Parcé-sur-Sarthe est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 2 084 habitants[Note 1](les Parcéens).
Carte de la commune de Parcé-sur-Sarthe et des proches communes.
Urbanisme
Typologie
Parcé-sur-Sarthe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sablé-sur-Sarthe, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 39 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,9%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (34,9%), prairies (33,1%), forêts (18,4%), zones agricoles hétérogènes (11,3%), zones urbanisées (2,3%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
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Histoire
Parcé partagea son histoire avec l'Anjou et fait partie du Maine angevin.
Les seigneurs de Parcé appartenaient à la grande famille de Champagne-Parcé, connue depuis le Xesiècle, souvent dite de Champagne au Maine alors qu'il s'agit bien en fait de la Champagne d'Anjou [la Champagne du Maine, à l'ouest du Mans et proche de l'abbaye de Champagne, avait d'autres seigneurs, notamment les Beaumont de Ste-Suzanne de Brienne et leurs descendants Laval-Loué, aussi les Tucé et Beaumanoir-Lavardin; sa partie méridionale, juste au nord de la Sarthe, formait la Champagne-Hommet, avec Juigné, Auvers, Avessé, Asnières..., échue en 1373 à d'autres descendants des Beaumont, les Villiers du Hommet[9]]. La famille de Parcé eut aussi Champigné, Durtal et Mathefelon, La Suze (voir des précisions à ces deux derniers articles) et Villaines, et même au XVesiècle des fiefs dans le royaume de Naples, puis au XVIIesiècle les comtés de Belfort et de Ferrette. Localement, on les trouvait aussi au Bailleul, à Avoise et Pescheseul etc.; ils étaient décorés des titres de prince de Pe(s)cheseul-en-Avoise, premier baron du Maine ou premier baron d'Anjou. La branche des Champagne ainsi titrée et fieffée s'éteignit dans les Châteaubriant des Roches-Baritaut de Grassay, les Du Puy du Fou dauphins ou marquis de Combronde, enfin les Lévis-Mirepoix[10]. En 1701, il y eut une vente, et les Barrin de La Galissonnière devinrent seigneurs de Parcé, Avoise et Pescheseul jusqu'à la Révolution et même, pour la propriété du domaine, jusqu'au XIXesiècle[11],[12].
Au Moyen Âge, la paroisse faisait partie de la sénéchaussée angevine de La Flèche.
Sous l'Ancien Régime, la commune était rattachée au pays d'élection de La Flèche.
Lors de la Révolution française, la commune fut, comme toutes celles de la sénéchaussée de La Flèche, rattachée au nouveau département de la Sarthe.
En 1801, lors du Concordat, la paroisse fut détachée du diocèse d'Angers pour celui du Mans.
Claude Chappe réalise sa première expérience publique de communication à distance entre Parcé et Brûlon le 2 mars 1791. L'expérience consista à placer deux cadrans mobiles dotés d'aiguilles et de chiffres, appelés tachygraphe, installés respectivement dans son village natal de Brûlon, distant de 14 km, et le village de Parcé. L'expérience, qui consistait à envoyer un message dans chaque sens, fut réussie et authentifiée par un compte rendu officiel. Claude Chappe put, avec ces preuves de fonctionnement, se rendre à Paris pour promouvoir son invention.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2019, la commune comptait 2 084 habitants[Note 4], en diminution de 3,11% par rapport à 2013 (Sarthe: −0,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 161
1 997
2 013
1 999
2 226
2 288
2 315
2 456
2 412
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
2 313
2 260
2 200
2 166
2 051
2 023
1 940
1 895
1 776
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 622
1 544
1 583
1 474
1 451
1 400
1 347
1 351
1 380
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
1 281
1 160
1 190
1 432
1 640
1 810
1 999
2 023
2 141
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
2 100
2 084
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vie locale
Enseignement
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Équipement
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Sports
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Tour Saint-Pierre, du XIIesiècle, inscrite au titre des Monuments historiques en 1963[23], vestige de l'ancienne église Saint-Pierre[24].
Calvaire monumental, du XVIIIesiècle, inscrit au titre des Monuments historiques en 1978[25],[26].
Manoir de Rousson, des XVe, XVIeetXVIIIesiècles, inscrit au titre des Monuments historiques en 1984[27],[28].
Église Saint-Martin, des XIe ou XIIe, XVe, XVIeetXIXesiècles, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[29].
Maison à tours ronde et carrée, dite Maison Pérottin, ancienne prison, recensée à l'inventaire général du patrimoine culturel[30].
Manoir du Grand Poligné, des XVe, XVIe et XIXe, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[31].
Le logis Saint-Martin, manoir des XVe, XVIe, XVIIIeetXIXesiècles, recensé à l'inventaire général du patrimoine culturel[32].
Chapelle Notre-Dame-de-Pitié, dans le cimetière.
Le moulin.
Les croix de chemin: témoins de la piété populaire, on les a édifiées au cours des siècles pour protéger les voyageurs. Dix-huit croix de chemin ont été rénovées par l'association locale du patrimoine.
La tour Saint-Pierre.
L'horloge de la tour Saint-Pierre.
L'église Saint-Martin.
Le calvaire monumental.
Le vieux moulin.
La maison à tour ronde et carrée, dite "Maison Pérottin".
Activité, label et manifestations
Label
Parcé-sur-Sarthe est reconnue petite cité de caractère.
Personnalités liées à la commune
François Villon (1431-1463), poète, y a été brièvement emprisonné comme en atteste une plaque apposée dans le circuit historique.
Claude Chappe (1763-1805), inventeur du télégraphe aérien. Il faisait ses premiers essais en faisant passer des messages entre Brûlon et Parcé.
Joseph-René Verdier (1819 à Parcé-sur-Sarthe - 1904), peintre aquarelliste et élève d'Auguste et Rosa Bonheur. Auteur de Étang au crépuscule, Petite Fille jouant avec un chien et Un Matin dans la lande (musée du Mans).
Marcel Pagnol (1895-1974), qui achètera le moulin d’Ignière en 1930, où il séjourna, pour le revendre une vingtaine d’années plus tard. «Le Gendre de Monsieur Poirier» sera en partie tourné dans la région.
François Dufeu (né en 1943 à Parcé), écrivain.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de la Sarthe.
Les armoiries de Parcé-sur-Sarthe se blasonnent ainsi: De sable fretté d'argent; au chef d'argent au lion issant de gueules, couronné, lampassé et armé d'azur.
Armes de Geoffroy de Champagne.
Voir aussi
Liste des communes de la Sarthe
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ainsi, pendant plus de sept siècles la famille de Champagne et ses descendant en succession féminine régnèrent sur la région de Parcé et d'Avoise. À partir de la fin de la note 12 de l'article Mathefelon, nous poursuivons la généalogie des princes de Pescheseul, sires d'Avoise, Parcé, Longchamp(s), Bazeilles et du Bailleul: Pierre Ier († peut-être centenaire en 1485; frère de Jean IV de Champagne; chevalier du Croissant, Grand-maréchal et vice-roi de Sicile (Naples), prince de Montorio et d'Aquila) et Marie fille de Thibaud Ier de Montmorency-Laval-Loué ont < pour fils aîné René qui suit, et pour cadets: Baudouin (II) de Parcé, † sans postérité, conseiller-chambellan de Louis XI; Brandelis (III), † vers 1504, seigneur de Bazouges, Brouassin, Villaines-la-Juhel, Villaines-sous-Malicorne, La Motte-Achard, et de La Suze vers 1503, père de Baudouin (III) de La Suze; Guy, né vers 1454, † à Pavie en 1525, seigneur de Ravault, Bonnefontaine et La Roche-Simon, père de Christophe, lui-même père de François, père de Claude de Champagne vicomte de Neuville, † 1605; et Jean de Morcins, souche d'une branche champenoise?. < René de Champagne, fils aîné de Pierre Ier, prédécédé en 1480, épouse en 1477 Julienne fille de Guy de Beaumanoir-Lavardin et Jeanne d'Estouteville-Villebon; < parents d'Anne de Champagne, x Georges de Châteaubriant des Roches-Baritaut, Grand-veneur de France en 1481-83; et de Pierre II de Champagne, † 1529, x Anne (1475-1540) fille de Guy de Fourmantière et de Françoise de Laval-Bois-Dauphin, fille de Thibaud II de Laval-Loué, † 1461, et d'Anne Maimbier de Bois-Dauphin; < parents de Renée de Champagne, x 1522 René Ier Le Clerc de Juigné (1493-1567); et de Jean V de Champagne, qui aurait sauvé Charles IX de la noyade dans la Sarthe en 1571, † à Pescheseul le 3 juillet 1576, x 1538 sa cousine issue de germain Anne de Laval-Bois-Dauphin (fille de Renée de Saint-Mars x Jean de Laval, lui-même fils de René Ier de Laval-Bois-Dauphin, fils de Thibaud II ci-dessus; Anne de Laval était la sœur de René II de Laval, et donc la tante du maréchal Urbain de Laval). < La fille de Jean V et d'Anne de Laval-Bois-Dauphin, Hardouine de Champagne, † vers 1581, épouse en 1559 son cousin Philippe Ier de Châteaubriant des Roches-Baritaut comte de Grassay, petit-fils d'Anne et Georges ci-dessus, < d'où leur fille Philippe de Châteaubriant (prénom alors épicène; 1560-1627) qui hérite des biens maternels: dame de Parcé, Avoise, Pescheseul..., et se marie à: 1° 1595 Gilbert l'Aîné du Puy du Fou de Combronde (1563/64-1597; frère de Gilbert le Jeune, † 1609), et 2° Henri de B(e)auves, † 1619, avec postérité des deux lits. < Le fils de Philippe et Gilbert, Gabriel du Puy du Fou (1610-vers 1674), dauphin/marquis de Combronde et prince de Pescheseul, x 1630 Madeleine de Bellièvre (1613-96; fille de Nicolas et sœur de Pomponne II de Bellièvre); < d'où Madeleine du Puy du Fou, † 1717, x 1657 le marquis Gaston-Jean-Baptiste de Lévis-Mirepoix (1636-87), d'où postérité. Mais en 1701, Madeleine du Puy du Fou, marquise de Mirepoix, aliène ses biens ancestraux angevins au profit de Jacques V François Barrin de La Galissonnière, grand-père d'Augustin-Félix-Elisabeth.
«famille de Champagne, p. 182, 186 sq.», sur Dictionnaire de la Noblesse, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye-Des Bois. t. IV, chez la Veuve Duchesne à Paris, 1772.
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