grès (2,2 km), Caubiac (3,7 km), Puysségur (4,5 km), Thil (4,6 km), Launac (5,2 km), Cadours (5,5 km), Garac (5,8 km).
Sur le plan historique et culturel, Pelleport fait partie du pays de Rivière-Verdun, un petit pays d'élection de l'est de la Gascogne sis à l'écart des grandes voies de communication. Ce territoire s'étage sur les terrasses de la rive gauche de la Garonne, entre la vallée de la Save et la Lomagne, et se prolonge plein est en Gascogne toulousaine[4].
Pelleport est limitrophe de six autres communes.
La superficie de la commune est de 1 038 hectares ; son altitude varie de 157 à 275 mètres[6].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau de Marguestaud, le ruisseau de Saint-Pierre, le ruisseau de fontarrieu, le ruisseau de Claoué, le ruisseau de lahite, le ruisseau de la Pérengle, le ruisseau de la Reyre et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le ruisseau de Marguestaud, d'une longueur totale de 23,2 km, prend sa source dans la commune de Caubiac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Verdun-sur-Garonne (82), après avoir traversé 10 communes[9].
Le ruisseau de Saint-Pierre, d'une longueur totale de 20,8 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Marguestaud à Aucamville (82), après avoir traversé 8 communes[10].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[14] complétée par des études régionales[15] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste-Anne », sur la commune de Sainte-Anne, mise en service en 1995[16] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[17],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 653,6 mm pour la période 1981-2010[18]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 25 km[19], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[20], à 13,8 °C pour 1981-2010[21], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[22].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23],[24],[25].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,8 %), zones agricoles hétérogènes (35,3 %), zones urbanisées (3,5 %), forêts (2,5 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La commune comprend un habitat dispersé.
L'urbanisation croissante s'explique par la périurbanisation due à la proximité de Toulouse, Pelleport faisant partie de son aire urbaine[I 2].
La ligne 326 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare de Castelnau-d'Estrétefonds, en correspondance avec les TER Occitanie en direction de Toulouse-Matabiau, et la ligne 373 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Cadours.
Selon la tradition populaire, le toponyme Pelleport serait issu de l'occitan « pèla pòrc », c'est-à-dire le village où l'on « pèle le cochon ». Une autre hypothèse plus vraisemblable suggère que ce serait plutôt une déformation de l'occitan « pè del pòrt », ce qui signifie « en bas du col », littéralement Pied-du-Port.
Il existait au Moyen Âge une co-seigneurie éponyme.
En 1275, Pierre de La Fite est co-seigneur de Pelleporc. Les autres co-seigneurs sont en 1275 : Raymond et Bernard d'Aurianelle, chevaliers et Pons Barrière, ainsi que Bertrand Assalhit, damoiseaux.
En 1498, Bernard de la Fite est co-seigneur de Pelleporc.
Les armoiries de la famille de LA FITE de PELLEPORC sont : d'azur, au lion d'or couronné d'argent lampassé et armé de gueules à la bordure d'or chargée de 11 merlettes affrontées de sable.
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[27],[28].
Commune faisant partie de la sixième circonscription de la Haute-Garonne, de la communauté de communes des Hauts Tolosans et du canton de Léguevin (avant le redécoupage départemental de 2014, Pelleport faisait partie de l'ex-canton de Cadours) et avant le de la communauté de communes des Coteaux de Cadours.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | André Cazalens | ||
mars 2008 | mars 2014 | Ange Pardo | ||
mars 2014 | En cours | Serge Bagur | SE | Artisan |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2019, la commune comptait 509 habitants[Note 5], en diminution de 6,61 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
192 | 448 | 458 | 466 | 528 | 540 | 553 | 507 | 523 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
497 | 460 | 500 | 474 | 429 | 393 | 362 | 343 | 325 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
324 | 321 | 288 | 249 | 240 | 248 | 261 | 227 | 230 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
190 | 176 | 163 | 221 | 310 | 344 | 459 | 525 | 517 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
509 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[33] | 1975[33] | 1982[33] | 1990[33] | 1999[33] | 2006[34] | 2009[35] | 2013[36] |
Rang de la commune dans le département | 365 | 384 | 343 | 264 | 268 | 234 | 232 | 227 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Pelleport fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire[37] : maternelle et primaire.
City Park, vide-grenier, fête locale (le premier week-end de juin), salle des fêtes.
Gymnastique volontaire, chasse, pétanque, randonnée pédestre.
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux de Cadours[38].
Une déchetterie est présente sur la commune de Cadours[39].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 205 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 522 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 550 €[I 3] (23 140 € dans le département[I 4]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 5] | 6,4 % | 8,3 % | 8,6 % |
Département[I 6] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 348 personnes, parmi lesquelles on compte 78,4 % d'actifs (69,8 % ayant un emploi et 8,6 % de chômeurs) et 21,6 % d'inactifs[Note 7],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 8]. Elle compte 53 emplois en 2018, contre 52 en 2013 et 33 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 243, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 65 %[I 9].
Sur ces 243 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 35 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 96 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 0,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
31 établissements[Note 8] sont implantés à Pelleport au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 12].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 31 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 4 | 12,9 % | (5,7 %) |
Construction | 7 | 22,6 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 3 | 9,7 % | (25,9 %) |
Information et communication | 1 | 3,2 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 2 | 6,5 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 2 | 6,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 25,8 % | (19,8 %) |
Autres activités de services | 4 | 12,9 % | (7,9 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,8 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 31 entreprises implantées à Pelleport), contre 19,8 % au niveau départemental[I 13].
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 26 | 15 | 11 | 14 |
SAU[Note 11] (ha) | 872 | 717 | 430 | 552 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 15 en 2000 puis à 11 en 2010[42] et enfin à 14 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 46 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[43],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 872 ha en 1988 à 552 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 39 ha[42].
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Blason | De gueules au lion d'or; à la bordure cousue d'azur chargée de douze merlettes d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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