Paziols Écouter (en occitan Pasuòls Écouter) est une commune française, située dans le sud-est du département de l'Aude en région Occitanie.
Paziols | |
![]() Vue générale avec le Canigou en arrière-plan | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Narbonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Corbières Salanque Méditerranée |
Maire Mandat |
Jonathan Oakes 2020-2026 |
Code postal | 11350 |
Code commune | 11276 |
Démographie | |
Gentilé | Paziolais |
Population municipale |
526 hab. (2019 ![]() |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 51′ 32″ nord, 2° 43′ 15″ est |
Altitude | Min. 110 m Max. 560 m |
Superficie | 28,02 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton des Corbières |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du massif des Corbières, un chaos calcaire formant la transition entre le Massif central et les Pyrénées. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Verdouble, le Rivière du Mas de Ségure, le Rivière Tarrasac, Rec del Fenouill, le ruisseau de la Coume, le ruisseau de la Trune, le ruisseau Mayrat et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « basses Corbières ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Paziols est une commune rurale qui compte 526 habitants en 2019. Ses habitants sont appelés les Paziolais ou Paziolaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la cave coopérative, inscrite en 2013.
Commune des Corbières située au pied du mont Tauch sur le Verdouble et sur le terroir Corbières (AOC). Elle est limitrophe du département des Pyrénées-Orientales.
Tuchan | ||
Padern | ![]() |
Vingrau (Pyrénées-Orientales) |
Cucugnan (par un quadripoint) |
Tautavel (Pyrénées-Orientales) |
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[2], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le Verdouble, la rivière du Mas de Ségure, la rivière Tarrasac, Rec del Fenouill, le ruisseau de la Coume, le ruisseau de la Trune, le ruisseau Mayrat, Rec des Lanes, Rec du Guech, le ruisseau de Cabrils, le ruisseau de Coume Pouls, le ruisseau de la Boulière, le ruisseau de la Coste Longue, le ruisseau de la Coume de la Provence,, qui constituent un réseau hydrographique de 38 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Verdouble, d'une longueur totale de 46,7 km, prend sa source dans la commune de Soulatgé et s'écoule vers l'est puis se réoriente au sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Agly à Estagel[5].
La rivière du Mas de Ségure, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune de Palairac et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans rivière Tarrasac sur le territoire communal, après avoir traversé 4 communes[6].
La rivière Tarrasac, d'une longueur totale de 11,7 km, prend sa source dans la commune d'Embres-et-Castelmaure et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest puis vers le sud. Elle traverse la commune et se jette dans le Verdouble sur le territoire communal, après avoir traversé 3 communes[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Durban-Corbières », sur la commune de Durban-Corbières, mise en service en 1989[13] et qui se trouve à 17 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,9 °C et la hauteur de précipitations de 670 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, dans le département des Pyrénées-Orientales, mise en service en 1924 et à 23 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[17], à 15,7 °C pour 1981-2010[18], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[19].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « basses Corbières »[21], d'une superficie de 29 495 ha, un site important pour la conservation des rapaces : l'Aigle de Bonelli, l'Aigle royal, le Grand-duc d’Europe, le Circaète Jean-le-Blanc, le Faucon pèlerin, le Busard cendré, l'Aigle botté[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[23] : la « montagne de Tauch » (2 093 ha), couvrant 5 communes du département[24], et la « plaine viticole de Tuchan » (1 225 ha), couvrant 3 communes du département[25] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] :
Paziols est une commune rurale[Note 7],[28]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[29]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (63,5 %), cultures permanentes (27 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), forêts (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,2 %), zones urbanisées (0,9 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Paziols est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité modérée)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Verdouble, la rivière du Mas de Ségure et la rivière Tarrasac. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1995, 1996, 1999, 2005, 2009, 2013, 2014 et 2018[33],[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 67,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 451 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 449 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[34],[Carte 3].
Paziols au Moyen Âge[35] À la fin du XIIe siècle, Paziols appartenait pour la plus grande partie à la maison de Termes. Cette famille avait tenté de s'approprier le château de Paziols, mais l'avait restitué à l'abbaye de Lagrasse en 1208. Peu de temps après la croisade contre les Albigeois, les biens de Raymond de Termes, chevalier "faidit", et le village de Paziols qui en faisait partie, sont attribués au seigneur champenois Alain de Roucy. Le château reste la propriété de l'abbaye de Lagrasse avec laquelle le nouveau seigneur a également des démêlés de 1215 à 1221. Le rôle de l'abbaye de Lagrasse à Paziols semble se terminer vers 1248. Celle de Fontfroide, quant à elle, commence à mettre la main sur le village durant la première moitié du XIIIe siècle. À cette date, elle se voit donner quelques terres à Paziols par la famille de Cucugnan. Vers 1260, Olivier de Termes (auquel le roi de France a restitué la plupart de ses biens à la suite des croisades en Palestine) vend Paziols et d'autres lieux environnants aux religieux de Fontfroide. Par la suite, l'abbaye achète ou se voit céder des biens à Paziols par les familles d'Auriac, du Solier, etc. L'abbaye achète ensuite les droits de la famille Bosario sur un marécage appelé étang de Vaze. Peu à peu, les moines en viennent à s'approprier les moulins et les ruisseaux qui leur amènent l'eau du Verdouble, en les achetant à diverses familles nobles. Ensuite, l'abbaye de Fontfroide s'intéresse aux droits que les rois de France se sont réservés sur le village lors de la vente par Olivier de Termes. En juillet 1308, Philippe le Bel cède à Arnaud Noubel, abbé de Fontfroide, tous les droits réservés par les Rois ses prédécesseurs (haute, basse et moyenne justice, création de prisons, etc.). Enfin, l'abbaye, après les biens des nobles et du Roi, s'attaque aux possessions des habitants du village. En effet, les Paziolais possèdent un moulin au terroir de Padern, le moulin du Graminié. Le but de l'abbé de Fontfroide est de les contraindre à abandonner cet édifice pour qu'ils soient obligés d'utiliser celui qui lui appartient. En ce milieu du XIVe siècle, tout ne va pas pour le mieux entre les religieux de Fontfroide et les habitants de la communauté de Paziols. Plusieurs procès sont en cours à propos des droits de pâture, du montant des dîmes et de l'obligation de moudre au moulin du seigneur. Ces procès donnent lieu à des conventions écrites dont certaines sont parvenues jusqu'à nous. En 1344 est établi un règlement pour l'utilisation de l'eau des ruisseaux. Durant la seconde moitié du XIVe siècle, Fontfroide récupère des terres ayant appartenu aux familles de Castelnou et de Peyrepertuse. En 1404, un accord intervenu entre l'abbé de Fontfroide et les Paziolais oblige ceux-ci à faire annuellement trois journées par foyer pour nettoyer le ruisseau amenant l'eau au moulin, moyennant quoi ils recevront un salaire et la nourriture, ils auront le droit de pêche à ce ruisseau certains jours de l'année et ils pourront en utiliser l'eau pour l'arrosage en fin de semaine. Vers 1450, les Paziolais acceptent de détruire leur moulin en échange de quelques privilèges, mais ils ne pourront plus en construire d'autres à deux lieues à la ronde et porteront leur grain à celui du seigneur.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1808 | 1815 | Jean-Paul Rolland | ||
1816 | 1819 | Pierre Sirven | ||
1820 | 1820 | Joseph Cartade | ||
1821 | 1825 | Albert Pous | ||
1828 | 1829 | Joseph Cartade | ||
1829 | 1833 | Pierre Etienne Gironne | ||
1833 | 1836 | Pierre Sirven | ||
1837 | 1839 | Pierre Étienne Gironne | ||
1840 | 1840 | Jean Picart | ||
1848 | 1850 | Jean-Paul Delpey | ||
1851 | 1851 | Pierre Sirven | ||
1852 | 1855 | Jean-Pierre Picart | ||
1856 | 1870 | Jean Cartade | ||
1871 | 1875 | Pierre Bertrand | ||
1876 | 1876 | Guillaume Picard | ||
1877 | 1880 | Jean Cartade | ||
2001 | 2008 | Maurice Wynen | ||
2008 | 2014 | Alain Azeau | ||
2014 | 2020 | André Vidal | ||
2020 | En cours | Jonathan Oakes | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2019, la commune comptait 526 habitants[Note 8], en stagnation par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
377 | 410 | 525 | 510 | 535 | 561 | 575 | 609 | 625 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
667 | 707 | 731 | 767 | 825 | 1 025 | 980 | 1 004 | 936 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
926 | 963 | 943 | 857 | 846 | 869 | 804 | 698 | 711 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
753 | 676 | 601 | 610 | 562 | 512 | 507 | 509 | 523 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
538 | 526 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 212 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 427 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 100 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 12,6 % | 11,3 % | 13,7 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 287 personnes, parmi lesquelles on compte 70,5 % d'actifs (56,8 % ayant un emploi et 13,7 % de chômeurs) et 29,5 % d'inactifs[Note 10],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 92 emplois en 2018, contre 95 en 2013 et 115 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 171, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47,1 %[I 10].
Sur ces 171 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 77 travaillent dans la commune, soit 45 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 75,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,1 % les transports en commun, 10,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
38 établissements[Note 11] sont implantés à Paziols au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 38 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 7 | 18,4 % | (8,8 %) |
Construction | 8 | 21,1 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 11 | 28,9 % | (32,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,6 % | (2,7 %) |
Activités immobilières | 1 | 2,6 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 5 | 13,2 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 3 | 7,9 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 2 | 5,3 % | (8,8 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,9 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 38 entreprises implantées à Paziols), contre 32,3 % au niveau départemental[I 14].
L' entreprise ayant son siège social sur le territoire communal qui génère le plus de chiffre d'affaires en 2020 est[40] :
La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[41], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture[Carte 6].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 92 | 54 | 37 | 25 |
SAU[Note 14] (ha) | 753 | 592 | 457 | 313 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 92 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 54 en 2000 puis à 37 en 2010[43] et enfin à 25 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 73 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[44],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 753 ha en 1988 à 313 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 13 ha[43].