Paulhaguet ([polaɡɛ], de l'occitan Paulhagués[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
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Paulhaguet | |
![]() Vue générale. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Loire |
Arrondissement | Brioude |
Intercommunalité | Communauté de communes des Rives du Haut Allier |
Maire Mandat |
Gérard Belin 2020-2026 |
Code postal | 43230 |
Code commune | 43148 |
Démographie | |
Gentilé | Paulhaguetois(es) |
Population municipale |
868 hab. (2019 ![]() |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 12′ 32″ nord, 3° 30′ 51″ est |
Altitude | Min. 494 m Max. 689 m |
Superficie | 11,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Pays de Lafayette |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La Senouire passe à Paulhaguet. Située à 520 mètres d'altitude, la commune possède un climat tempéré, chaud.
Routes départementales : D 4 et D 22. La route nationale 102 (axe Clermont-Ferrand – Le Puy-en-Velay) passe à quelques centaines de mètres à l'ouest du centre-bourg, sur la commune limitrophe de Salzuit. Sur cette même commune, la gare de Paulhaguet est desservie par des trains TER Auvergne reliant les gares de Clermont-Ferrand et du Puy-en-Velay.
La commune de Paulhaguet se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 44 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[2], préfecture du département, à 17 km de Brioude[3], sous-préfecture, et à 12 km de Mazeyrat-d'Allier[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Lafayette dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Chassagnes (2,1 km), Salzuit (2,3 km), Couteuges (2,6 km), La Chomette (3,9 km), Mazerat-Aurouze (4,4 km), Domeyrat (4,7 km), Saint-Privat-du-Dragon (5,6 km), Saint-Préjet-Armandon (5,6 km).
Domeyrat | Saint-Préjet-Armandon | |
La Chomette Salzuit |
![]() |
Chassagnes |
Couteuges | Saint-Georges-d'Aurac | Mazeyrat-Aurouze |
Paulhaguet est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[6],[I 2],[7]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,9 %), forêts (23,9 %), terres arables (11,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), zones urbanisées (6,3 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 649, alors qu'il était de 646 en 2013 et de 641 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 64,7 % étaient des résidences principales, 17,6 % des résidences secondaires et 17,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 77,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 22,9 % des appartements[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Paulhaguet en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17,6 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 64,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].
Typologie | Paulhaguet[I 5] | Haute-Loire[I 8] | France entière[I 9] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 64,7 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 17,6 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 17,7 | 12,4 | 8,2 |
Ses origines remontent au moins à la période gallo-romaine (Pauliacum). Compte tenu de la prononciation mouillée du lh occitan, la prononciation normale du nom du village est Pauillaguet.
Paulhaguet fut l'objet d'un traité de paréage avec le roi de France en 1316, ce qui en faisait une des rares possessions royales en Auvergne.
Un prieuré y dépendait de l'abbaye Saint-André de Lavaudieu.
Chef-lieu de canton depuis la Révolution jusqu'en 2015 : à partir de cette date, elle fera partie du canton du Pays de Lafayette[9].
Elle regroupe l'ancienne commune de Censac-Lavaux
La commune de Paulhaguet est membre de la communauté de communes des Rives du Haut Allier[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Langeac. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[10].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Brioude, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays de Lafayette pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | Claude Vidal | |||
mars 2001 | mars 2008 | Jean-Philippe Delmas | DVD | |
mars 2008 | mars 2014 | Jean-Marc Bony | ||
mars 2014 | 2020 | Émile Roussel[12] | ||
2020 | En cours | Gérard Belin[13] |
Dans le domaine de l'enfance, une halte-garderie, un accueil périscolaire et un centre de loisirs sont gérés par l'association Léo-Lagrange avec le concours de la communauté de communes de Paulhaguet. On peut également trouver à Paulhaguet trois médecins, un dentiste et un vétérinaire, ainsi qu'une maison de retraite. Un bureau de poste, une caserne de pompiers et une gendarmerie fonctionnent.
La commune connaît un déclin démographique, industriel et économique continu depuis le milieu du XIXe siècle, passant de plus de 1 500 habitants à un peu moins de 1 000.
Après une légère reprise démographique entre 1990 et 1999, la population baisse à nouveau. Cette baisse s'accélère depuis 2008.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].
En 2019, la commune comptait 868 habitants[Note 4], en diminution de 4,82 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
881 | 982 | 1 054 | 1 326 | 1 309 | 1 266 | 1 467 | 1 399 | 1 512 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 343 | 1 402 | 1 467 | 1 497 | 1 528 | 1 590 | 1 536 | 1 503 | 1 624 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 641 | 1 551 | 1 597 | 1 360 | 1 343 | 1 427 | 1 365 | 1 280 | 1 187 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 229 | 1 203 | 1 054 | 996 | 921 | 981 | 973 | 920 | 875 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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868 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La ville, située entre Brioude (plus de 6 000 habitants) et Langeac (plus de 4 000 habitants) n'a pas réussi à devenir un pôle industriel de référence, ni à s'inscrire dans la zone d'influence périurbaine des communes suscitées. 61 entreprises y sont recensées par l'INSEE au : commerces, artisans, industriels, administrations.
Les effectifs en école maternelle à Paulhaguet ont baissé conduisant à la suppression d'un poste d'enseignant à la rentrée 2011. Ce phénomène peut s'expliquer par le départ de familles en raison de plans sociaux chez Carofrance-Marrazzi (30 postes supprimés) et chez Beauregard (une trentaine de postes supprimés en quatre ans). Une explication conjoncturelle peut être mise en avant dans ce constat.
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,7 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 414 hommes pour 454 femmes, soit un taux de 52,3 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
2,4 | 90 ou + | 6,0 |
12,6 | 75-89 ans | 20,8 |
18,3 | 60-74 ans | 16,8 |
23,6 | 45-59 ans | 20,6 |
16,0 | 30-44 ans | 13,4 |
14,7 | 15-29 ans | 11,5 |
12,4 | 0-14 ans | 10,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,4 |
8 | 75-89 ans | 11,6 |
19,7 | 60-74 ans | 19,6 |
21,6 | 45-59 ans | 20,5 |
17,2 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,4 |
17,4 | 0-14 ans | 16,1 |
En 2018, la commune compte 396 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 756 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 500 €[I 13] (20 800 € dans le département[I 14]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 15] | 6,2 % | 7,3 % | 9,4 % |
Département[I 16] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 17] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 483 personnes, parmi lesquelles on compte 74 % d'actifs (64,6 % ayant un emploi et 9,4 % de chômeurs) et 26 % d'inactifs[Note 6],[I 15]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France, alors qu'il était inférieur à celui du département et de la France en 2008.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 456 emplois en 2018, contre 485 en 2013 et 500 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 315, soit un indicateur de concentration d'emploi de 144,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 47 %[I 19].
Sur ces 315 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 137 travaillent dans la commune, soit 44 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 76,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 13,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].
![]() |
Blason | D'azur à une porte fortifiée crénelée d'or, maçonnée de sable, accostée de deux clefs adossées d'argent ; au chef cousu* d'azur chargé de deux fleurs de lys d'or[20]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : azur sur azur. Blason présent sur la façade de la mairie. |
« Chilhac, Nolhac, Reilhac...Si la prononciation de ces noms de communes de Haute-Loire - dites "ChiYac", "NoYac" et "ReYac" - ne pose pas de soucis, celle de Paulhaguet en revanche - ses propres habitants prononcent "PauLaguet" - est erronée. « Une exception qui confirme la règle » selon le spécialiste de la langue occitane Jean Roux. »
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