Ostricourt est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Nord.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Ostricourt | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Lille |
Intercommunalité | Communauté de communes Pévèle-Carembault |
Maire Mandat |
Bruno Rusinek 2020-2026 |
Code postal | 59162 |
Code commune | 59452 |
Démographie | |
Population municipale |
5 454 hab. (2019 ![]() |
Densité | 718 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 27′ 19″ nord, 3° 01′ 55″ est |
Altitude | Min. 25 m Max. 100 m |
Superficie | 7,6 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Annœullin |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La ville d'Ostricourt compte 5 146 habitants. Elle est située au sud de l'arrondissement de Lille, à 25 km de Lille. Limitrophe avec le département du Pas-de-Calais, la commune, située à 27 mètres d'altitude, s'étend sur environ 760 ha. Depuis , Ostricourt s'est associée à Thumeries et Wahagnies pour former la Communauté de communes du Sud Pévélois.
Son accès est facilité par sa proximité avec l'autoroute A1 (Lille - Paris). Sortie N°18 : Carvin - Libercourt. Elle possède une gare SNCF, desservie par la ligne Lille - Douai. Aujourd'hui fermée, il ne subsiste de cette gare qu'une halte SNCF.
Ancienne cité minière, Ostricourt fait partie maintenant du « poumon vert » de la Métropole Lilloise. Proche de la Forêt de Phalempin, elle est bordée par le Bois de l'Offlarde. De son passé minier, elle a conservé ses Cités, partiellement rénovées ou en cours de requalification, ainsi que son terril. les anciennes cités minières sont classées en zone urbaine sensible (ZUS).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Douai », sur la commune de Douai, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 716,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 16 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Ostricourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[17] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (36,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32 %), zones urbanisées (28,8 %), terres arables (25,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,6 %), prairies (2,5 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Robert, évêque d'Arras. donna, en 1115, l'autel d'Ostricourt au chapitre de St-Amé de Douai. Ostricourt appartenait au châtelain de Lille. Le châtelain avait le droit, par transaction de , de faire marcher, dans ses guerres personnelles ou celles de ses amis, tous les hommes des terres possédées, dans la châtellenie, par l'abbaye de St-Vaast d'Arras, à condition de né pas leur faire dépasser Ostricourt.
La commune d'Ostricourt a accueilli dans les années 1920, comme bien d'autres villes minières du bassin charbonnier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France.
En 1940, Ostricourt est occupée par l'Allemagne nazie, comme tout le bassin minier régional. Non loin, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[24].
C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[25], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
![]() |
Les armes d'Ostricourt se blasonnent ainsi : « De gueules au chef d'or. »
|
---|
-Les châtelains de la première maison de Lille, seigneurs d'Ostricourt, portaient à trois lions.
Maire en 1802-1803 : L. Duthilleul[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
octobre 1947 | mars 1969 (décès) |
Augustin Defretin | ||
Maire en 1977 | Noël Dubois | RPR | ||
mars 1983 | janvier 2013 (démission) |
Robert Anselin[27] | PS | Enseignant, maire honoraire Député de la 6e circonscription du Nord (1988 → 1993) Conseiller général du canton de Pont-à-Marcq (1977 → 1992) |
janvier 2013 | En cours (au 23 mai 2020) |
Bruno Rusinek | PS | Instituteur Réélu en 2014 et 2020 |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29].
En 2019, la commune comptait 5 454 habitants[Note 8], en augmentation de 0,2 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
809 | 778 | 830 | 861 | 877 | 859 | 829 | 820 | 828 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
820 | 855 | 919 | 810 | 842 | 785 | 740 | 766 | 791 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
857 | 962 | 1 625 | 2 441 | 4 954 | 6 202 | 6 200 | 6 578 | 7 290 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
7 316 | 7 388 | 6 821 | 6 165 | 6 064 | 5 412 | 5 146 | 5 244 | 5 375 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 454 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 610 hommes pour 2 757 femmes, soit un taux de 51,37 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 1,1 |
6,3 | 75-89 ans | 10,5 |
12,3 | 60-74 ans | 13,5 |
18,6 | 45-59 ans | 17,8 |
19,9 | 30-44 ans | 19,8 |
16,2 | 15-29 ans | 17,0 |
26,2 | 0-14 ans | 20,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Sources : Insee, Enquête annuelle de recensement 2006
Il y a à Ostricourt des puits que l'on fait remonter à l'époque de la domination romaine. Ils sont placés à peu de distance de la voie romaine d'Ârras à Tournay.
L'immense forêt qui recouvrait l'ensemble du territoire de la commune, ce sont les Romains qui l'ont défrichée les premiers, il y a plus de 2 000 ans, pour creuser d'Arras à Tournai, une voie gallo-romaine, longue de 55 km ; unique passage pour aller vers l'Est dont la traduction littérale latine Ostracariorum Curtis est fantaisiste comme origine du nom de la commune. En fait il s'agit d' *Austoricurtis, nom en -court d'époque mérovingienne ou carolingienne, formé avec un nom de personne germanique, ici Austoric, comme la plupart des noms en -court.
Style néo-gothique (1868, Charles Maillard, architecte à Tourcoing). Clocher (1755).
Vestige de la Première Guerre mondiale l'arbre-échelle est le plus grand chêne de la forêt domaniale de l'Offlarde à l'entrée de la carrière, transformé en 1916 en poste militaire d'observation, il laisse encore apparaître les échelons ferrés, scellés dans le tronc que l'écorce recouvre peu à peu.
Ostricourt a également conservé un de ses terrils, le n° 108 de la Compagnie des mines d'Ostricourt, dont le site est classé en « ZNIEFF » (Zone Naturelle d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique). Celui-ci a été aménagé et agrémenté de chemins piétonniers reliant ainsi les Cités minières à la Forêt Domaniale. Face à ce terril, planté naturellement, le plan d'eau du Ratintout, aménagé en espace de détente et de pêche…
D'abord curé de Notre-Dame de Roubaix puis, par décret du , il fut nommé évêque de Saint-Denis à la Réunion et sacré le . Il fut ensuite transféré au siège épiscopal en 1857, il a été nommé à l'archevêché de Toulouse par un décret de et préconisé en septembre. En , il a été fait cardinal de l'ordre des prêtres avec l'évêque de Poitiers (Mgr Pie), il reçut des mains de Jules Grévy (Président de la République) la barrette. Il a été chanoine d'honneur des diocèses de : Cambrai, Montauban, Montpellier, Limoges, Oran, Tarbes, Perpignan. Il a été promu Officier de la légion d'honneur le . Ses ouvrages : On cite de Mgr Desprez des Mandemens et Instructions pastorales, dont l'une fut une Instruction pastorale sur le spiritisme qui a été publiée en 1875 par la Librairie spirite, suivie d'une réfutation par M. V. Tournier.
Homme politique belge membre du Parti communiste belge et un militant wallon, décédé à Courcelles le .
Jules Coine était ouvrier mineur à la Fosse n°6 des Mines d'Ostricourt. C'est un poète patoisant qui a écrit Les Chants de la Muse noire, Mœurs et coutumes en pays minier (1913)
est ancien international algérien de football. Il mesure 1,92 m pour 87 kg. Jouant au poste de défenseur, il a fait partie de l'équipe nationale d'Algérie au mondial 1982 en Espagne. Noureddine Kourichi est depuis 2011 entraineur-adjoint de l'équipe d'Algérie de football.
Dès l'âge de 16 ans ce jeune saxophoniste alto et soprano apprend la musique avec Ronald Alphonse. Puis il étudie avec les plus grands tels que : Nasshbaun, Beirach, Griffin, Chambers, Homair, Selin et Wheeler. Il est aujourd'hui un saxophoniste incontournable à Paris où il compose et enseigne.
Sur les autres projets Wikimedia :